Les bouchons n’ont pas altéré le moral des vacanciers.
La première vague de vacanciers déferlant sur le Kercorb en ce troisième vendredi de juillet, a été stoppée net à hauteur du Cazal, commune libre et néanmoins théâtre d’énormes embouteillages, chaque année à la même période. Présent sur place, le premier magistrat de la deuxième station balnéaire à la mode, se contentait d’essuyer les doléances de touristes chagrins de ne pas trouver la mer. L’édile se retirant sous les quolibets, et sur un laconique : « La mer, c’est la seule chose qui manque, mais on y travaille ».
Par bonheur, les deux gendarmes dépêchés sur place, sereins malgré une atmosphère insurrectionnelle, auront l’admirable présence d’esprit de proposer un itinéraire de délestage à des baigneurs en galère. Tout rentrait dans l’ordre et les festivités annuelles célébrées en l’honneur de Sainte Marie-Madeleine pouvaient commencer, aux accents des musiciens de la banda Entre-nous, et sous quelques embruns, venus appuyer les paroles du maire.
Il était l’heure pour les uns de s’accorder un rafraîchissement, pour les autres de trouver le meilleur emplacement pour la toile de tente. A la nuit tombée, chacun rejoignait sa « guitoune », dans l’attente du lendemain et d’un festin dont Arnaud, Joël et Mathieu entretiennent la recette.
Au cœur d’un campement étrangement pauvre en lits de camp, et tandis que les carabiniers terminaient leur service en emmenant avec eux une vendeuse à la sauvette, les temps forts allaient se succéder trois jours durant, pour assurer le succès du millésime 2018. Compliments aux éléments du FC Chalabre et aux Festejaïres del Cazal, qui ont assuré l’accueil et permis de faire sauter les bouchons.
Un album-photo Le Cazal 2018, le jour d'avant a été mis en ligne