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Carnet noir - Page 120

  • René Boussioux n'est plus

    René Boussioux 17 avril 2010.JPGLe lundi 15 décembre dernier, la communauté du Kercorb se retrouvait en l'église Saint Jean-Baptiste de Sonnac-sur-l'Hers, afin de rendre un dernier hommage à René Boussioux, enlevé à l'affection des siens à l'âge de 76 ans. Né à Sonnac le 16 mars 1938 au sein d'une famille d'exploitants agricoles, René Boussioux entretenait une passion pour le rugby et avait joué dans le groupe des copains de l'Union Sportive Chalabroise XV. Au poste de 3e ligne, jusqu'en 1966, date à laquelle il avait raccroché les crampons, puis en qualité de fidèle supporter du club et de son fils Frédéric.

    Appelé sous les drapeaux, il a vingt ans lorsque les événements d'Algérie éclatent. Après un passage à l'Ecole des Troupes Aéroportées de Pau où il reste quatre mois, il embarque pour l'Afrique du Nord. Affecté au 1er REP, il opère comme technicien radio de 1958 à 1960, du Sahara jusque sur les hauteurs de l'Atlas. En janvier 1960, il se trouve à Alger, au coeur de l'un des événements majeurs de la guerre d’Algérie, la semaine des barricades.

    De retour à la vie civile, il prend le volant d'un camion et assure collecte et livraison de lait pour la coopérative de Rieucros (Ariège). 1964 sera l'année charnière de sa carrière professionnelle, lorsque le chef de culture de l'exploitation sonnacoise, crée un verger de pommes sur les berges de l'Hers. En 1966 il unit sa destinée avec celle de Madeleine Cabrera, une jeune Chalabroise aux côtés de laquelle il va faire prospérer l'activité fruitière d'une plantation, devenue aujourd'hui Vergers de la Galante, aux destinées de laquelle veille à présent leur fils Frédéric.

    René Boussioux laisse le souvenir d'un personnage intègre, exigeant avec lui-même. Une personnalité forte qui aura forgé l'identité de la Galante, tout au long d'une existence marquée en mai 2004, par la disparition de Bruno, fils décédé à l'âge de 33 ans.

    Au terme de la cérémonie religieuse, une assistance recueillie derrière les drapeaux en berne lui a rendu un émouvant hommage, avant un dernier adieu devant le caveau familial où il repose. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Madeleine son épouse, à Frédéric et Sylvie ses enfants, à Louis son frère, à Lucette et Christiane ses soeurs, à ses petits enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    rené boussioux,sonnac-sur-l’hersEn octobre 2013, une « colle » rentrait le Merlot produit par la vigne d'Ildevert Boussioux, le père de René. Un clos familial planté en 1947, que René Boussioux avait réhabilité de 1995 à 2001.

    rené boussioux,sonnac-sur-l’hersArchives, Septembre 2010.

  • Thérèse Trujillo n'est plus

    Thérèse Trujillo.JPGLe vendredi 5 décembre était accompagnée vers sa dernière demeure, Thérèse Trujillo née Jean, décédée à l'hôpital des Hauts-de Bon-Accueil à l'âge de 90 ans. Native de Chalabre où elle avait vu le jour le 21 mai 1924, Thérèse Trujillo avait grandi cours Colbert, au coeur du café de la Paix, établissement public dont ses parents étaient les propriétaires. Attachée à son village et ses racines, elle ne quittera jamais le Kercorb, à l'exception de quelques courts séjours à Paris où Michel et Jean, ses deux enfants travaillent.

    Elle aura exercé son métier de couturière d'abord au sein des Ets Noy, avant de rejoindre l'atelier de piquage de la manufacture de chaussures Canat où elle mettra un terme à sa carrière. Militante engagée et active aux côtés du syndicat CGT, elle avait été de tous les combats, notamment dans les années 1970, lorsque se profilait le spectre des premières délocalisations industrielles. Thérèse Trujillo avait été profondément affectée par les décès de son fils Michel, disparu à l'âge de 39 ans, et de son petit-fils disparu accidentellement.

    Au terme de la cérémonie civile, et après un dernier hommage, Thérèse Trujillo a été inhumée dans le caveau familial, où elle repose aux côtés de José son époux, décédé en août 2010. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Jean son fils, et à l'ensemble de sa famille.

  • Olivier Aubert disparaît tragiquement

    olivier aubert,caserne jean-cabanier,caserne georges-gramontDimanche 14 décembre aux environs de 4 h, Olivier Aubert a perdu la vie dans un terrible accident de la route, survenu à quelques mètres de la ferme de Saint-Antoine, route de Montbel. Pensionnaire du centre de secours Georges-Gramont de Ste Colombe-sur-l'Hers, qu'il avait intégré en juillet 1991, le caporal-chef Olivier Aubert, âgé de 43 ans, avait également été trésorier de l'Amicale. Il était à présent un membre très actif de l'Amicale des sapeurs-pompiers, née de la fusion entre les centres de secours Jean-Cabanier de Chalabre et Georges-Gramont de Ste Colombe-sur-l'Hers, intervenue voici bientôt trois ans. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi 17 décembre à 15 h, à Ste Colombe-sur-l'Hers.

     

     

     

     

    Plantaurel Juin 2006.jpgLe dimanche 4 juin 2006, Olivier Aubert et les copains de l'AS Plantaurel avaient décroché la Coupe de l'Ariège face à l'US Verniolle, sur la pelouse du stade Eric Spécia à Lavelanet (3e debout à partir de la gauche).

  • Jacques Roques n'est plus

    jacques roquesJacques Roques, un homme droit et respectueux des autres.

    La nouvelle est parvenue de Carcassonne, Jacques Roques s'est éteint à l'âge de 90 ans, vendredi 28 novembre au domicile de son fils. Natif de Puivert où il avait vu le jour le 6 août 1924, Jacques Roques, enfant de chœur sur la paroisse puivertaine, avait suivi ses parents lors de leur installation à Chalabre. Il connaîtra le monde du travail dès l’âge de 14 ans, en intégrant l'effectif de l’usine Canat, et en prêtant ses services lors des vendanges familiales à Pezens.

    Lorsque le deuxième conflit mondial éclate, il prend le parti de la Résistance pour rejoindre ses futurs compagnons du Maquis de Picaussel. Aux côtés desquels, le 14 juillet 1943, il dépose une gerbe au monument aux Morts de Chalabre, alors que la milice est très présente en Kercorb (Photo ci-dessous, debout 1er en partant de la gauche). Il participera à la libération du département de l’Aude, puis s'engagera dans les rangs de la 1ère armée française, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny.

    jacques roques

    A son retour d'Allemagne et après la Libération, il épouse Juliette Bousquet, puis il relance sa vie professionnelle au sein des Docks Méridionaux. Successivement en poste à Belpech et Lavelanet, où naît en 1950 son fils Bernard, Jacques Roques ne néglige pas sa fibre sportive. Passionné de ballon ovale, il va évoluer sous le maillot du Stade Lavelanétien, de l'Union Sportive Chalabroise, et participera au " schisme XV-XIII ", intervenu en 1947. A la suite d'un différend avec le Comité du Languedoc, l'équipe chalabroise passe au Jeu à XIII, et en 1951, Jacques Roques et ses copains sont sacrés Champions de France Honneur, face à l'ENM Toulon (Photo ci-dessous). Il poursuivra sa carrière professionnelle à Pezens puis Carcassonne, mais en mars 1997, il a la grande peine de perdre son épouse Juliette. A l'heure de la retraite, il revient en Kercorb, où il retrouve ses amis d’enfance, ses compagnons d’armes, et ses chers partenaires de " l'équipe chalabroise ".

    jacques roques 

    Jacques Roques laisse le souvenir d'un homme droit, qui aura su transmettre aux siens, comment il faut savoir accepter la défaite, avoir des limites, être juste et respectueux des autres. Au terme de la cérémonie religieuse célébrée lundi 1er décembre en l'église Saint-Pierre, et sous les drapeaux en berne, un dernier hommage lui a été rendu, avant que le cercueil recouvert du drapeau national, ne soit accompagné jusqu'au caveau de famille.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à son fils Bernard, à Sébastien son petit-fils, à son arrière petite-fille, à Jeannette son amie, à sa soeur Suzanne, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    jacques roquesAvril 1999, Jacques Roques et ses compagnons de la 1ère armée française, lors de l'inauguration d'une stèle érigée à la mémoire du maréchal de Lattre de Tassigny.

    jacques roquesJacques Roques, un jour de rugby, au stade Jean de Mauléon (7e debout en partant de la gauche).