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jean baudeuf

  • Le Cri du Vent se pose en défenseur du patrimoine naturel

    cri du vent,jean baudeufDix ans d’action, et de l’énergie à revendre.

    Le Cri du Vent tenait dernièrement son assemblée générale annuelle à Courtauly. Dans son rapport moral, le président Jean Baudeuf rappelait que « les associations sont le seul rempart contre la rapacité des promoteurs éoliens. Sans les actions solidaires et concertées du Cri du Vent et des associations de la proche Ariège, les quelques 80 éoliennes géantes envisagées depuis près de dix ans dans le Kercorb et le Pays-d'Olmes, auraient certainement vu le jour, et cette belle région serait aussi massacrée que la plaine de Lézignan, ou certains secteurs de la Montagne Noire ». Et de conclure : « En défendant nos paysages, ça n'est pas nos petits intérêts que nous défendons, c'est le bien commun, les paysages audois font partie du patrimoine collectif et ils méritent d’être défendus au même titre que le Canal du Midi, la Cité de Carcassonne ou les châteaux cathares, et nous sommes déterminés à continuer le combat ».

  • Pour le « Cri du vent » aussi, l’union fait la force

    cri du vent,jean baudeufLe président Jean Baudeuf et ses invités ont fait un inventaire détaillé des actions en cours.

    Vendredi 29 mai, l’association Le Cri du Vent tenait son assemblée générale dans la salle polyvalente de Courtauly. Le président Jean Baudeuf remerciait la nombreuse assistance, ainsi que Gérard Penando, maire de la commune.

    Avant de revenir sur les principales opérations et actions menées tout au long de l’année écoulée, Jean Baudeuf soulignait combien « les parcs éoliens en projet ont explosé, aussi bien dans la Haute-Vallée de l’Aude que dans le Fenouillèdes et l’Ouest ariégeois. Tout le pays cathare se voit menacé et il convient de rester mobilisés et de s’unir, afin que notre région ne subisse pas le même sort que la plaine du Lézignanais ».

    La parole était donnée aux représentants de la Fédération des Associations de Sauvegarde des Pays d’Aude (FASPA), lesquels ont évoqué les dossiers relatifs à la Z.D.E. de Roquetaillade, le projet d’Alsthom sur Bouriège-Toureilles, et le projet sur St Polycarpe.

    Invitée à l’assemblée, l’Ariège était représentée par Jean Huillet, maire de Camon, et Jean-Claude Escallier, son successeur à la présidence de l’association PTSPPC (Préservation du Tourisme et des Sites du Pays des Pyrénées Cathares). L’occasion de mentionner le projet de Gudas et Malléon, et le refus de permis d’exploiter délivré par la préfecture départementale.

    Sur la base d’un document élaboré par ses soins, Jean Baudeuf a ensuite pu décrire « les dimensions économiques de l’éolien dans l’Aude, et les arnaques qui s’y cachent ». Il effectuait un retour en arrière, rappelant les origines courtaulines de l’association, créée en 2008, « lorsque Gérard Joulia, (aujourd’hui décédé ndlr), alors nouvellement élu maire du village, avait découvert que Raz Énergie et la Compagnie du Vent, projetaient dans le plus grand secret, d’installer plusieurs dizaines d’éoliennes sur les communes de Montjardin, Courtauly, Sonnac-sur-L’Hers et Corbières. A partir de là, et sous l’impulsion de Jean-Louis Patisson, l’association s’est créée, développée et battue avec succès, puisque après sept années, il n’y a pas une seule éolienne dans le Kercorb ».  (ci-dessous, photo archives, Février 2009)

    cri du vent,jean baudeufPour l’heure, seul le projet sur la commune de Montjardin reste d’actualité, dans l’attente du jugement en première instance qui devrait être rendu début 2016. A ce propos, et concernant notamment l’aménagement de six virages pour permettre le passage des convois transportant les pales des éoliennes sur la RD 620 entre Saint Benoît et le col du Bac, « André Viola président du Conseil Départemental, a pu réaffirmer après une visite à Pomy, qu’il n’y avait aucun engagement de la part du conseil général. Contrairement à ce que la compagnie Raz Energie a pu déclarer au commissaire enquêteur de Montjardin ».

    Francine Joulia, trésorière donnait lecture du rapport financier, puis les deux rapports étaient adoptés à l’unanimité. Démissionnaires, Jean Baudeuf, Francine Joulia, Mireille Baudeuf, Barbara Forrer, Jean-Luc Bénet, Julie Bénet, Patrick Danjou et Jean-Paul Roussel, membres du conseil d’administration, étaient réélus à l’unanimité.

    Au chapitre des questions diverses, la double adhésion à la FASPA et à la Fédération ariégeoise était également adoptée à l’unanimité. Avant de conclure, l’assemblée évoquait la venue prochaine du premier ministre en Andorre (mi-juin), et son éventuel passage par l’Ariège. A cette occasion, les associations représentées à cette assemblée, ont émis le souhait d’organiser une action permettant d’exprimer leur opposition aux projets d’éoliennes dans la zone.

  • Le Cri du Vent ne désarme pas

    cri du vent,jean baudeufUn nouveau bureau a été élu à la tête de l'association de lutte contre l'éolien.

    Le 14 juin, l'association le Cri du Vent tenait son assemblée générale, salle Charles Amouroux. En l’absence justifiée de Gérard Brunelet, président sortant, il revenait à Jean Baudeuf, doyen du bureau, de présider l'assemblée. Celui-ci remerciait Gérard Brunelet pour le dévouement et la cordialité avec lesquels il aura rempli son rôle à la tête du Cri du Vent, puis, les membres du conseil d’administration, pour l'efficacité et la bonne humeur qu'ils (et surtout elles) ont mis dans l'accomplissement de tâches parfois ingrates mais indispensables à la vie de l'association.

    Avant de rappeler que l'association avait continué son travail d'information en envoyant à tous les maires et conseillers municipaux du Chalabrais, une lettre faisant le point sur les projets éoliens du Quercorb. En particulier, l'abandon par la Compagnie du Vent, du projet de Corbières, et ce pour respecter « les très forts enjeux naturalistes » et « l’environnement (du territoire)».

    Il s'est ensuite félicité du contenu de l’arrêté du préfet de l'Aude refusant le permis de construire des neuf éoliennes projetées à Montjardin par Raz Energie, et a constaté que dans ses considérations pour justifier son refus, le préfet présente des arguments que le Cri du Vent a toujours mis en avant : « Considérant que ce projet se situe dans le Quercorb, caractérisé par des paysages ruraux d'élevage et de forêt dans lesquels les ambiances prédominantes sont végétales et non-construites », « Considérant que le projet, de par la nature des machines, va porter atteinte aux paysages locaux et engendrer une profonde mutation de l'image rurale et naturelle du Quercorb, et du touriste vert qui s'organise autour de la thématique cathare dans cette partie de l'Aude ».

    Jean Baudeuf a insisté également sur la nécessité de rester mobilisé, la partie n'étant pas encore gagnée. Il invitait les membres de l'association à déposer massivement leur avis au cours de l’enquête publique sur l'ICPE (installation classée pour l'environnement), prévue du 27 juin au 29 juillet. Dans ce contexte, le Cri du vent a appelé à un rendez-vous hier mardi 1er juillet sur le parking de la mairie de Monjardin, où devaient être officiellement déposées les observations de l'association.

    Le conseil d'administration a été élu à l'unanimité, il s'est ensuite réuni le mercredi 18 juin pour élire le bureau et le nouveau président, Jean Baudeuf, qui devait déclarer, en s'adressant au représentant de Raz Energie : « Non Monsieur Cabanillas, le Quercorb n'est pas à vendre, ses habitants continueront à se battre pour conserver son principal atout, l'authenticité de ses paysages, et pour développer un tourisme rural à dimension humaine, associant agriculture, forêt, artisanat et culture ».