L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 25 juillet 1997.

Les randonneurs du Kercorb font une pause au pied de la cascade de Gavarnie (photo archives, Juillet 1997).

Le nez pointé vers le ciel, les marcheurs ont posé les sacs à dos afin de mieux admirer celui qui se dresse dominateur au-dessus des murailles de calcaire ocre du cirque de Gavarnie. Première merveille aux portes naturelles et sauvages de l’Espagne, se dresse le majestueux pic de Marboré. En imaginant cinq tours Eiffel posées l’une sur l’autre, nos Chalabrois pris de vertige tirent au plus vite de leurs sacs, les provisions qu’ils n’ont pas commis l’erreur d’oublier au gîte de Villelongue. Très vite chacun retrouve ses marques, et vérifie par la même occasion, combien le vin se bonifie en altitude. Après une approche touristique sous les embruns de la grande cascade de Gavarnie, haute de 422 mètres, les randonneurs du Kercorb mettent le cap sur le col des Tentes via le col de Boucharot. A peine arrivés au pied de la fameuse Brèche de Roland, le son d’une cabrette va leur parvenir, qui semble arriver du fond des gorges de Luz-Saint-Sauveur. Sont-ils grisés par une atmosphère pauvre en oxygène, ou bien entendent-ils réellement les accords de Sophie Jacques de Dixmude, qui répète pour un des spectacles du festival en plein air de Gavarnie ?

La fin des haricots

(3e couplet,ici, la main du bourreau)

Air connu

Il est grand temps de rentrer vers les Moulin d’Isaby où la nuit ne manquera pas d’être douce et réparatrice. Avant de quitter les Hautes-Pyrénées, les marcheurs chalabrois prendront congé de Janine, sympathique hôtesse des lieux, en la remerciant pour son accueil chaleureux. Gavarnie et Pays Toy ont conquis les Chalabrois qui adressent également un salut amical vers Pierrefitte-Nestalas, où Anne-Marie et Gérard cultivent également l’art de l’hospitalité.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 24 juillet 1997.

Jusqu'au lac de Loudenvielle, Monique, Patrick, Eric, Jean, Francis et Christian ont porté les couleurs du Kercorb, au milieu des 6 500 cyclos engagés (photo archives, Juillet 1997).

Samedi 12 juillet, 6 h du matin, le château du bon roi Henri IV dort encore dans la brume. A ses pieds, telle une armée d’assiégeants harnachés et casqués, une masse multicolore investit Pau et ses avenues. L’instigateur de la poule au pot dominicale n’a pourtant rien à craindre, cette troupe que l’on distingue à peine dans le brouillard est des plus pacifique, mais néanmoins très concentrée. C’est dans cette atmosphère surréaliste que le départ de la 5e  édition de l’Etape du Tour organisée par le mensuel Vélo Magazine sera donné au petit jour, pour 6 500 cyclos amoureux de Pyrène et de ses cols de légende. Présents au sein de cette paisible armada, les six membres du Cyclo Club Chalabrois qui s’étaient proposés de rallier Pau à Loudenvielle ont finalement réussi dans leur tentative, ramenant en Kercorb une foule de souvenirs et ce au terme d’une expérience qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

S'extraire du Tourmalet, fondre sur Arreau, et attaquer Aspin

Les ascensions successives des cols du Soulor, Tourmalet, Aspin et Val-Louron Azet ont bien sûr éprouvé les représentants chalabrois, soulagés d’apercevoir au terme de 180 km d’une chevauchée qui ne fut pas toujours fantastique, le magnifique plan d’eau de Génos-Loudenvielle. Félicitations à Monique et Patrick Rault, Eric Fayet, Jean Navarro, Francis Amouroux et Christian Moralès, lesquels ont porté sur plus de 4 200 mètres de dénivelés, les couleurs du Kercorb.

Samedi prochain, les CCC sortiront en famille, pour une nouvelle escapade pyrénéenne, versant espagnol cette fois. Départ depuis Ax-les-Thermes vers le Port d’Envalira, Andorre-la-Vieille, La Seo de Urgel et le parc national d’Aigues-Tortes. Le repos est prévu à Sort (Espagne), avant un nouveau départ dimanche matin vers le Port de la Bonaigua et Baqueira, le retour au pays s’effectuant par Saint-Béat et le col des Ares.     

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 21 juillet 2007.

Après 2005, les partenaires de Mathias Verganzonès ont doublé la mise (Photos archives, Juillet 2007).

La troisième édition du Challenge Bruno-Danjou disputée dans le cadre de la fête des rues, réunissait sur le stade Lolo-Mazon, douze équipes venues en Kercorb afin de succéder à la formation de Villefranche-de-Lauragais. Deux poules de six équipes étaient en lice, les quatre premiers qualifiés pour les quarts de finale d’un tournoi au flag de très haute tenue. Sous la direction du comité d’arbitres officiels emmené par Jean-Luc Rebolal, 150 compétiteurs se sont livrés aux combinaisons initiées par les Allabert, Authier, Baby, Borios, Dumas, Pirovano ou Portolan.

Bien sûr les joueurs de l’USCK ne seront pas en reste, tout comme les sapeurs sans reproche du centre de secours Jean-Cabanier, ou encore les invités surprise du Broc, équipe en fin de tournée, épuisée par la gestion fantaisiste du décalage horaire. Félicitations tout de même aux hommes du trio Doumé-Gégé-R. Malone, laminés par les « Mercenaires » de Mathias Verganzonès qui décrochent le jackpot au finish, face aux jeunes talents du RPO (Rugby du Pays d’Olmes) emmenés par Paul Franzone.

La remise des prix effectuée aux bons soins d’Olivier Carbonneau sur le podium du Cours Sully allait engendrer ovations et autres « olas », à la conclusion d’une édition 2007 marquée par le beau jeu et le respect mutuel des compétiteurs. Les amateurs de « rugby flag » ont à présent rendez-vous cet après-midi à 16 heures, au stade Lolo-Mazon, pour la troisième édition du Bouclier Raymond-Fort, dans le cadre des grandes fêtes du Cazal. 

A la sortie du Cours Sully, Hugo Houle est calé dans la bonne échappée.

La fête attendue sur les cours ce mardi 19 juillet a permis de renouer avec la magie du Tour de France, les Chalabrois et une foule aux couleurs anglophones ne voulaient rien manquer du spectacle. Fantaisie et originalité étaient bel et bien au rendez-vous et il était un peu moins de 14 h lorsque le Français Alexandre Gougeard franchissait en solitaire le pont du Blau. Très bientôt rattrapé à la frontière… entre Aude et Ariège, par un mini peloton d’échappés dans lequel figurait le Canadien Hugo Houle, futur vainqueur sur la ligne d’arrivée à Foix.

 Mains sur les poignées de frein pour le maillot vert,...

... mais la photo reste floue  

Le groupe dans lequel s’étaient également glissé le maillot vert de Wout Van Aert et le maillot à pois de Simon Geschke profitait de son billet de sortie pour filer vers la Charmille et la vallée du Vicdessos. Le reste allait être affaire de costauds, mais à Chalabre, placée à 48 km seulement du départ de Carcassonne, le Tour venait de passer, comme un éclair, sous les encouragements d’un public subjugué par la formidable parade des géants de la route. Comme d’habitude le spectacle aura été bien trop court, la faute à la détermination de 147 champions qui bien avant d’entrer à Chalabre, avaient succombé à l’appel des sirènes du Port de Lers et du Mur de Péguère.

Bien sûr, la caravane avait comblé petits et grands, le tout dans une débauche de publicités s’engouffrant têtes baissées dans la rue du Pont-de-l’Hers, comme s'il s'était agi de saluer les réclames pour Dubonnet, Quinquina ou Forvil, leurs illustres aïeules. Au terme d'un bel après-midi sous le soleil, et d'un spectacle palpitant, les clameurs se sont tues sur les cours. Retour au silence, propice à la réflexion, avec une pensée pour Pierre Dac qui était dans le vrai lorsqu'il avait déclaré : « Sans l'invention de la roue, les coureurs du Tour de France seraient condamnés à porter leur bicyclette sur le dos ». Merci le Tour de France,… et à bientôt ?

Passé en tête à Chalabre, Alexandre Gougeard termine 73e à Foix, à 22’ du vainqueur

La bonne journée de Simon Geschke, porteur du maillot à pois

Arrivée imminente du peloton, sous les caméras de l'hélico de France Télévision

Les Inéos, avec Tom Pidcock (2e) et Geraint Thomas (4e)

Peloton groupé avec le maillot blanc Tadej Pogacar

Heureusement, le virage du Pont du Blau a été négocié sans aucun problème

No comment

L'Ariège n'est plus très loin

Les services de l'Equipement attendent un dernier feu vert pour rendre la route à la circulation