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  • Un jour, deux images

    badaluc

    De gauche à droite, René Berland, Robert Saddier, Gabriel Gallardo, Roger Raynaud, André Conte

    Photo archives, 1983 

    A quelques semaines de la venue en Kercorb de sa majesté Carnaval (samedi 6 et dimanche 7 avril 2024), petit retour en arrière vers l'année 1983. Sous les voûtes de l'hôtel-restaurant l'Affenage, un tribunal est en marche vers un conciliabule final. Lequel, d'après les éléments recueillis dans les archives, aura été fatal à Badaluc le 15e de la dynastie.

    badaluc

    Le violon de Badaluc le Cosaque n'a pas réussi à infléchir le verdict

  • C'était hier : Bains de boue salutaires

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 2 mars 1994. Il faisait écho à une publication parue quelques jours auparavant dans la page sports de ce même quotidien, dans laquelle le FCC et sa pelouse étaient purement et simplement éreintés. Des griefs qui avaient agacé un tantinet le correspondant local. Pour mémoire, le FC Chalabre était alors le tout nouveau leader de la promotion honneur, après avoir détrôné Port-la-Nouvelle le dimanche précédent, au stade Jean de Mauléon (2-1). Quelques mois plus tard, le 24 septembre exactement, les manchots du FCC étaient invités à fouler « la moquette du paradis », à l'occasion de l'inauguration du stade intercommunal.

    fc chalabre football

    Le FCC Saison 1993-1994

    De gauche à droite, debout : François Torres, Sébastien Tarzan Ruiz, Jean-Philippe Aragon, Tony Colomer, Fabrice Papillon Jean. Accroupis : Antoine Salas, Bernard Boulbès, José Martinez, Stéphane Alcoser, Frédéric Massat, Amar Hélimi.

    Encore fallait-il y penser, si nos footballeurs locaux alignent les performances, celles-ci n'ont aucun lien avec les qualités individuelles du groupe d'André Alcoser, ou avec la compétence de ce dernier. En réalité, le F.C.C. doit sa réussite actuelle à l'état déplorable de son terrain de jeu, boueux, impraticable 365 jours par an ou presque, et sur lequel fatalement l'adversaire perd tous ses moyens. Ainsi, à l'occasion du tirage au sort des 1/4 de finale de la coupe Victor Lopez, certains clubs audois ont exprimé leur inquiétude, voire leur angoisse, à l'idée de rencontrer sur son herbe, le club cher au président Roger Dumay (Cf. Indépendant du 24 février, Département Onze).

    Soyons objectif, le stade municipal est bel et bien dans un piètre état, mais les précipitations qui affectent notre département n'ont pas jeté leur dévolu uniquement sur le Kercorb, çà et là des stades sont interdits d'accès parce que impraticables.

    En quoi Chalabre mérite-t-elle d'être désignée comme une exception par des responsables de clubs qui considèrent en outre leur déplacement à Chalabre, comme une expédition vers quelque contrée exotique ? Un 5 à 0 récemment récolté aurait-il été mal vécu ?

    Au soir du 10 mai 1981, le F.C.C. était champion d'une toute nouvelle division de promotion honneur, malheureusement l'expérience en D.H.R n'allait durer qu'une saison. Une saison au cours de laquelle pourtant, certains clubs huppés de la région biterroise en visite à Chalabre, avaient également chuté lourdement. En ce temps-là, les joueurs du F.C.C étaient déjà sérieux, assidus, à l'image de la cuvée 93-94, championne de 3e division.

    Aujourd'hui, les résultats du travail fourni par le groupe de Dédé Alcoser ne doivent certainement rien au hasard. Alors, heureux footballeurs du FC Chalabre, vous auriez le privilège d'évoluer chaque dimanche sur un mélange boueux, aux propriétés bénéfiques et insoupçonnées ? A quand une station thermale en Kercorb ?

  • A vos cartons avec l'UBK

    Les pieds tanqués de l'Union Bouliste en Kercorb invitent à participer à leur matinée récréative, le dimanche 3 mars à 15 heures

    union bouliste du kercorb

    union bouliste du kercorb

    Boulistes en pause

    Collection Alice Fort

    De gauche à droite, Mario Brembilla, Raymond Fort, Albert Gabanou, Louis Carbonne. Au service, M. Mittelman, au second plan, Jean-Louis Garcia, Christian Boyer

    Fête du Parti Communiste, place Charles-Amouroux

  • Un jour, une image

    Madriles, Moïse, Louis de Méric.jpg

    Photo Escaf, Georges Jammet

    Embarqué sur le cours Docteur Joseph-Raynaud, un attelage observe un arrêt devant la terrasse du café Tournois. A son bord, Moïse Condomines, garde-champêtre retraité, et à la manoeuvre, Louis Pratx dit de Méric. Un poney bien docile attend le signal du départ, juste le temps pour Madriles de se faire tirer l'oreille.