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La sculpture du Chalabreil vandalisée

jean-claude sicre,chalabreilLe bec dans le ruisseau, c'est la faute à...

Elle avait fait équipe avec un aurige et son char (cf photo en bas de page), impassibles sentinelles sur la place du Pont-Rouge, elle avait été le témoin amusé de l’épisode explosif qui avait vu la mise à jour d’un poids d’horloge comtoise, la cigogne sculptée sur fer par le regretté Jean-Claude Sicre, a vu son élan coupé, à l’ingénieuse initiative d’un ou de plusieurs vandales.

jean-claude sicre,chalabreilPar leur geste, ces derniers auront mis fin à dix années d’existence paisible dans le lit du Chalabreil, pour ce volatile invariablement insensible à la montée des eaux, ou à la prolifération des herbes hautes, et qui jamais n’avait eu l’envie de migrer. Spectateur d’un vaste chantier en septembre 2013, lors du remplacement de la vieille passerelle, il était surtout le gardien de la mémoire de l’ami Jean-Claude, ferronnier d’art disparu en juillet 2011.

Triste dénouement pour l’oiseau mécanique, victime au final de bien tristes sires. « A travers la courbe de la plume rompue s’élance la cigogne, férue d’univers improbables. Silence et nuit ; rêve de vie… Planté sur le revers de mon âme, un oiseau corrompt les images lestées de ma conscience bornée » (d’après un poème de Michel Faucheux, sur une oeuvre de Camille Amat).

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L'aurige et son char (création Jean-Claude Sicre) sont à l'abri derrière les murailles du château de Mauléon.

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