L’élan des « rouge et bleu » a été stoppé au plus mauvais moment.
Dimanche 6 janvier, le stade Lolo Mazon accueillait une affiche de rentrée mettant aux prises l’US Kercorb-Bastide-Peyrat et le quinze de Saint-Clar-Lherm (Haute-Garonne). Ce premier match retour du championnat de 3e série Midi-Pyrénées ne sera pas allé à son terme, arrêté sur décision arbitrale, lorsque le « planchot » affichait 9-20 pour les visiteurs (mi-temps : 6-20).
A l’heure du coup d’envoi, les « rouge et bleu » drivés par le duo Garros-Royo sont fermement décidés à rééditer la prestation offerte contre le quinze du Haut-Salat, en clôture de l’année 2012. Après un échec de Julien Garros sur pénalité à 50m, les visiteurs ouvrent le score face aux perches (0-3). Un déficit de placages va permettre à Lherm de faire le break avec un essai de 80 mètres (0-10). Les visiteurs gardent le cuir au sol et Julien Garros recolle au score (3-10). Avec un ballon perdu en touche sur la ligne médiane, la sanction est immédiate et les « rouge et bleu » encaissent un nouvel essai transformé (3-17). L’Entente décroche mais sur une contre-attaque grand champ, Grégory Boulbès manque de peu un essai promis. Les partenaires du capitaine Damien Hillat reprennent confiance, ne lâchent plus rien, mais vont à nouveau échouer à cinq mètres de la ligne. Deux pénalités de chaque côté avant les citrons portent la marque à 6 à 20.
Dès la reprise, une attaque petit côté initiée par les avants, permet à Brice Garcia de s’infiltrer dans la défense saint-claraise. Stoppé par un placage haut, qui vaut une expulsion au pilier bleu, et une pénalité à Julien Garros, qui place un nouveau coup de pied entre les pagelles (9-20). L’étincelle fatale surgira au sortir d’une mêlée, lorsque les deux demis ne feront qu’un, sous l’œil indifférent de M. Aurélien Bru, arbitre. Frictions classiques, auxquelles vont hélas se mêler le pilier expulsé précité (photo ci-dessous), et le juge de touche de l’Entente. Circonstances aggravantes qui amèneront Aurélien Bru à appeler Serge Nègre et Christian Montagut, présidents qui se verront signifier l’arrêt pur et simple de la rencontre. Consternation dans les deux camps, face à une décision arbitrale quelque peu disproportionnée. Après avoir statué sur la notion d’envahissement du terrain, plutôt improbable sur un stade Lolo Mazon règlementairement grillagé, la commission de discipline devrait avoir le dernier mot.