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Ecologie - Page 19

  • Un vent force 29, pour les anti-éoliens

    cri du vent,jean-luc bénet,zde montjardin-corbièresEn septembre 2009, une manifestation au départ de Sonnac vers Chalabre, avait rassemblé près de deux cent opposants.

    Face à l’évolution des projets éoliens dans le canton du Chalabrais, et la volonté des maires de Corbières et Montjardin de maintenir une demande ZDE regroupant neuf éoliennes à Montjardin, et quinze éoliennes à Corbières, l’association « Cri du vent » a décidé d’organiser une manifestation le samedi 29 septembre.

    Le rendez-vous est fixé à 9h à l’ancienne gare SNCF de Chalabre (direction route de Sonnac-sur-l’Hers). Un défilé partira à 10h pour rejoindre Montjardin à pied ou en voiture, en empruntant la route départementale. Une délégation de plusieurs maires en écharpe tricolore ouvrira le défilé.

    L’association « Cri du vent », qui se bat depuis quatre ans, contre l’implantation d’éoliennes industrielles dans le pays chalabrais et le Val d’Ambronne, estime que le projet combattu se trouve aujourd’hui à un moment clef. En effet, le dossier de ZDE de Corbières et Montjardin a été déposé le 9 août 2011 et est en cours d’instruction. Comme l’indique Jean-Luc Bénet, président de l’association (photo ci-dessous), « Nous nous refusons à accueillir des éoliennes de 150 m de haut dans nos paysages, et nous ne pouvons laisser deux communes de notre canton, saccager notre territoire au détriment de toute une communauté.  Il faut que le préfet constate que la population locale ne veut pas d’éoliennes, et qu’elle refuse la ZDE pour Corbières et Montjardin ».

    cri du vent,jean-luc bénet,zde montjardin-corbières

    Un appel est ainsi lancé en direction des citoyens opposés à l’alternative éolienne, invités à se mobiliser nombreux, afin de « prendre part à un rassemblement qui soit l’expression d’une démocratie dans laquelle il est permis de dire non ».

  • L'éolien fait débat même le dimanche

    L'association "Le cri du vent" a sensibilisé les chalands du vide-greniers.

    cri du vent,jean-luc bénet,éolien montjardin et corbièresJean-Luc Bénet (à gauche) a succédé à Jean-Louis Patisson à la présidence du Cri du vent.

    Dimanche 5 août, à la faveur d’un nouveau vide-grenier organisé sur les boulevards de la cité, un stand dressé sur le cours d’Aguesseau attirait particulièrement l’attention. L’occasion pour Jean-Luc Bénet, président de l’association le « Cri du vent », de sensibiliser le chaland sur le projet de parc éolien engagé sur les deux points culminants du Kercorb, par les communes de Montjardin (9 éoliennes) et Corbières (12 éoliennes).

    Et de préciser que l’action du « Cri du Vent » ne se résume pas à une opposition aux énergies renouvelables, mais est essentiellement une réaction face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé. Comme mentionné sur des panneaux particulièrement explicites, les membres du « Cri du vent » ont écrit : "Oui au petit éolien, aux toitures photovoltaïques, au bois-énergie, à l’isolation des habitations, des locaux commerciaux et des bureaux", mais disent résolument "Non à l’éolien industriel".

    Côté chiffres, et après le retrait définitif de Sonnac-sur-l’Hers, intervenu au printemps 2011, les deux périmètres actuellement en cours de validation représentent 359 ha (40 % du territoire communal) et une puissance maximale de 31 MW pour Corbières, 61,5 ha (4,4 % du territoire communal) et une puissance maximale de 29 MW pour Montjardin.

    « Un pays sage respecte ses paysages » pouvait-on lire entre autres slogans avancés par les participants à une première action menée en 2009. A terme et d’ici à 2020, plus de 140 éoliennes devraient tourner sur une zone allant de Chalabre à Mirepoix. Comme l’explique Jean-Luc Bénet, « certains élus sont en train de vendre notre pays à un promoteur d’éolien industriel ». Il invite donc les personnes qui souhaitent exprimer leur opposition à ces projets, à participer à la grande manifestation qui aura lieu le samedi 29 septembre prochain. Et d’ajouter un mot de la fin certainement provisoire : « Les moulins à vent existaient bien avant le XVe siècle, et si l’éolienne était utile et efficace, Léonard de Vinci l’aurait inventée »

  • Une cinquantaine de truites mortes dans le canal

    Phénomène naturel ou acte de malveillance ? Les prélèvements d'eau effectués samedi sont en cours d'analyse.

    Truites Mamet Juin 2012.jpgAucune truite n’a survécu au phénomène encore non expliqué.

    Une très désagréable surprise attendait Joseph Mamet en ce samedi 30 juin, avec la découverte d’une cinquantaine de truites arc-en-ciel, flottant à la surface du canal qui jouxte la maison familiale de Lescale. Cette ancienne voie d’eau longe la route départementale 620 et fournissait autrefois la force motrice nécessaire aux turbines de l’industrie chalabroise.

    Seulement des truites     Asséché depuis des années, le chenal avait été récemment transformé en bassin à poissons sur une longueur voisine de 200 mètres par Joseph Mamet. Régulièrement alimenté en eau courante par le biais de pompes qui préviennent toute stagnation, cette réserve héberge carpes, truites et autres poissons rouges. A l’évidence, seules les truites ont fait les frais d’un changement soudain, intervenu au cours de la nuit. Dans l’urgence, Dédou Mamet a opéré un rapide transfert des espèces encore en vie vers un autre bassin. Face à un tel phénomène, nombre d’interrogations se posent : les truites ont-elles été victimes d’une chute brutale des températures, ou bien d’un acte malveillant ? Pour l’heure, les eaux du canal qui ont fait l’objet de prélèvements, sont en cours d’analyse, afin de déterminer la cause exacte de ce désagréable incident. 

    dédou mamet,truites arc-en-ciel

  • Une chaudière avant l’hiver pour le collège

    collège antoine-pons,chaudière à boisLe démarrage du chantier, sous le préau du collège Antoine-Pons, est effectif.

    Après la rénovation du gymnase municipal, terminée tout dernièrement, les abords du collège Antoine-Pons accueillent un nouveau chantier. Ce dernier va permettre l’installation d’une nouvelle chaudière, dont la mise en route devrait être effective avant les premiers froids. Dans le cadre du projet de chaufferie bois, présenté en octobre 2010 et inscrit dans le projet « Audevant » initié par le Département, cette réalisation permettra de chauffer également le groupe scolaire Louis-Pergaud (écoles primaire et maternelle).

    Comme le précise Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton, « L'installation de la plus grande chaudière dans le plus petit collège de l'Aude, est une opération innovante et une grande chance pour le canton. Ces travaux d'un montant de 414.000€ sont entièrement financés par le Conseil Général de L'Aude ». Accompagné par Marie-Thérèse Roque, principale de l’établissement,  Jean-Jacques Aulombard est venu sur le chantier, constater l'avancement des travaux qui seront achevés avant l'hiver prochain.