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C'était hier : La toiture d’un vestige industriel part en fumée

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 18 février 2012

usine franzone,caserne jean-cabaniern-cabanierLes soldats du feu ont stoppé la propagation de l'incendie (Photos archives, Février 2012)  

Il était un peu moins de 10 heures, vendredi 17 février, lorsqu’une épaisse colonne de fumée s’élevant au-dessus du Pont-Neuf, est venue barrer la perspective vers les pics de Soularac et Saint-Barthélémy. Un sinistre localisé aux abords des berges du Chalabreil venait de se déclarer dans l’ancienne entreprise des cartonnages Franzone, rue du Pont-Vieux.

Aussitôt alertés, les pensionnaires de la caserne Jean Cabanier se rendaient sur place afin de circonscrire un incendie qui ravageait la toiture de la vieille bâtisse. Une toiture en partie détruite après les intempéries de l’hiver 2010, définitivement anéantie cette fois, sous l’effet des flammes. Attisé par des courants tourbillonnants, favorisés par les nombreuses ouvertures en façade, le feu a rapidement réduit en cendres les vieilles poutres centenaires, témoins d’une activité industrielle révolue. L’intervention de deux véhicules CCF de Chalabre et de la grande échelle dépêchée depuis le centre de secours de Limoux, aura permis de venir rapidement à bout des flammes, sans que les habitations voisines ne soient inquiétées. En présence de Christian Guilhamat, maire de Chalabre, la sécurisation des lieux s’est poursuivie avec le concours des représentants de la brigade de gendarmerie. Aux alentours de 12 h, tout était rentré dans l’ordre. 

Si l’origine de l’incendie semble difficile à déterminer, l’hypothèse d’un court-circuit est peu probable puisque cette construction désaffectée et acquise par la commune, faisait depuis peu l’objet de travaux de démolition. Autre supposition, l’épisode hivernal qui vient de prendre fin, est peut-être venu jouer un rôle obscur dans cet accident aux conséquences très relatives. A moins que le vieux bâtiment, témoin des riches heures de l’industrie chalabroise, et condamné à finir sous les coups de boutoirs d’une entreprise de démolition, n’ait choisi de s’offrir une fin autrement plus spectaculaire.

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La toiture s'est embrasée à une vitesse foudroyante

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La fin d'une époque dans la rue du Pont-Vieux

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