L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 3 juillet 2001.
L’équipe chalabroise a goûté l’ambiance de Roland-Garros (Photos archives, Juin 2001).
Depuis 1998, le club du président Bernard Lanes a pris l’excellente habitude d’offrir à ses sociétaires l’opportunité de vivre au cœur des grands événements qui animent la planète tennis. Après le tournoi ATP de Toulouse, où ils avaient échangé quelques balles avec Tim Henmann et Marat Safin, après un inoubliable séjour dans l’ambiance chaude et survoltée des arènes de Nîmes lors de la rencontre opposant la France au Pays-Bas en Coupe Davis, les tennismen du Kercorb étaient tout récemment à Paris.
Une montée vers la capitale afin de goûter au plus près l’atmosphère exceptionnelle qui gravite autour du village et de l’Open de Roland-Garros. Partis à la veille d’un long week-end, les représentants du TCC auront passé trois jours de rêve, côtoyant les grands noms du circuit dans l’enceinte de la Porte d’Auteuil. L’occasion pour Martial, Aymeric, Pierre-Quentin et leurs aînés de saluer par une renversante « ola », la performance de Fabrice Santoro, de bloquer l’applaudimètre au terme d’un match remporté par Sandrine Testud, ou bien encore de réserver une ovation « au petit prince » du central, André Agassi. Après que les clameurs de 16 500 spectateurs présents sur le court central aux côtés des raquettes chalabroises se soient tues, les représentants du Kercorb retrouveront calme et sérénité sur les eaux paisibles de la Seine. Voilà comment une descente en péniche sous le soleil de Paris fera retomber la pression, et viendra conclure un séjour résolument placé sous le double signe du sport et des loisirs, mission accomplie donc pour le club du président Bernard Lanes.
Jenny, Gaëlle, Marie-Camille, Martine, Aymeric, Bernard, Patrice, Gérald, David ont repris en choeur la Chanson de Roland, dans la perspective de futurs rendez-vous. Prochain objectif le tournoi de Monte-Carlo, et avant pourquoi pas, le gazon de Wimbledon.
Au soir de la 3e édition des Raquettes Audoises, le TC du Chalabrais clôture le mois de juin aux côtés du Limouxin Michel Hénarejos (5e debout depuis la gauche)
Ancien spécialiste du demi-fond reconverti au tennis, Michel Hénarejos avait terminé 2e derrière Michel Jazy, lequel battit ce jour-là le record de France du 800 m. C'était le 13 octobre 1962, sur la piste cendrée de l’Aiguille à Limoux.