En ce vendredi 21 juin premier jour de l’été, Puivert servira de cadre au lancement du Festival Ligat, festival de musique itinérant organisé par La Claranda en partenariat avec le musée du Quercorb et la MJC.
Au programme, le groupe Yidjam (18 h), dans les jardins du musée. Une musique portée par les vents de Mongolie et des confins de la Chine. La voix du chanteur diphonique de Mongolie Mandaakhai s’entrelace avec celle de sa vièle. Ensorceleuse, Jiang Nan fait rugir les sonorités fauves de l’envoûtante cithare chinoise. Un spectacle empreint d’une spiritualité hors du temps et de l’espace, animé par l’impétuosité des vents d’est.
A 19 h 30 au départ du musée, la fanfare déambulatoire The Super Klaxons Brass Band invitera à danser dans les rues : « Enjoy the cuivre et viens avec ta tante, ton chien, tes tics, ton voisin, aujourd'hui on danse dans la rue, faut qu'ça gratte et qu'ça pouêt, viens ! » Une fanfare au son Brass-Cumbia, Hip-Orleans et Balkan-Hop.
A 21 h aux abords du lac, l’ensemble vocal puivertain chantera avec amour et convivialité. Si ça vous chante, transportera son auditoire d'un monde à l'autre, de leurs voix toutes différentes, de l'Occident à l'Orient, de l'Europe à l'Asie, de l'Afrique à l'Amérique.
A 21 h 30, le groupe ‘Ndiaz (musique bretonne à danser) prendra le relais sur les berges du plan d’eau. Youn Kamm orientalise sa trompette aux parfums de Liban et de Turquie, Yann Le Corre s’est imprégné de forrò brésilien. Jérôme Kerihuel a perfectionné en Inde sa technique de percussions, quant à Timothée Le Bour, son saxophone vibre comme un taragot roumain. Avec la danse en rond pour fondation, les musiques populaires du monde comme horizon, et l’improvisation comme ligne de fuite, ‘Ndiaz invente une musique hybride, dépaysée qui serait allée chercher ailleurs le moyen de s’ancrer davantage ici.