« Dans un monde bouleversé par des dérèglements climatiques aux impacts de plus en plus fréquents et violents ; dans un monde marqué et préoccupé par des conflits que l'on croyait dépassés, oubliés ; dans une période où certains nous voudraient exclusifs et intolérants ; dans un contexte économique quelque peu morose, je voudrais exprimer des vœux résolument optimistes. Vous souhaiter un bonheur simple, de la joie partagée en famille et entre amis, une année solidaire et apaisée, une année de projets. Mais surtout vous souhaiter une bonne santé, physique et morale, car sans cela rien n'est vraiment possible.

Bonne et heureuse année et meilleurs vœux à toutes et tous.

Je profite de cette publication pour diffuser l'article ci-après qui devait être intégré au bulletin municipal de janvier. Suite à une décision arbitraire que je ne souhaite pas commenter ici, ce texte a été distribué indépendamment dans les boîtes aux lettres.

Je remercie Christian de bien vouloir le faire paraître sur son blog afin qu'il soit porté à la connaissance du plus grand nombre.

Ordures ménagères, une nécessaire prise de conscience collective pour tendre vers un traitement raisonné des déchets

Il est des sujets plus faciles et agréables que d’autres à aborder. La question des ordures ménagères et, plus largement, le traitement des déchets en général, sont incontestablement de ceux qui cristallisent un certain mécontentement au sein de nos populations. Pour autant, ce domaine représente un enjeu majeur pour la communauté de communes des Pyrénées Audoises (CCPA) ; il oblige à une approche tout autant responsable et courageuse, qu’économe et vertueuse.

Certes, il m’eut été plus aisé de parler du projet de valorisation touristique de la voie verte qui a fait l’objet d’une convention signée dernièrement entre les trois intercommunalités de l’ouest audois et l’office de tourisme des Pyrénées Cathares ; d’évoquer l’aide économique attribuée par la CCPA à trois entreprises du Chalabrais en 2023 ; ou encore de présenter l’application « Illiwap », un outil numérique que nous venons de mettre en place pour améliorer la communication et les échanges avec les habitants du territoire (application gratuite à télécharger sur smartphone). Je reviendrai sur ces thèmes. Pour l’heure, même si cela n’est pas dans mes délégations, je fais le choix d’apporter ici quelques éléments d'appréciation qui permettront, je l'espère, de mieux appréhender ce sujet délicat.

Dernièrement, la communauté des communes des Pyrénées Audoises a opéré un redéploiement des points d’apports volontaires (PAV) et a modifié certaines tournées de ramassage des ordures ménagères sur l’ensemble du territoire de l’intercommunalité. Notre commune n’y a pas échappé. Ces aménagements résultent d’un travail important entrepris par la CCPA concernant le traitement des déchets. L’objectif est de faire baisser les tonnages collectés et les frais de fonctionnement induits afin de contenir les coûts supportés in fine par les usagers.

Le repositionnement des sites de dépose sur certains secteurs du village répond aussi à une logique de regrouper sur le même lieu les ordures ménagères, le tri des emballages et le tri du verre. Ce réaménagement s’inscrit également dans la perspective du remplacement des containers et des colonnes actuelles par du matériel qui s’intègrera plus harmonieusement dans le paysage de notre bastide. Il fera l’objet d’un suivi dans les prochains mois et, le cas échéant, donnera lieu à des réajustements avant d’être définitivement adopté. Nous sommes conscients des contraintes engendrées par ces modifications qui dans certains cas rallongent la distance pour accéder aux points de dépose. Toutefois, nous avons veillé à ce que cette distance n’excède pas quelques centaines de mètres. Pour ceux qui se trouvent à une distance supérieure à un kilomètre, ils bénéficieront, sur simple demande auprès du service OM de la CCPA, d’un abattement de 40% sur leur redevance d’enlèvement des ordures ménagères (ReOM).

Concernant les tournées de ramassage, elles continueront à être effectuées deux fois par semaine comme précédemment. Le seul changement porte sur le ramassage du lundi qui est décalé au mardi, celui du vendredi reste inchangé. La fréquence des levées comme le nombre de bacs seront de même affinés durant la période de suivi. La problématique de la salle de l’abattoir fera l’objet d’un traitement adapté à son utilisation en liaison avec la municipalité.

Cette volonté politique vise à contenir les coûts de revient d’un service lourdement impacté par l’augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) et le prix des carburants. La conjoncture économique et écologique nous impose de rechercher une efficience vertueuse dans ce domaine. C’est ce que font la plupart des intercommunalités responsables.

Les ambassadeurs de tri animent régulièrement des réunions d’information sur tout le territoire. Ils sont venus à Chalabre il y quelques mois ; ils reviendront sur notre secteur car nous sommes convaincus de la pertinence de notre démarche et de son nécessaire accompagnement pédagogique.

Ce travail d’information et l’implication de chacun commencent à porter ses fruits puisqu’en 2022 nous avons constaté une baisse de 179 tonnes s’agissant des OM (environ 5%). Pour 2023, les chiffres sont d’ores et déjà encourageants. Demain, nous devrons trouver des solutions pour le traitement des biodéchets (déchets alimentaires et déchets verts). Ce n’est qu’un début, mais si chacun se sent individuellement concerné, nous parviendrons collectivement à atteindre les objectifs fixés.

Bien évidemment beaucoup reste à faire ou à améliorer et l’intercommunalité doit poursuivre les efforts entrepris. Par ma modeste contribution et mon implication au quotidien je m’y emploie. Même si parfois les choses sont compliquées, vous pouvez compter sur ma détermination et ma volonté de défendre les intérêts de notre territoire.

Je vous présente mes vœux les plus chers pour l’année qui s’annonce, joie, bonheur et réussite, mais avant tout la santé sans laquelle rien n’est possible.

Avec mes cordiales salutations ».

Jacques Mamet – Vice-président de la Communauté de Communes des Pyrénées Audoises

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 28 novembre 2003.

Roger Rosich a évoqué le plan de licenciement qui va affecter 20 salariés du canton de Chalabre

Photos archives, novembre 2003

Roger Campariol, nouveau sous-préfet de Limoux était dernièrement en pays chalabrais à la rencontre des élus du canton. Accueilli et guidé par Roger Rosich, conseiller général, le représentant de l'Etat a pu apprécier les efforts accomplis par un territoire qui a su surmonter la crise industrielle des années 1970, ainsi que la volonté précoce des élus de créer une structure intercommunale porteuse de projets de développement.

Après un passage en mairie de Chalabre, une visite à la brigade de gendarmerie permettait à Roger Campariol de réitérer son attachement au maintien des services publics de proximité. La délégation devait ensuite se rendre à la maison de repos Christina où Roger Rosich a mis en évidence l'importance de l'action sociale en milieu rural et présenté le projet de création d'un nouvel hôpital local à Chalabre. Le volet industriel a également été abordé, avec la visite de deux entreprises performantes du canton, l'usine d'emballages Cartofrance à Chalabre, et l'entreprise de fils synthétiques La Boule de Neige, implantée à Ste Colombe-sur-l'Hers.

En fin d'après-midi, les maires du canton réunis au siège de la communauté de communes du Chalabrais, 12 cours Sully, ont présenté leurs projets et les problèmes inhérents à leur mise en place. A cette occasion, Roger Campariol rassurait les élus quant au rôle de l'Etat, et écartait la crainte d'une remise en cause des départements, crainte renforcée par les nouvelles lois de décentralisation.

Roger Rosich devait ensuite interpeller le représentant de l'Etat sur la fermeture de l'entreprise Huntsman à Quillan, où un plan de licenciement va affecter 20 salariés du canton de Chalabre. Roger Campariol reconnaissait la gravité de la situation, rappelant que l'Etat n'était pas en mesure d'interférer dans les décisions, mais qu'il oeuvrait afin que le plan de sauvegarde de l'emploi mis en place aille dans le sens des intérêts des salariés.

Roger Rosich présentait ensuite les chantiers présents et futurs du territoire, maison intercommunale du tourisme, création d'un terrain de sport multi activités (Champ Legrand), aménagements du musée du Quercorb.

Roger Campariol avait visité le site Huntsman à Quillan, aux côtés du personnel mobilisé lors de l'occupation des locaux

De gauche à droite, Gérard Azzi, Denis Ducasse, Raymond Rivals, Jérôme Audouy, Roger Campariol, Damien Vérot

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 19 novembre 1993.

Les explications de Jean-Luc Benet (à droite), spécialiste art et nature

Photos archives, Novembre 1993

En septembre dernier, la cité du Kercorb se voyait octroyer le 1er prix départemental des villes et villages fleuris, dans la catégorie des communes de 1.000 à 1.500 habitants. A cette occasion, la salle du conseil municipal accueillait samedi dernier, Jacques Montagné, maire et conseiller général, accompagné des conseillers municipaux, réunis afin de remercier et féliciter les lauréats du concours. Au rang desquels figuraient les employés de la commune, ainsi que les administrés ayant oeuvré pour l'esthétique des artères chalabroises. Des lauriers pour les amoureux des fleurs, prolongement naturel et encourageant pour tous ceux qui vont certainement trouver l'hiver annoncé, encore trop long. Le printemps vite !

Hubert Carcy, Jacques Montagné, Paul Bigou et Edmond Arnou, élus de la municipalité

Choses vues sur le cours Sully

Photo archives, septembre 1999

La fin des vacances réserve parfois quelques surprises, à l'image de ce vestige d'un été qui se termine, localisé en perdition totale sur le cours Sully. A l'évidence, terminé le farniente, et ce zodiac lâchement abandonné par son capitaine en est le signe manifeste.

Lui qui aimait à danser le long des golfes clairs, se retrouve aujourd'hui échoué sur la terre ferme du Pays Chalabrais, destinée bien triste s'il en est. Combien de marins, combien de capitaines, auront croisé sur les mers lointaines, la route de bateaux porte-conteneurs ? Si d'aventure il leur était donné de passer en Kercorb, ils verraient qu'à Chalabre l'on réussit toujours à innover. En inversant les rôles, tout simplement.