Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carnet noir - Page 110

  • Thérèse Trujillo n'est plus

    Thérèse Trujillo.JPGLe vendredi 5 décembre était accompagnée vers sa dernière demeure, Thérèse Trujillo née Jean, décédée à l'hôpital des Hauts-de Bon-Accueil à l'âge de 90 ans. Native de Chalabre où elle avait vu le jour le 21 mai 1924, Thérèse Trujillo avait grandi cours Colbert, au coeur du café de la Paix, établissement public dont ses parents étaient les propriétaires. Attachée à son village et ses racines, elle ne quittera jamais le Kercorb, à l'exception de quelques courts séjours à Paris où Michel et Jean, ses deux enfants travaillent.

    Elle aura exercé son métier de couturière d'abord au sein des Ets Noy, avant de rejoindre l'atelier de piquage de la manufacture de chaussures Canat où elle mettra un terme à sa carrière. Militante engagée et active aux côtés du syndicat CGT, elle avait été de tous les combats, notamment dans les années 1970, lorsque se profilait le spectre des premières délocalisations industrielles. Thérèse Trujillo avait été profondément affectée par les décès de son fils Michel, disparu à l'âge de 39 ans, et de son petit-fils disparu accidentellement.

    Au terme de la cérémonie civile, et après un dernier hommage, Thérèse Trujillo a été inhumée dans le caveau familial, où elle repose aux côtés de José son époux, décédé en août 2010. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Jean son fils, et à l'ensemble de sa famille.

  • Olivier Aubert disparaît tragiquement

    olivier aubert,caserne jean-cabanier,caserne georges-gramontDimanche 14 décembre aux environs de 4 h, Olivier Aubert a perdu la vie dans un terrible accident de la route, survenu à quelques mètres de la ferme de Saint-Antoine, route de Montbel. Pensionnaire du centre de secours Georges-Gramont de Ste Colombe-sur-l'Hers, qu'il avait intégré en juillet 1991, le caporal-chef Olivier Aubert, âgé de 43 ans, avait également été trésorier de l'Amicale. Il était à présent un membre très actif de l'Amicale des sapeurs-pompiers, née de la fusion entre les centres de secours Jean-Cabanier de Chalabre et Georges-Gramont de Ste Colombe-sur-l'Hers, intervenue voici bientôt trois ans. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi 17 décembre à 15 h, à Ste Colombe-sur-l'Hers.

     

     

     

     

    Plantaurel Juin 2006.jpgLe dimanche 4 juin 2006, Olivier Aubert et les copains de l'AS Plantaurel avaient décroché la Coupe de l'Ariège face à l'US Verniolle, sur la pelouse du stade Eric Spécia à Lavelanet (3e debout à partir de la gauche).

  • Jacques Roques n'est plus

    jacques roquesJacques Roques, un homme droit et respectueux des autres.

    La nouvelle est parvenue de Carcassonne, Jacques Roques s'est éteint à l'âge de 90 ans, vendredi 28 novembre au domicile de son fils. Natif de Puivert où il avait vu le jour le 6 août 1924, Jacques Roques, enfant de chœur sur la paroisse puivertaine, avait suivi ses parents lors de leur installation à Chalabre. Il connaîtra le monde du travail dès l’âge de 14 ans, en intégrant l'effectif de l’usine Canat, et en prêtant ses services lors des vendanges familiales à Pezens.

    Lorsque le deuxième conflit mondial éclate, il prend le parti de la Résistance pour rejoindre ses futurs compagnons du Maquis de Picaussel. Aux côtés desquels, le 14 juillet 1943, il dépose une gerbe au monument aux Morts de Chalabre, alors que la milice est très présente en Kercorb (Photo ci-dessous, debout 1er en partant de la gauche). Il participera à la libération du département de l’Aude, puis s'engagera dans les rangs de la 1ère armée française, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny.

    jacques roques

    A son retour d'Allemagne et après la Libération, il épouse Juliette Bousquet, puis il relance sa vie professionnelle au sein des Docks Méridionaux. Successivement en poste à Belpech et Lavelanet, où naît en 1950 son fils Bernard, Jacques Roques ne néglige pas sa fibre sportive. Passionné de ballon ovale, il va évoluer sous le maillot du Stade Lavelanétien, de l'Union Sportive Chalabroise, et participera au " schisme XV-XIII ", intervenu en 1947. A la suite d'un différend avec le Comité du Languedoc, l'équipe chalabroise passe au Jeu à XIII, et en 1951, Jacques Roques et ses copains sont sacrés Champions de France Honneur, face à l'ENM Toulon (Photo ci-dessous). Il poursuivra sa carrière professionnelle à Pezens puis Carcassonne, mais en mars 1997, il a la grande peine de perdre son épouse Juliette. A l'heure de la retraite, il revient en Kercorb, où il retrouve ses amis d’enfance, ses compagnons d’armes, et ses chers partenaires de " l'équipe chalabroise ".

    jacques roques 

    Jacques Roques laisse le souvenir d'un homme droit, qui aura su transmettre aux siens, comment il faut savoir accepter la défaite, avoir des limites, être juste et respectueux des autres. Au terme de la cérémonie religieuse célébrée lundi 1er décembre en l'église Saint-Pierre, et sous les drapeaux en berne, un dernier hommage lui a été rendu, avant que le cercueil recouvert du drapeau national, ne soit accompagné jusqu'au caveau de famille.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à son fils Bernard, à Sébastien son petit-fils, à son arrière petite-fille, à Jeannette son amie, à sa soeur Suzanne, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    jacques roquesAvril 1999, Jacques Roques et ses compagnons de la 1ère armée française, lors de l'inauguration d'une stèle érigée à la mémoire du maréchal de Lattre de Tassigny.

    jacques roquesJacques Roques, un jour de rugby, au stade Jean de Mauléon (7e debout en partant de la gauche).

  • Gaston Serrus n'est plus

    gaston serrusVendredi 28 novembre, un dernier hommage était rendu à Gaston Serrus, décédé à l'hôpital des Hauts-de-Bon-Accueil à l'âge de 90 ans. Issu d’une très ancienne famille chalabroise, Gaston Serrus était né le 12 mai 1924 à Toulouse, et avait rejoint Paris aux côtés de " Malou " sa grande soeur, de Marie sa mère, et de son père Charles, nommé professeur de philosophie au Lycée Louis-le-Grand à Paris, chargé ensuite d'une chaire de Logique à la Sorbonne.

    Gaston Serrus prendra ses marques dans la capitale, où il fonde un foyer en faisant la connaissance de Solange Joly, son épouse. Tous deux auront le bonheur de voir grandir trois enfants à leurs côtés. Dans le même temps, il enseigne lui aussi la philosophie, au lycée Marcelin Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), et revient très régulièrement en Kercorb, dans la maison familiale du cours Sully.

    Passionné de musique classique et d'astronomie, mordu de cyclotourisme, il consacre les vacances d'été à de grands voyages à bicyclette. Il sillonnera en compagnie de son épouse, l'ensemble des grands cols pyrénéens, au guidon de son vélo routier, vélo d'une vie. Cols de Chioula, Pailhères, Paradis ou Pradel, dont il connaissait chaque hectomètre, mais aussi balades à pied, effectuées notamment sur les sentiers menant au pic du Saint-Barthélémy. Et dont les détours vont désormais conserver le souvenir de Gaston et de Solange, décédée le 21 juin 2011.

    La bénédiction religieuse célébrée en l'église Saint-Pierre, réunissait en ce dernier vendredi de novembre, parents et amis venus lui adresser un émouvant adieu, avant son incinération. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à François, Olivier et Philippe ses enfants, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    gaston serrus