Mercredi 2 décembre était accompagné vers sa dernière demeure, Volteïo Nogherotto, décédé à l’âge de 92 ans. Né le 12 juillet 1923 à Oderzo, dans la province de Trévise (Italie), le regretté Volteïo avait passé son enfance dans sa ville natale, avant de rejoindre le monde du travail dès l’âge de 11 ans, en qualité de valet de ferme. En 1946, il tentera avec deux amis, de franchir la frontière à pied, par le col du Petit Saint-Bernard.
Volteïo découvre alors le pays de France, et le travail de la mine, à La Grand Combe. Il part ensuite dans le Gers où il renoue avec le monde de l’agriculture, et en 1948, c’est le retour aux sources. Il épouse Marie, et tous deux rejoignent la France à Montcalm (Gard), où ils sont employés comme ouvriers dans la viticulture. Volteïo deviendra Chalabrois lorsqu’il décide de prendre la propriété de Saint-Martin en fermage, avec Fernand et Oreste ses frères. Dans l’intervalle, Volteïo et Marie voient grandir à leurs côtés, leurs deux filles, Nadia et Renée. En 1980, Volteïo prend la retraite et s’adonne à deux passions, la cueillette des champignons et la recherche des escargots. Avant que la maladie ne le prive depuis 1999, de ses sorties au grand air.
La cérémonie religieuse a été célébrée en l’église Saint-Pierre où un dernier hommage lui a été rendu, avant son inhumation dans le caveau familial où il repose aux côtés de son frère Oreste. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Marie-Thérèse son épouse, à Nadia et Renée ses filles, à son frère Fernand, à Jérôme son petit-fils, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
Lundi 24 août, un dernier hommage était rendu à Monique Rosich, née Pagès, domiciliée cours Sully, et décédée à l’âge de 83 ans. Née à Chalabre le 5 mai 1932, elle avait grandi en Kercorb, avant de faire ses premiers pas dans la vie active au sein de l’entreprise de cartonnages Franzone, rue du Pont-Vieux. Elle avait ensuite fondé un foyer avec Raymond Rosich, et tous deux étaient partis vers la Méditerranée et Canet-Plage, où Raymond allait exercer la profession de plombier. De retour en pays chalabrais, un nouvel artisan installera son atelier de plomberie dans des locaux jusqu’alors affectés au service des postes et télégraphes. Raymond et Monique signent alors un long bail associant confiance et sympathie auprès des Chalabrois, tandis que sept enfants vont grandir à leurs côtés. Profondément affectée par la disparition prématurée d’êtres chers, Monique Rosich aura su donner aux siens la force de continuer à aimer la vie.