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fêtes du cazal - Page 9

  • Le « Bouclier Raymond-Fort » est parti à Montpellier

    Bouclier RF 2011.jpgVIIe édition réussie pour José, Titou, Serge et Alice, fidèles au rendez-vous du souvenir.

    En présence d’un beau soleil revenu, émotion et beau jeu étaient réunis tout dernièrement entre les pagelles du stade Lolo Mazon, à l’occasion du traditionnel match de rugby organisé pour l’attribution du « Bouclier Raymond Fort ». De l’émotion, quand les Badalucs et leurs invités se sont inclinés à la mémoire du défunt président, en présence d’Alice et de ses filles. De l’émotion encore, lorsque le souvenir des anciens récemment décédés, Maurice Hygounet et Roger Raynaud a été évoqué. De l’émotion toujours, durant la minute de recueillement observée par les joueurs et les nombreux spectateurs, à la mémoire de Jean-Claude Sicre, disparu le 4 juillet dernier.

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    Le beau jeu était aussi au rendez-vous lorsque les deux sélections se sont affrontées sur une pelouse parfaite, avec un résultat final mettant dos-à-dos ou presque, les Badalucs et l’équipe du Président. En l’absence cumulée d’Arnaud Molini et de Joël Laffite, réquisitionnés par l’ami Richard pour la « mounjetado » du soir, les Badalucs ont joué cartes sur table en envoyant les gros devant. Composée d’un éventail des « Cissous Boys» de Montpellier, des campeurs de St Jory et de Chalabrois sélectionnés entre le guichet et la buvette, l’équipe du Président a rapidement pris ses marques en privilégiant les longues chevauchées de trois-quarts. Pour le plus grand plaisir des aficionados rassemblés à distance raisonnable de la guinguette tenue par Christine et Sophie.

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    Plusieurs essais de belle facture seront proposés aux officiels du club de la « Ressègue » (photo ci-dessus), hélas autant donner de la confiture à des cochons, trop occupés à pointer ballons tombés ou passes dans les chaussettes. Côté Badalucs, Olivier Carbonneau mettra ses adversaires dans les fraises et ira aplatir un essai, au terme d’une double accélération et d’un pas de l’oie. Souvent sollicité, Jeff Toustou remontera lui aussi de précieux ballons. En face, les postures chaloupées de « Tchicho » Canal perturberont souvent la défense inversée du duo Babou-Sanchez. De même que le jeu développé par les « Cissous » (photo ci-dessous), aura rappelé les meilleures années en bleu et blanc de José Sanchez, président des Badalucs. Le tout arbitré par Christian Laffont et Romain Sicre, préposés au sifflet et à la hauteur.

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    La remise des récompenses permettra à Serge Murillo, ambassadeur des années 1970, de remettre un bouquet de fleurs à Alice, et le Bouclier Raymond Fort aux visiteurs héraultais (photo ci-dessous). Prélude à une soirée festive et gastronomique qui commencera avec un apéritif offert par l’ami Francis. Le tout dans un déploiement de partitions fournies par l’OPVC, la fanfare Tarabrass et les percussions de Tonton Kéké.

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    Cet article s'inspire d'un texte écrit par Philippe Cnocquart.

    Un album-photos Bouclier Raymond-Fort 2011 a été mis en ligne.

  • Visages d'hier

    Visages entrevus derrière le comptoir du café de la Paix, tel qu'il était voilà plus d'un demi-siècle. Les habitués du "café Ferrand" s'y retrouvaient avec un plaisir renouvelé, accueillis par Marie Ferrand et sa petite famille. La photo de l'équipe chalabroise, championne de France en 1951, face à l'ASM Toulon XIII, trônait en bonne place.

     

    café de la paix,fêtes du cazalDe gauche à droite, François Sanchez, Marie Ferrand, Monique, Maryse, Fernande et Lucien Papaïs. Debout sur un tabouret, la petite Viviane Papaïs. 

     

    Plusieurs années avant que les Badalucs n'établissent leur bulletin de naissance, une joyeuse équipe célébrait déjà Ste Marie-Madeleine. A la faveur d'un succulent méchoui, les membres du bureau de l'USC XV se retrouvaient chaque année sur la commune du Cazal. 

    café de la paix,fêtes du cazalEn 1970, la belle équipe était composée de René Huillet, Pierrot Olivé, chef-cuisinier, François Sanchez, Guy Garros, Jean-Claude Cazettes, Raymond Fort, Antoine Escande, Pierre Sancho.

     

                               Un grand merci à Francine Sanchez Gayet, pour ces photos.

  • Au Cazal en juillet, fais ce qu’il te plaît

    fêtes du cazalEn attendant les haricots.

    Le rendez-vous festif célébré sous la protection de Ste Marie-Madeleine aura cette année encore enflammé la petite cité du Cazal, commune libre fièrement juchée à 385 m d’altitude. Dès le vendredi soir, une classe entière de gais retardataires laissait éclater sa joie sur les boulevards, à l’annonce de grandes vacances enfin accordées. Maître Jean et son expérience allaient contenir l’énergie de jeunes écoliers un peu trop enclins à disperser leurs efforts. Il n’était pas encore l’heure d’interpréter les Allobroges ou la Frileuse, mais à l’heure dite et toujours en musique, la classe verte réintégrait la banlieue sud de la capitale du Kercorb. Le moment était venu pour DJ Sylvain de remettre le son, en direction d’une esplanade comble, tandis que les poules de Richard essayaient de trouver leur premier sommeil. 

    Une brève accalmie allait suivre et samedi matin, chacun avait l’impression que le soleil s’était levé plus tôt que d’habitude. La préparation de la « mounjetado » du soir entrait alors dans sa phase critique, avant que le peloton chamarré du « Vélib Tour » ne vienne disputer le sprint autour d’un mât de cocagne tricolore. En bas sur la pelouse de Lolo Mazon, d’autres préparatifs allaient bon train, sous la responsabilité de Titou et Didier, garants de la réussite de cette grand-messe du rugby chère au coeur des Badalucs.

    fêtes du cazalDiscrète mais tout aussi organisée que les « Festejaïres del Cazal » , la planète bleue alignait ses révolutions autour de l’astre solaire, si bien que l’heure de goûter les haricots de Richard arrivait sans crier gare. L’alerte avait pourtant été donnée par une armada de musiciens autorisée à mettre le feu, tout près du lavoir, sécurité oblige. Les lampions allaient s’allumer un à un, tandis que 448 convives dépliaient leurs serviettes dans un magnifique mouvement d’ensemble rodé depuis bien longtemps. Prélude à un feu d’artifice gastronomique tiré depuis les marmites de Richard, efficacement épaulé cette année par Arnaud et Joël, deux chefs en devenir. Insensibles à un ciel vidé de ses étoiles, les convives plébisciteront une fois encore le tour de main du trombone préféré de Marie-Pierre, qui fêtait en ce week-end dédié au souvenir de Marie-Madeleine, quinze années d’exercice aux fourneaux. L’ouverture du festival off intervenait autour de minuit (ci-dessous, photo Maryvonne Poirier), au grand dam du renard, désarmé face à des poules aux yeux grands ouverts. Félicitations aux « Festejaïres del Cazal » et à leurs cadets, qui après avoir présenté leurs lettres de motivation dans les délais, ont satisfait haut la main à l’examen de passage.

    fêtes du cazal

  • Bouclier Raymond Fort : Une superbe fête, à la puissance deux

    Jubilé Francis.jpgChacun a gardé le rugby au coeur.

    Le stade intercommunal a réuni une belle et joyeuse chambrée en ce samedi 24 juillet, date de la VIe édition du Bouclier Raymond Fort. Ce rendez-vous dédié à la mémoire du regretté président de l'USC XV des années 1970, portait cette fois un cachet confidentiel, comme si chacun des participants avait été invité à garder un secret. En réalité, l'intermède sportif inséré dans le programme des fêtes du Cazal aura aussi permis d'offrir une belle surprise à Francis Amouroux, sportif émérite crédité d'un demi-siècle de complicité avec le ballon ovale.

    Grand instigateur de ce jubilé, Thierry Cnocquart avait mis en place un protocole réglé au millimètre afin que l'ami Touste puisse voguer de surprise en surprise. L'émotion allait de fait monter crescendo au fil de l'événement, en présence de Roger Raynaud, doyen du club. Après avoir salué Alice Fort marraine de la manifestation entourée de ses filles, Titou appelait le sociétaire des clubs du Pays d'Olmes et du Chalabrais. Ainsi commençait un bel après-midi d'hommages unissant souvenir et amitié, auquel Maryse était intimement associée.

    Touste Blog.JPGUne belle surprise attendait Francis Amouroux.

    Le stade Lolo Mazon aura ainsi offert la superbe image d'une fusion inter générations, Bernard, Puce ou Henri partageant le cuir avec Alan, Pierre et Thomas, rugbymen en herbe conscients de vivre un épisode d'exception. Quant à la rencontre sportive, arbitrée de main de maître par Christian Laffont, elle sera disputée en présence de nombreux supporters venus réaffirmer leur soutien aux anciens, aujourd'hui fédérés sous la prestigieuse bannière des « Badalucs ». Cinquante années de rugby étaient donc réunies sur la pelouse chalabroise, pour un résultat sportif final qui a permis aux amoureux du quinze de soulever comme un seul homme le Bouclier Raymond Fort. Selon la tradition, il revenait au Club de la  « Ressègue » de décerner les accessits. Dans la catégorie « Crochet dévastateur » la palme était attribuée à Serge Murillo, tandis que la « Passoire d'or » allait autour du cou de Romain Sicre. Enfin un prix spécial était attribué à Alan Baby, jeune pousse de l'école de rugby qui règle ses pas dans ceux de Tonton Benoît. Les co-présidents remerciaient Christine, Muriel et Sophie, trio composant le pool performant de la buvette, et la fête en l'honneur de Ste Marie-Madeleine allait pouvoir continuer là-haut sur la grand-place du Cazal.