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Ecologie - Page 23

  • Débat public autour de l’éolien à Sonnac

    La rencontre avait pour but d'éclairer les habitants, avant que le dossier soit prochainement déposé en préfecture.

    387438171.jpgDaniel Lefebvre, porteur du projet avec Daniel Torres.

    Vendredi 20 novembre, la salle des fêtes de Sonnac sur l'Hers accueillait une réunion publique organisée à l'initiative de Daniel Lefebvre et Daniel Torrès, maires de Sonnac et Corbières. Objectif annoncé, éclairer la lanterne des habitants du Chalabrais et du Val d'Ambronne, après la décision prise par les élus de ces deux communes, de solliciter l'implantation d'une zone de développement de l'éolien (ZDE). Présent à leurs côtés, Paul Neau représentant le bureau ABIES de Villefranche de Lauragais, spécialisé dans l'étude de l'impact sur l'environnement des parcs éoliens. Ce dernier allait développer les résultats d'une enquête ciblant toutes les caractéristiques de la « ZDE du Chalabrais, communes de Corbières et Sonnac sur l'Hers », sur laquelle devraient être érigés dix-huit aérogénérateurs, six à Matou (commune de Sonnac) et douze à Corbières.

    En partant d'un principe acquis, les réserves en énergie fossile sont limitées, et en faisant remarquer que « la notion de beau est subjective », Paul Neau allait exposer les critères ayant déterminé le choix des zones potentielles de ZDE, représentant une surface de 497 ha sur le nord-est du canton de Chalabre, aux abords du Pic de Balaguier. Un exposé très précis au terme duquel le débat allait très vite s'instaurer, entre partisans du projet, et les opposants, représentés par l'association le « Cri du vent » et son président Jean-Louis Patisson, animateurs d'une manifestation cantonale le 19 septembre dernier.

    Sonnac Eoliennes I.jpgLe projet de ZDE mobilise le canton du Chalabrais.

    Echanges de vues qui ont confirmé la complexité de la situation : quelles sources d'énergie pour le futur ? Faut-t-il industrialiser les campagnes, au risque de leur faire perdre leur authenticité ? Présent dans l'assistance, Jean-Paul Peyrade scientifique et universitaire a apporté de l'eau au moulin des opposants à la ZDE, soulignant entre autre les vices cachés d'une énergie dont l'impact sur l'environnement doit être pris en considération avant qu'il ne soit trop tard, relevant au final les avantages établis du solaire sur l'éolien. Jean-Luc Bénet dénonçait quant à lui les vices de forme d'une étude réalisée à partir d'un « épicentre »  établi sur la commune de Chalabre, alors que le périmètre cerné par le bureau ABIES se trouve dans une vallée voisine de celle du chef-lieu de canton. La formulation « ZDE du Chalabrais, communes de Corbières et Sonnac sur l'Hers » semble donc erronée, comme l'avait fait remarquer Monique Le Minez, maire de Peyrefitte du Razès en tout début de séance.

    Le débat prenait fin sur un indéniable statu quo, quant au dossier de la ZDE de Corbières et Sonnac sur l'Hers, il devrait être prochainement déposé en préfecture de Carcassonne, où son avenir sera scellé. 

     

  • Comité de suivi pour la charte forestière du Chalabrais

    Lundi 12 octobre dernier se réunissait le comité de suivi de la charte forestière du Chalabrais. Un neuvième rendez-vous pour ce groupe de travail composé des principaux partenaires, élus, techniciens et financeurs, dont le rôle est de fixer les orientations de la charte et de s'assurer de son bon fonctionnement. La Direction départementale de l'équipement et l'agriculture, le conseil régional du Languedoc-Roussillon, le conseil général de l'Aude, les élus du Chalabrais, le centre régional de la propriété forestière de l'Aude (CRPF), l'Association des forestiers de l'Aude et l'ONF étant les acteurs les plus présents et actifs en faveur de la C F C.

     L'ordre du jour portait sur les actions du CRPF pour la desserte et le foncier : quatre projets communaux et intercommunaux ont été étudiés et pourront être mis en oeuvre par les maîtres d'ouvrage communaux concernés sous certaines conditions.

    ChFoCh.jpgLe potentiel forestier du Chalabrais est sous valorisé.

    Les actions en cours pour 2009 ont été listées, il s'agit de travaux sur les plans simples de gestion pour une gestion forestière accrue et de qualité, et du travail avec les professionnels du bois sur la qualité du hêtre pour démontrer que cette essence peut avoir des débouchés locaux intéressants. Il apparaît en effet que le potentiel forestier du Chalabrais est sous valorisé. Enfin, la promotion du bois énergie en tant qu'énergie renouvelable disponible localement sous forme de bûches ou de plaquettes forestière, et la promotion du bois dans la construction pour une meilleure information des diverses possibilités offertes par ce matériau. D'autant que son utilisation sera grandissante dans le futur, aux vues des préconisations énergétiques du département, de la région et de l'État.

    Pour 2010, les orientations envisagées laissent présager d'une année placée sous le signe du bois bûche. Il s'agirait de promouvoir le chauffage au bois, d'améliorer la récolte et ses procédés, et d'effectuer un grand événement estival sur le bois, la forêt et la chasse. Pour plus d'informations, il est recommandé de consulter le site www.coopcft.org ou de contacter Sébastien Irola au 04 68 69 21 94.    

  • Le projet éolien à Sonnac et Corbières inquiète

    Le projet d'un parc éolien sur les hauteurs du Val d'Ambronne provoque une salve de protestations de la part des habitants et des élus. Eolien ter bis.jpg

    «Préservez nos paysages», «Ce n'est pas de l'écologie mais du business», «Oui à l'énergie solaire individuelle», «Vive le Kercorb libre, les promoteurs éoliens dehors», «L'éolien tourne au saccage de la nature», «Un pays sage respecte ses paysages». Tels étaient quelques uns des slogans que l'on pouvait lire samedi 19 septembre sur la petite place de Sonnac sur l'Hers (photo ci-dessus) où l'association « Cri du Vent » avait donné rendez-vous à ses membres, pour une manifestation visant à dénoncer la création d'un parc éolien sur les hauteurs du Val d'Ambronne. Un rassemblement qui n'avait pas été programmé par hasard devant la mairie de Sonnac puisque Daniel Lefebvre, maire de la commune, s'est positionné en faveur du projet, soutenu par l'ensemble de son conseil municipal, avec leurs homologues de Corbières.

    Eolien bis.jpgPrès de deux cent opposants étaient ainsi réunis, motivés par un seul et unique objectif, « mettre en avant les vices cachés d'une énergie à l'image vertueuse mais dont les impacts sur l'environnement ne sont pas négligeables ». A la faveur d'une prise de parole sur le perron de la mairie, Jean-Louis Patisson président du « Cri du Vent » dressait l'inventaire des conséquences économiques et écologiques d'un plan qui prévoit l'installation de 18 aérogénérateurs de 74 m de haut, ancrés sur des socles de 1500 tonnes de béton et 60 tonnes de ferraille (6 à Matou, commune de Sonnac et 12 à Corbières). Il dénonçait également la position de certains élus, « qui hier encore accompagnaient avec enthousiasme les projets de tourisme rural, et qui sont aujourd'hui prêts à  transformer le territoire en zone industrielle éolienne ».Eolien.jpg

    Daniel Lefebvre soutenu par les conseillers municipaux élus, était présent parmi les manifestants armés de panneaux aux messages explicites. Une présence symbolique et sans prise de parole, pour un premier magistrat déterminé à ne pas faire l'impasse sur l'apport financier généré par la mise en service de cette « Zone de Développement Eolien ». Projet que la majorité des délégués de la communauté de communes du Chalabrais n'a pas accepté, à l'issue d'un vote en assemblée générale. La demande de compétence pour la gestion des énergies renouvelables a ainsi été mise en minorité, car elle sous-entendait la création de cette ZDE à l'échelon cantonal. Pour l'heure donc, seules les communes de Sonnac et Corbières restent favorables à l'installation de ce parc éolien.  

    Au terme de son intervention, Jean-Louis Patisson rappelait que l'action de « Cri du Vent » ne se résume pas une opposition aux énergies renouvelables mais est essentiellement une réaction face aux initiatives d'industriels issus du domaine privé, ERDF n'étant en aucun cas maîtresse d'ouvrage. Il invitait ensuite les manifestants à rejoindre le chef-lieu de canton, en cortège, encadré par la gendarmerie nationale et ouvert par les maires et conseillers, Yvette Canet (Gueytes et Labastide), Monique le Minez (Peyrefitte du Razès), Gérard Joulia (Courtauly), Paul Coëffard (vice président de la CCC et adjoint de Gueytes), Henri Tisseyre (Lignairolles), Jean Roman (Monthaut) Jean Beaudeuf (Pomy) et encore Jean Huillet (maire de Camon) ainsi que des conseillers des communes de Saint-Benoît et Roumengoux.

    Dans un climat bon enfant (cf photo ci-dessus), près de 180 personnes ont investi la départementale 16 afin de rallier Chalabre et son marché, avant une halte finale sur le Cours d'Aguesseau, face à l'Office de Tourisme du Quercorb. Une dernière intervention de Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet clôturait cette journée de contestation, qui met plus que jamais en lumière la complexité de la situation : quelles sources d'énergie pour le futur ? Faudra-t-il prendre le risque d'industrialiser les campagnes et leur faire perdre du même coup toute leur authenticité ? Samedi en Val d'Ambronne et Kercorb, le front du refus a forci, et l'éolien n'a pas échappé au vent des critiques.

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        Le cortège encadré par la gendarmerie nationale et ouvert par les élus du canton, entame la marche vers Chalabre.

    Note au lecteur : Les chiffres concernant le nombre des éoliennes et leur dimensions ont été modifiés, par rapport à l'article paru dans l'édition papier de L'Indépendant du 22 septembre.

  • L’opération « Foyers témoins » a pris fin

    « Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas ». C'est à partir de cette évidence que l'Adème et le conseil général de l'Aude ont soutenu récemment une opération « Foyers témoins », dans le cadre de la campagne nationale « Réduisons vite nos déchets, ça déborde ». En France 11 milliards d'euros sont dépensés chaque année pour la gestion des déchets. Plus de la moitié de cette somme émane des collectivités. Pour exemple, la communauté des communes du Chalabrais a perçu 328 000 euros en 2007 pour l'enlèvement de 982 500 tonnes d'ordures ménagères, soit 33 centimes d'euro par kilo (compte-rendu CCC du 28 mai 2008).

    Certes la mise en place du tri sélectif a grandement diminué le poids des poubelles mais une solution pour la réduction des déchets ultimes (non recyclables et non compostables) reste à trouver. Cinq cantons de l'Aude dont celui de Chalabre ont participé à cette expérience, le but étant d'accompagner, en partenariat avec les organisations d'éducation à l'environnement locales, les foyers prêts à essayer de réduire leurs déchets. Dix foyers du canton dont deux de Chalabre ont joué le jeu sur une période de trois mois, invités à peser tous leurs déchets, à travailler ensemble en adoptant de nouveaux gestes, à encourager à l'action autour de soi après avoir prouvé qu'une réduction est vraiment possible. Ainsi l'un des deux foyers chalabrois a diminué sa production de déchets de papier de 81%, le deuxième a réduit le poids de ses déchets ultimes de 16% et ses déchets papiers de 29%.

    Le projet suivi  localement par l'association Eco-Citoyenneté basée à St-Jean-de-Paracol a conclu que trois gestes sont essentiels et ont un impact conséquent : composter tout ce qui peut l'être, afficher son refus de la pub, boire l'eau du robinet. Certains comportements au quotidien ont un résultat limité mais éviter les sacs de caisse en plastique et les piles non rechargeables, préférer les produits d'entretien et de soin plus respectueux de l'environnement sont des gestes qui aident grandement à diminuer la pollution du sol et de l'eau.

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    Pour tout renseignement, contacter l'association Eco-Citoyenneté  au 04 68 20 97 15 ou par courrier électronique à l'adresse eco-citoyenneté@wanadoo.fr