L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 22 mai 1998.

Ils avaient rendez-vous au Stade de France

Photo archives, Mai 1998

Entre chien et loup, une joyeuse troupe aux couleurs jaune et rouge s’affairait aux abords du café des Sports. Ambiance des grands soirs de fête, pour une fête qui ne faisait que commencer et à laquelle étaient conviés les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier, exceptionnellement libérés de toute garde ou permanence.

En véritables ambassadeurs du Kercorb, les hommes de l’adjudant-chef Alain Cayrol sont « montés » à Paris où ils ont participé au grand rendez-vous de la finale du championnat de France de rugby opposant l’USAP au Stade Français. Cet intermède royal venu égayer l’ordinaire de tout pompier qui se respecte, aura été une riche succession de moments forts et inoubliables, à peine altérés par la défaite de leurs favoris catalans. Egalement du voyage, M. Tony Arias de Laroque-d‘Olmes, heureux gagnant de la tombola lancée en avril dernier, et dont le premier lot n’était autre qu’une place en finale au Stade de France. De source informée, le gagnant du deuxième lot aurait confié son jambon à un sapeur faisant le voyage.

Quoiqu’il en soit et selon les derniers témoignages, l’intendance aura été parfaitement organisée, puisqu’à aucun moment la joyeuse troupe ne s’est trouvée dépourvue. De retour en Kercorb, les jeunes Chalabrois et leurs amis ont été reçus comme des vainqueurs, par un comité d’accueil impatient de recueillir les souvenirs d’une belle aventure à la capitale.            

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 4 mai 2003.

Fidèle au poste, Didier Rossi supervisera les feuilles de match (Photo archives, Avril 2003).

Après son élimination en quart de finale du championnat Midi-Pyrénées dimanche dernier face à Montastruc, l’US Kercorb essaiera de tourner la page cet après-midi à Brignemont (Gers) où elle disputera un tournoi à quatre. Une confrontation pour le compte du Challenge Crédit Agricole qui l’opposera tour à tour à Brignemont, Cornebarrieu et La Tour-du-Crieu.

Les supporters seront invités à suivre trois rencontres de demi-heure chacune et au meilleur desquelles un vainqueur sera désigné, appelé à disputer la demi-finale face au vainqueur d’une deuxième poule réunissant Saint-Clar-de-Rivière, Puylaroque, Montbazin et Villefranche. Prématurément libéré de ses obligations en championnat, le XV chalabrois tentera d’aller au bout d’un challenge qui, à défaut de sauver la saison, lui permettra de garder ses troupes mobilisées jusqu'à la trêve et les traditionnels rendez-vous des fêtes de l’Ascension et du Cazal.         

L’article mis en ligne avait été publié le jeudi 21 novembre 2002.

Samuel Sabaté, Cédric Crochard et Sébastien Danjou sont venus renforcer le XV du Kercorb

Compte-rendu José Sanchez, photo archives, octobre 2002

Il fallait le voir pour le croire, mais la victoire étriquée signée dimanche face à la formation de Saint-Simon-Lardenne aura été finalement méritée par les troupes du coach Joël Vitaux. Face à un pack toulousain impressionnant de puissance, les joueurs de l’US Kercorb auront eu le mérite de relever le défi imposé par une équipe qui occupe la deuxième place au général.

Les premiers assauts vont donner l’avantage aux Toulousains qui se détachent d’entrée grâce à trois pénalités. Les Chalabrois reviennent dans la partie avant la pause par un coup de pied de pénalité de Gérald Mourareau, le planchot affiche 3-9 pour les « rose et bleu » visiteurs. La seconde période verra l’USK plus présente à la manœuvre revenir à 6-9, avant que Benjamin Jammet ne signe un essai très opportuniste, exploitant à la perfection la mésentente entre deux défenseurs visiteurs (11-9). Lardenne réagit, multiplie les charges, une pénalité va lui rendre l’avantage, de courte durée puisque Gégé Mourareau expédie une dernière fois le cuir entre les pagelles, 14 à 12 et victoire finale pour l’USK.

En dépit d’un arbitrage laxiste eu égard aux multiples obstructions provoquées sur les points de fixation par Saint-Simon-Lardenne, les rugbymen chalabrois auront réussi à produire du jeu et forcer ainsi la décision. Les « bleu et blanc » qui avaient un impératif besoin de victoire, bénéficiaient pour l’occasion de la rentrée de Samuel Sabaté, Cédric Crochard, Sébastien Danjou et Fabien Moreno, ce dernier s’avérant convaincant au poste de demi de mêlée. L’ensemble du XV du Kercorb est à féliciter pour ce succès obtenu dans un contexte difficile, le président Julien Bonnéry et ses troupes se déplaceront dimanche prochain à Cornebarrieu.      

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 24 mai 2002.

Julien Bonnéry, Lucien Baillat et Thomas Cuaresma bouclent une saison difficile à la tête de l'US Kercorb XV  (Photos archives, Mai 2002).

Comme il se doit en chaque fin de saison, l’US Kercorb a réuni ses membres à l’occasion de l’assemblée générale annuelle. Le président Julien Bonnéry ouvrait la séance en remerciant joueurs, dirigeants et sympathisants, lesquels s’étaient déplacés en nombre. La parole était immédiatement donnée à Lucien Baillat, trésorier adjoint qui présentait un bilan satisfaisant et un solde positif, malgré une saison en demi-teinte interrompue en janvier, et ce dès l’amorce des matches retour. Le bilan sportif était aussitôt et logiquement évoqué, un bilan extrêmement décevant eu égard à l’investissement d’une équipe dirigeante contrainte bien malgré elle de déclarer forfait général mais, faute de combattants…

Dès lors chacun a essayé de faire le point de la situation cinq mois après cet amer constat d’échec, l’USK est-elle ou non en mesure de repartir en septembre prochain ? Exception faite de l’équipe junior pour laquelle tous les espoirs sont permis, puisque le groupe des joueurs et l’encadrement sont au rendez-vous, aucune avancée n’a été enregistrée en ce qui concerne l’équipe senior toujours en mal d’effectif. Le vieux club chalabrois se trouve à présent à la croisée des chemins, d’autant qu’il ne pourra plus compter sur le soutien de MM. Lucien Baillat, Thomas Cuaresma et José Sanchez, dynamiques dirigeants qui ont souhaité passer la main.

La municipalité représentée par Yves Bérenguer émettait le souhait de voir le club repartir mais avançait aussi quelques remarques. L’adjoint au maire précisait qu’il n’avait pas été officiellement invité à l’assemblée, avant de regretter dans un souci de transparence, de n’avoir pas en sa possession l’état détaillé des finances du club, pourtant demandé à plusieurs reprises. Pour conclure, il laissait planer le doute quant à l’attribution de la subvention annuelle.

S’il semble bien que les juniors aient les moyens de repartir en championnat, l’avenir de l’équipe senior est fortement compromis, le président sortant Julien Bonnéry devra pourtant donner une réponse lors de la réunion du Comité de Midi-Pyrénées prévue le 3 juin prochain à Foix.