Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carnet noir - Page 116

  • Madeleine Marty n'est plus

    Daniel & Madeleine Marty.jpgMadeleine Marty aux côtés de son époux Daniel.

    La cité chalabroise rendait dernièrement hommage à Madeleine Antoinette Marty, née Fournès, décédée à l’hôpital des Hauts-de-Bon-Accueil à l'âge de 93 ans. Née à Chalabre le 30 janvier 1920 dans la maison familiale du Cours Colbert, elle fera plus tard la connaissance d'un jeune Chalabrois, ardent passionné de minéralogie et d'archéologie, qu'elle accompagnera lors de ses "balades aux pierres". Une complicité qui amènera le jeune couple à découvrir dans la proche campagne du Kercorb, une grotte aujourd'hui répertoriée en préfecture, qui porte le nom de "Madeleine".

    Désormais installés rue du Capitaine Danjou, Madeleine et Daniel Marty veillent aux destinées d'un salon de coiffure où lotions et minéraux coexistent, pour le plus grand plaisir d'une clientèle coiffée et initiée à la chose minérale. Dans le même temps, Madeleine Marty donne libre cours à un autre de ses passe-temps favoris, la collecte de fleurs, destinées à la préparation de tisanes. La lecture mais aussi le chant, en compagnie de ses amis à quatre pattes, accompagnera son quotidien.

    En 2003, Madeleine Marty quittera la maison familiale pour la maison de retraite de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, puis l'Ehpad des Hauts de Bon-Accueil où elle s'est éteinte. Au terme de la cérémonie civile célébrée le lundi 2 décembre, Madeleine Marty a été inhumée dans le caveau familial, où elle repose aux côtés de Daniel, décédé le 21 octobre 1996. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Max et Freddy ses fils, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Carnet noir

    Les Chalabrois s‘associent à la peine des familles affectées par les disparitions d’êtres chers, survenues en ces derniers jours de l'année 2013.

    Un ultime hommage a ainsi été rendu à Marie-Claire Verganzonès, enlevée à l'affection des siens le dimanche 15 décembre à l'âge de 60 ans. La cérémonie religieuse célébrée le mardi 17 décembre en l'église de Puivert, a permis à une nombreuse assistance, de témoigner soutien et sympathie à ses proches. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Richard son époux, à Vanessa et Mathias ses enfants, à ses petits-enfants, à toutes les personnes affectées par cette disparition.

    Le mercredi 18 décembre était célébrée en l'église Sainte-Cécile de Damvix (Vendée), une cérémonie religieuse à la mémoire de Ghislain Dupuy, enlevé à l’affection des siens à l’âge de 66 ans. Sincères condoléances à Reine sa maman, née Sans, à David, Marine et Sophie ses enfants, à Samuel et Chloé ses petits-enfants, à son frère Patrice.

    Le vendredi 20 décembre, le glas a sonné au clocher de l'église de Berriac, lors de la cérémonie des obsèques religieuses de Raphaël Voltes, décédé à Carcassonne à l'âge de 81 ans. Une assistance recueillie a adressé un dernier adieu au « Maçon de la Trivalle », avant son inhumation au cimetière de la Cité. Sincères condoléances à Juliette son épouse, née Sibra, à Marie, sa soeur, à Robert, Catherine et Jean-Philippe ses enfants.

  • Carmen Moralès nous a quittés

    Dad.JPGCarmen Moralès aux côtés de son époux Firmin, décédé en 2006.

    Hier matin, c'est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Mme Carmen Moralès. Dimanche, elle aurait eu 84 ans. Elle est la maman de Christian Moralès, le correspondant de notre titre dans le village. Carmen Moralès était née le 15 décembre 1929 à Ayna, un petit village situé dans la province d'Albacete, qui appartient à la communauté autonome de Castilla-La Mancha.

    A l'âge de 20 ans, elle et ses parents se sont réfugiés en France, et ici même à Chalabre, afin d'échapper à la dictature franquiste. Ils ont fait partie des longues colonnes d'exilés franchissant les Pyrénées ; un exil également connu sous le nom de "Retirada" (qui signifie "retraite" en langue espagnole).

    Quelques années plus tard, Mme Moralès a été employée dans un atelier de confection à Saint-Paul-de-Fenouillet, avant de revenir à Chalabre où elle travaillera dans l'usine de chaussures "Canat". Avec Firmin, son mari, décédé le 21 janvier 2006, ils laissent le souvenir d'un couple aimable et apprécié de tous. La cérémonie des obsèques civiles aura lieu mercredi 11 décembre à 15 h.

    En cette pénible circonstance, nous adressons nos plus sincères condoléances à Christian Moralès, à Visita, sa compagne, et à leurs deux fils, Emmanuel et Aurélien.

                        Article de Bruno Coince, rédaction de L'Indépendant

  • Emmanuel Anduze-Acher n'est plus

    emmanuel anduze-acherLe samedi 16 novembre dernier, la communauté du Kercorb se retrouvait en l'église Saint-Pierre, afin de rendre un dernier hommage au docteur Emmanuel Anduze-Acher, enlevé à l'affection des siens à l'âge de 83 ans. Né à Chalabre le 18 novembre 1929, « Manou » Anduze avait pris la succession de son père Lazare, médecin sur le cours Colbert, en 1960. En définitive, un retour à la vie civile après des études de médecine, et à la conclusion d'une période effectuée sur les hauts-plateaux du sud de la Kabylie, dans la région de Sétif, en temps qu'appelé du contingent. Intégré auprès de l'état-major de l'artillerie de la 17e Région (ALAT) durant l'année 1959, le lieutenant-médecin Emmanuel Anduze-Acher participera à des actions d'évacuation sanitaire en hélicoptère, et recevra la Médaille de la valeur militaire.

    emmanuel anduze-acherDès lors, le cabinet transféré sur le cours Henri d'Aguesseau accueillera des patients qui bénéficieront de la simplicité et de la disponibilité d'un médecin de famille exerçant sa vocation à plein temps. Poussant une porte en urgence au milieu de la nuit, en pyjama, appelé pour des convulsions, ou encore pour aider une maman, parfois deux, à mettre leur bébé au monde. Ainsi était « Manou » Anduze, médecin généraliste passionné d'obstétrique, et qui aura exercé son ministère lorsque la définition de spécialiste n'était pas encore bien claire dans le paysage médical. Il fut dans le même temps, de janvier 1964 à décembre 1993, le référent médical aux côtés des sapeurs-pompiers, signant trente années de service au sein de la caserne Jean Cabanier (photo ci-dessus).

    emmanuel anduze-acherLe 26 novembre 1993, Emmanuel Anduze avait reçu la médaille du 30e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie.

    En novembre 1993, la porte allait se refermer sur une salle d'attente désormais bien silencieuse, lorsque « Manou » Anduze décidait de se prescrire un repos tout naturellement mérité. Un temps libre qu'il mettra à profit pour continuer à assumer des responsabilités dans les instances dirigeantes de la Fnaca. Président du comité des anciens combattants d'Algérie de 1971 à 1992, secrétaire départemental de 1976 à 1984, membre du comité national de 1978 à 1981 et secrétaire régional de 1978 à 1984, il était à présent président d'honneur du comité cantonal. « Manou » travaillait actuellement sur le passé des Anduze-Acher, sa famille, aux racines profondément ancrées dans l'histoire du pays chalabrais.

    emmanuel anduze-acher"Manou" Anduze remettant la médaille de porte-drapeau, lors de la cérémonie du 19 mars dernier.

    La cérémonie religieuse célébrée sous la nef de Saint-Pierre par l'abbé Bruno Garrouste, a permis à chacun de le saluer une dernière fois, avant qu'un cortège précédé par les drapeaux de la Fnaca, de l'Amicale des sapeurs-pompiers de la caserne Jean Cabanier, de l'Union départementale des anciens sapeurs-pompiers de l'Aude, ne l'accompagne jusqu'au caveau de famille. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à son fils Jean, à Véronique sa belle-fille, à Paul son petit-fils, à toutes les personnes que ce deuil afflige.