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Carnet noir - Page 112

  • Villefort : Louis Vives n’est plus

    louis vivesLe regretté Louis Vives, lors d’une intervention sur le camp d’internement de Rivel (Photo archives, Rivel Avril 2001).

    Mercredi 2 mars, un dernier hommage était rendu à Louis Vives, domicilié au Hameau de Saint-André, enlevé à l’affection des siens à l'âge de 94 ans. Natif de Limoux où il avait vu le jour le 10 janvier 1922, Louis Vives y avait effectué ses études primaires et supérieures, avant de poursuivre à l'école normale d'instituteurs de Carcassonne. Alors que le deuxième conflit mondial fait rage, il est requis pour le service du travail obligatoire et quitte la France le 22 juin 1943. D’abord affecté dans une ferme à Mauer, 25e arrondissement de Vienne (Autriche), il est transféré en novembre 1944 sur la frontière austro-hongroise, où il creuse tranchées et fortifications devant arrêter l’armée russe.

    Le 6 juin 1945, il quitte Vienne libérée et entreprend le retour au pays, via Linz, Innsbruck, l’Arlberg, puis la Suisse. Il retrouve la France à Annemasse (Haute-Savoie) le 20 juin 1945, au terme d’un an et 363 jours de déportation du travail. Profondément marqué par cette épreuve, il renoue avec la vie en se préparant au métier d’enseignant, aux côtés de MM. Salvat, Moutou et Blanc, instituteurs à Chalabre et Caudeval.

    En cette même année 1945, il fonde un foyer avec Aline Jean, une jeune Villefortoise qui va partager l’existence d’un jeune instituteur nommé à l’école de Joucou (1946), puis à Gaja-et-Villedieu (1952), et Rivel (1957), où il prendra sa retraite le 31 janvier 1977. Chevalier des palmes académiques, Médaille d’honneur départementale et communale argent, Louis Vives aura mené les fonctions d’enseignant et de secrétaire de mairie en milieu rural, apiculteur à ses heures, en parfaite harmonie avec la nature.

    Musicien passionné de musique classique, retiré à Villefort, il poursuit ses recherches sur le passé du Kercorb, et participe assidûment à la rédaction des « Murmures du Riveilhou », publication sur l'histoire locale d’un village occitan. Avec son ami Jean Tisseyre, il éditera un document rassemblant les témoignages recueillis auprès de plusieurs survivants du camp d’internement de Rivel (1940-1944), publié en 1992 dans le bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude (SESA).

    Une nombreuse assemblée réunie en l’église de Villefort, est venue saluer la mémoire de Louis Vives, dont le cercueil était recouvert, selon sa volonté, par un drapeau à trois couleurs. Confectionné pendant sa déportation en Autriche, sa combinaison de travail pour le bleu, son sac de couchage pour le blanc, et un morceau du drapeau autrichien pour le rouge, ce symbole de Liberté l'avait accompagné tout au long de son voyage de retour vers les siens. Louis Vives repose désormais dans le caveau familial, sur les hauteurs de la colline du Casteillas.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à son épouse Aline, à Paul-Louis et Claudine ses enfants, à ses petits-enfants, à ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • André Cathala n’est plus

    andré cathalaJeudi 11 février, un dernier hommage était rendu à André Cathala, décédé à l’hôpital des Hauts de Bon-Accueil, à l’âge de 80 ans. Natif de Montjardin, cadet de six garçons dans une fratrie de dix enfants, André Cathala avait grandi aux Vinsous où Marius et Marie, ses parents, étaient agriculteurs. Il résidera ensuite à la ferme de Segovent, sur les hauteurs de Chalabre, où il fera la connaissance de Denise Farré qu’il demande en mariage en 1961. Deux enfants naîtront de leur union, et la petite famille ira s’installer à la ferme des Paillous, sur la commune de Villefort.

    Ses activités auront été multiples, il est d’abord ouvrier en maçonnerie dans l’entreprise René Horte, puis il intègre la manufacture de chaussures Canat. Il s’installera au final comme agriculteur sur l’exploitation familiale, où il coule des jours heureux, entre le travail et ses passions, la chasse et la pêche. En 2000, une grave maladie le frappe, puis il a la douleur de perdre son épouse en 2005. En 2006 il entre à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, avant de rejoindre l’Ehpad des Hauts de Bon-accueil, où il s’est éteint le mardi 9 février.  

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Nicole et Jean-Luc ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à ses frères et soeurs, à toutes les personnes frappées par ce deuil.

  • Robert Bisiaux n’est plus

    Lundi 18 janvier était accompagné vers sa dernière demeure, Robert Bisiaux, décédé en son domicile du Quartier du Moulin à l'âge de 72 ans. Originaire de la région Nord-Pas-de-Calais, « Bob » était né le 29 décembre 1943 dans les corons de Wallers. Son père est mineur de fond et Robert s’épanouit au sein d’une grande famille de treize enfants. Puis il épouse Thérèse et quatre enfants vont grandir à leurs côtés. Ouvrier qualifié employé dans une entreprise productrice d’amiante-ciment, il y exercera durant vingt-cinq années, avant un licenciement économique et un nouveau départ en Roussillon. Ses compétences en qualité d’électricien, chauffagiste et peintre, lui permettent d’intégrer le lycée Ste Louise-de-Marillac à Perpignan.

    robert bisiauxLe sourire de « Bob » s’est éteint.

    Les premiers ennuis de santé se déclarent, et Robert va découvrir alors le pays audois où il rencontre Marie-Ange et fonde un nouveau foyer. Sa gentillesse et sa générosité font également le bonheur de Benjamin, Judicaëlle et Aubin. Robert est heureux en pays chalabrais où il prête ses services, s’adonne au bricolage et au jardinage. Sa joie de vivre est communicative mais ce père et grand-père aimant et tendre, vient de perdre son combat courageux contre la maladie.

    Un dernier hommage lui a été rendu en l’église St Pierre, avant son inhumation dans le caveau familial. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Marie-Ange son épouse, à Benjamin, Marie-Alice, Aubin, Judicaëlle et Corinne, Yvan et Séverine, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    robert bisiaux

    Les ailes du moulin de Robert sous la neige, en janvier 2010.

  • Carnet noir

    robert bisiauxLa cérémonie des obsèques religieuses de Monsieur Robert Bisiaux, décédé jeudi 14 janvier à l'âge de 72 ans, sera célébrée lundi 18 janvier à 14 h 30 en l’église Saint-Pierre de Chalabre, suivie de l’inhumation au cimetière du village.

    Un dernier au revoir peut lui être adressé à la chambre funéraire de Chalabre.