Photo Christine Allix
De la chose publique
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Communiqué de la mairie de Chalabre
La mairie de Chalabre communique :« La mairie prête gratuitement la salle du conseil à l'association loi 1901 " Campus de la coopération " le jeudi 20 mars 18 h 30, mais ne se porte absolument pas caution des actions et ou discours de ladite association ».« The town hall lends its premises voluntarily but does not endorse the actions or speeches of the association called " Campus de la coopération " ». -
Voie verte, ça ne passe plus
Ils font partie des nombreux vestiges du passé dressés le long de l’ancienne voie ferrée Bram-Lavelanet, les ouvrages d’art érigés à hauteur du hameau de Camplimoux viennent de subir un important mouvement de terrain.
Depuis le mardi 12 mars, la circulation est interrompue, comme le signale un arrêté du Conseil départemental : « Par suite de l'éboulement d'une partie du talus et d'une alcôve survenu sur la commune de Sonnac-sur-l'Hers, la circulation des cyclistes et piétons sur la voie Verte Canal du Midi-Montségur est interdite jusqu'à la fin des travaux. Cet arrêté d'interdiction de circulation concerne la section comprise entre le croisement des chemins menant à Sonnac-sur-l'Hers et l'entrée côté commune de Camon (Ariège).
Pour l'heure, les usagers bénéficient d'une déviation depuis Sonnac-sur-l'Hers à Camon, dans l'attente de travaux d'envergure qui permettront de consolider un ensemble fortement fragilisé.
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C'était hier : Les clefs de la ville ornent l'ancienne halle au blé
L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 23 février 2004.
Marc Cros et Francis Amouroux ont uni leurs compétences
Photo archives, Février 2004
Le promeneur qui prend en enfilade les rues Ste Ursule et St Antoine passe immanquablement devant un petit carré de terre qui a échappé plus de trois siècles durant aux assauts du bitume ou du béton. Ce petit lopin attenant à l'ancienne halle au blé partage son quotidien avec un vieux marronnier à l'ombre duquel des générations de Chalabrois refont le monde depuis l'An XIII de la République Française. Le 17 Thermidor de cette année-là, le conseil municipal de Chalabre doit délibérer à la demande de monsieur le Préfet « sur les moyens à prendre pour faire rentrer dans la propriété communale, les portions de la place publique dont quelques particuliers se seraient emparés ».
Ces particuliers sont MM. Bruyères-Chalabre et Subreville, mais l'assemblée fait aussitôt apparaître que Monsieur Bruyères-Chalabre occupe cette place de droit, son père ayant acquis ces lieux en 1776 et 1777, sauf « douze pans (pouces) en carré de sol, qui furent inféodés à feu Maguelone, boucher, et dont jouit Monsieur Antoine Subreville ».
Le surlendemain (19 thermidor), les possesseurs sont convoqués pour donner leur sentiment : Le Sieur François Jean Bruyères réplique que lui et sa famille ont toujours possédé la place entière tandis que Antoine Subreville défend ses droits de propriétaire des « 12 pans en carré » et sa possession légale d'un banc.
Une enquête « commodo et in commodo » faite par le juge de paix du canton montrera qu'il n'y a pas dans la commune, de local « plus commodément et plus avantageusement placé pour l'établissement d'une place et d'une halle publique ». Et le 14 janvier 1824 en séance extraordinaire, le conseil municipal de Chalabre acquiert la propriété de la future halle au blé pour la somme de 8.000 francs.
Cette brève incursion dans le passé que l'on doit aux précieuses recherches effectuées dans les archives communales par Marie-Louise Saddier (cf. « Il était une fois Chalabre » Tome IV) démontre que l'intérêt du plus grand nombre prime en toute circonstance. Et si le banc qui appartint jadis à Monsieur Antoine Subreville a aujourd'hui disparu, il reste toujours ses douze pans en carré de sol.
Douze pouces qui allaient être délimités en février 2004 par un ouvrage conçu grâce aux talents de Marc Cros et Francis Amouroux (aujourd'hui retraité), employés de la commune qui avaient uni leurs compétences pour une réalisation digne de spécialistes en ferronnerie d'art. L'occasion de renouveler de sincères félicitations à ces deux maîtres artisans.
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La boutique Frip'Maillot est arrivée en ville
Maryline, Rose et Cécile dans le nouveau décor du cours Colbert
L'espace d'origine avait ouvert ses portes le 4 décembre 2018 au pied du chemin du Calvaire, route de Mirepoix. Une nouvelle enseigne s'installait alors en pays chalabrais, à l'initiative de Cécile Foury, passionnée de mode. Au terme de cinq années d'activité, la boutique Frip'Maillot a effectué sa mutation et accueille désormais le public au n° 36 sur le Cours Colbert.
Comme le précise Cécile Foury, « Cet emménagement au centre du village constitue le début d'une nouvelle ère, et si l'agencement peut paraître sensiblement différent, la boutique reste un lieu d'échanges ». En effet, avec une ouverture sur le tour de ville et la proximité des commerces chalabrois, la boutique devrait voir grandir une clientèle pour partie fidélisée au fil de ces dernières années.
En redonnant un nouveau souffle à ce lieu qui des décennies durant fut un salon de coiffure, et dernièrement une agence immobilière (« L’immo chez toit »), Cécile Foury s'inscrit dans une démarche de développement durable : « La dépose d'articles est possible, afin de donner une deuxième vie aux vêtements, et éviter toute forme de gaspillage ».
Cécile Foury, que l'on peut joindre au 07 77 93 06 68, met à disposition un large éventail d'articles de qualité, vêtements, chaussures, accessoires, pour hommes et femmes. Les horaires d'ouverture, du mardi au vendredi de 9 h 30 à 11 h 30, de 14 h à 18 h. Le samedi de 9 h 30 à 12 h 30. L'accueil est chaleureux, une visite se recommande au 36 Cours Colbert.
L'enseigne Frip'Maillot a posé cintres et présentoirs sur le côté pair d’un cours Colbert à un cheveu de passer le relais au cours d’Aguesseau. L'occasion d'effectuer un bref retour vers les années 1960, pour entrer dans un salon de coiffure aux destinées duquel veillait Dolorès Marty.
Photo Maurice Mazon