L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 16 janvier 1998.
49 jours après, Diane a retrouvé son maître (Photo archives, Janvier 1998).
Dans la triste litanie des chiens qui disparaissent sans que jamais l’on ne retrouve leur trace, l’histoire de Diane viendra mettre un peu de baume au cœur de tous ceux qui déplorent l’absence de leur compagnon à quatre pattes. Disparue au cours d’une partie de chasse, le jour anniversaire de l’Armistice de 1918, Diane est finalement rentrée au bercail au soir du 29 décembre. Un véritable cadeau de Noël pour son maître qui avait fini par perdre l’espoir en même temps que l’envie de courir après le lièvre ou le lapin. Nul ne sait par quel heureux hasard Diane a pu réapparaître en ce dernier lundi de 1997, soit 49 jours après son étrange disparition sur les hauteurs de Corbières.
Il est 19 h 30, une nouvelle lune veille sur le Kercorb et une petite chienne basset fauve de Bretagne erre sur le pont de l’Hers. Son comportement sera aussitôt remarqué par un riverain, chasseur de son état, lequel identifiera sans peine ce chien perdu avec collier, domicilié Cours Colbert à Chalabre. Ramenée auprès de son maître, on ne sait des deux lequel aura été le plus heureux de retrouver l’autre, toujours est-il que Roger, le chasseur solitaire, adressera de chaleureux remerciements et la récompense promise à Roger, le chasseur de solitaires. Entente cordiale entre deux chasseurs qui ne tirent pas dans la même catégorie, une différence de catégorie qui est peut-être à l’origine des déboires de notre jeune traqueuse de lièvres.
Diane est revenue à la maison, en pleine forme et c’est bien là l’essentiel. Quant à Sophie et Yannick, ils ont fêté cet heureux dénouement en préparant aussitôt une divine gamelle pour leur amie fin limier, laquelle se double à l’occasion d’une formidable partenaire de jeu.