Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’homme sans lendemain

Après la mise en ligne du texte « Les plaies grandes ou vertes » (vendredi 5 novembre), JIEL propose un nouveau poème, écrit lui aussi à l’occasion de la tenue de la COP 26, qui vient de prendre fin sur les terres d’Ecosse.

L’homme sans lendemain

Longtemps il a gratté cette terre de poussière
Que seules mouillent les larmes de sa paupière ;
L’homme dans son désarroi garde l’âme fière
Il épuise son corps, mais croit en la lumière !

Le soleil fait briller les grands oiseaux de fer
Qui parcourent le monde et propagent l’enfer ;
Sans que l’humanité ne retrouve la raison,
La vie est en sursis, n’y aurait-il nul pardon ?

Le soir venu, la tête basse, la faim au ventre,
Les regards d’amour le blessent quand il rentre ;
Sans répit, la peur des enfants torture son coeur,
Peut-on survivre ici quand la nature se meurt ?

Le soleil fait briller les montagnes de verre
Qui grignotent le monde et pourrissent la terre ;
Sans que l’humanité ne retrouve la sagesse,
La vie est en sursis, n’y aurait-il que richesse ?

L’homme abandonné, armé de son courage,
Bientôt a pris la route et quitté son village ;
Pour soulager les tourments, fuir la misère
Qui transforme le destin par-delà la prière.

Le soleil fait briller les rêves insensés 
Qui dénaturent les êtres, altèrent leurs pensées ;
Sans que l’humanité ne tende enfin la main,
Nul sursis pour l’homme sans lendemain...

JIEL

Écrire un commentaire

Optionnel