Saint Hubert
Dans les forêts blanchies de la Montagne Noire,
Ce jour de février a la douce saveur
Des vieilles coutumes, qu’honorent avec ferveur,
Les chasseurs qui fêtent de Saint Hubert la gloire.
La charmante petite église du village
Ouvre en grand ses portes pour la bénédiction.
Les maîtres et leurs chiens se plient à la tradition ;
La fierté des honneurs se lit sur les visages.
Pour enchanter la fête, en habit d’apparat,
Joliment alignés, vont les sonneurs de trompe.
Vibratos et belles mélodies à tout rompre,
Résonnent jusqu’au tréfonds des bois tout là-bas.
Puis la battue s’organise et se met en place,
Les consignes sont rappelées avec rigueur.
Une grande excitation et la bonne humeur,
Accompagnent les fringants chasseurs sur les traces.
Le soir venu, devant un beau tableau de chasse,
Chacun conte en détail une pétillante histoire,
Avec les yeux brillants sur un ton péremptoire.
Quelqu’en soit la chute, jamais on ne s’en lasse.
L’odeur alléchante d’une marmite magique
Vers la table ramène les joyeux lurons,
De tous âges et venus de tous horizons,
Dans un partage d’amitié bien sympathique.
Dans le froid de l’hiver mais la chaleur au coeur,
Ainsi va la vie dans notre belle montagne,
Où l’homme a la passion des gens de la campagne,
Que les mots du poète colorent de bonheur.
JIEL
Commentaires
Bonjour JIEL comme d'habitude votre poème nous fait rêver on a l'impression d'y être bravo à vous pour ces beaux vers
Si ce texte, en honneur à la saint Hubertr mais aussi et surtout à nos traditions, tombe dans les mains d' Aymeric Caron, il va nous faire une apoplexie !
Quelle magnifique journée de chasse contée par le poète, j'aurai bien aimé être à Laprade pour vibrer au son des trompes de chasse et goûter ce qu'il y avait dans la marmite.....
Amitiés,
Bernard