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  • Eric Fabre, invité de l’UPEK

    eric fabre,upekIllustration de Duhamel de Monceau, « De l’exploitation des bois » (1764)

    Vendredi 15 novembre à 20 h 30, place Charles-Amouroux, l’Université Populaire en Kercorb propose un vingtième rendez-vous, en compagnie de l’universitaire Eric Fabre. Ce dernier animera une conférence sur le thème du commerce du bois sur le Piémont Pyrénéen au XVIIIe siècle.

    Les sapins entiers du Pays-de-Sault sont descendus sur les rives de l'Aude pour être vendus dans le Bas-Languedoc alors qu'on fabrique localement des comportes. Le buis sert à fabriquer des peignes. Des tonneaux sont construits avec de gros chênes. Enfin, tout bois peut être converti en charbon, en particulier pour alimenter les forges à la catalane.

    eric fabre,upekMaître de conférences des Universités, à la fois universitaire et homme de terrain, Eric Fabre est habilité à diriger des recherches en histoire moderne et contemporaine. Parmi ses nombreuses études, figure un remarquable travail sur les métairies autour de Peyrefitte-du-Razès (Les Métairies en Languedoc, Editions Privat).

    Un moment de convivialité clôturera la manifestation à 22 h 30 avec des boissons offertes. Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents. 

  • L'année 1943, le jeudi 11-Novembre

    Ce texte déjà publié le 21 novembre 2013, a été écrit par Josette Taffet-Brzesc.

    11 novembre à chalabreLes jeunes Chalabrois le 11 novembre 1943, devant le monument aux Morts.

    Le 11 novembre 2013, le président de la République, à Oyonnax, rendait hommage aux maquis de l’Ain et du Haut-Jura qui, soixante-dix ans plus tôt, étaient allés à l’encontre des ordonnances du gouvernement de Vichy, interdisant toute commémoration de la guerre de 14/18, la victoire des poilus sur les Allemands… Ce jour-là, 11 novembre 1943, les maquisards de l’Ain bravèrent cet interdit. Ils sont 150 maquisards… Drapeau en tête, dans un ordre impeccable, les officiers en tenue, les hommes en uniforme, défilent dans les rues d’Oyonnax et déposent une gerbe en forme de Croix de Lorraine, barrée de l’inscription : « Les vainqueurs de demain à ceux de 14/18 » La Marseillaise retentit…Ce coup d’éclat et de courage d’une audace inouïe, cette action emblématique, devait retentir jusqu'en Grande-Bretagne, où Winston Churchill informé par d’Astier de la Vigerie, comprit qu’il était temps de soutenir les maquis français… Un tournant capital pour la Résistance…

    Ce même jour, 11 novembre 1943, à Chalabre : ils sont vingt-et-un, garçons et filles… Ils posent fièrement devant le monument aux Morts… une des jeunes filles porte sur son bras une gerbe ; les fleurs sont de modestes fleurs cueillies dans les jardins ouvriers du village, les branches qui les accompagnent coupées, peut-être, aux buissons en bordure de l’Hers. Eux aussi connaissent les interdits. Dix mois avant, l’armée allemande a envahi la « zone libre ». Eux aussi ont bravé ces interdits. Rendons hommage à ces jeunes Chalabrois : Guy Huillet, Paulette Scoffier, Henriette Chaubet, Joseph Biart, Jeanne Rigaud, Jeannette Cammage, Josette Fournié, L. Saurat, Yvette Lapasset, Jeannette Saurat, Jean Maury, François Ferrier, Gabanou, Tisseyre, Roger Vidal, Quessado, Louis Amat, Roger Tanière, Paul Arecco, Jacques Roques, Jean Carbonne. Ce jour-là, l’esprit de la France libre était déjà là.