Le Cri du vent prône un développement local, associant l'ensemble de ses habitants et respectueux de l'environnement.
En ce dernier lundi de janvier, le foyer rural accueillait une réunion publique initiée par l’association le Cri du vent. Ce collectif présidé par Jean Baudeuf, et qui affiche depuis 2009 son opposition à la solution éolienne, souhaitait éclairer la lanterne des habitants du Chalabrais et du Plantaurel, quant au projet d’implantation d’un parc éolien porté par la société BayWa r.e, aux abords du col de la ferme des Bouichous.
Elément rappelé dans son introduction, le président Beaudeuf (photo) précise comment « Le nombre d’opposants n’a cessé de croître, le nombre d’adhérents au Cri du vent passant de 60 à plus de 200 en quelques semaines, depuis que le projet est connu ». Il évoquait ainsi la manifestation tenue le 27 octobre 2022 à Rivel et Sainte-Colombe-sur-l’Hers, communes directement concernées par l’étude de faisabilité engagée au printemps de l’année dernière.
Il revenait à Daniel Bouichou d’établir un historique de la situation, chacun étant invité à prendre connaissance de l’évolution du dossier porté par le promoteur BayWare. Comme pouvait le faire remarquer Jean Baudeuf, de tous les combats depuis 2009 et les projets éoliens abandonnés de Sonnac-sur-l’Hers et Corbières, « Aujourd’hui les enjeux naturalistes, patrimoniaux, paysagers et touristiques sont les mêmes qu’il y a dix ans, pourtant de nouveaux promoteurs éoliens font à nouveau de la surenchère auprès des maires du canton pour qu’ils acceptent l’implantation de parcs éoliens sur leur commune ».
Jean-Luc Bénet, Jean Baudeuf et Daniel Bouichou ont animé la réunion publique
En évoquant le projet de parc éolien offshore de Port-La-Nouvelle, qui fait consensus car pressenti à 22 km des côtes, Jean Baudeuf ajoute : « Si l’on couvre de panneaux photovoltaïques les centaines d’hectares de toitures et de parking des zones commerciales, si l’on développe et rationalise l’exploitation de la forêt par le développement de la production de granulés et l’installation de chauffage collectif au bois, l’Aude n’a pas besoin pour réussir sa transition énergétique de ces projets éoliens confettis qui vont polluer la vie, et détruire durablement la cohésion sociale en opposant les pour et les contre ».
A la conclusion de cette rencontre, Jean-Luc Bénet invitait l'assistance à s'investir aux côtés du collectif le Cri du vent, et à rester attentive.