... déraciné au pied du clocher de Saint-Pierre (Photos Simone Santoro).
Il se dressait à l'entrée du cimetière depuis des lustres, habitué à accompagner les cortèges emmenant nos défunts vers leur dernière demeure. Ce dimanche 8 mars à 15 heures, le majestueux robinier (faux acacia) s'est définitivement effondré, vaincu par les nombreux coups de vent qui ont balayé la cité chalabroise ces jours derniers. Il s'en est fallu de très peu, mais par chance, aucun véhicule ne stationnait à l'endroit même où son tronc imposant est venu s'abattre, assez violemment pour endommager une sépulture en contrebas du portail principal. Les services techniques municipaux ayant été aussitôt prévenus, les mesures nécessaires devraient être mises en oeuvre dès ce matin.
Lundi 9 mars, l'arbre a été débité par les services municipaux
Tel que notre faux acacia ne sera plus
Photo archives 1er juin 2015
Commentaires
Impressionnant ! un arbre est tombé............le second va pas tarder ! C'est bien dommage ! Mais vu l’enracinement du pied dans la butte et tant de pluie et de vent, ça ne pouvait qu'arriver. Je ne pense pas que ce soit un tilleul, mais un genre acacia. Quelques buissons fleuris pourraient le remplacer.
Il y a quelques temps j'avais ramené quelques haricots de cet arbre et j'avais recherché pour savoir de quelle essence il s'agissait et voici le résultat des recherches.
C'est le robinier(robiniapseudoaccacia)ou faux accacia,qui rend hommage à Jean Robin,botaniste et arboriste du roi Henri iv.
Essence importée d'Amérique du .nord.Le premier spécimen,planté en 1601 place Dauphine à Paris puis transféré au jardin des plantes en 1635 existe encore.La dimension des gousses allant de 7 à 15 cms .Arbre sensible aux forts coups de vent.
et maintenant...........c'est la fin des haricots ! (MDR) d'ailleurs d'où vient cette expression
Bonjour à toutes et tous,
Et merci Alain pour ces précisions, bienvenues. J'avais opté sans conviction pour un tilleul, et je me trompais bien évidemment. Je corrige dans la minute, et puis j'irai prendre une tisane.
ok Momo pas de soucis
C’est la fin des haricots !
La référence la plus ancienne serait celle des marins, qui, au XVIIIe siècle, avaient défini une gestion des vivres par ordre de péremption. Ainsi, il convenait de manger en premier les animaux vivants et produits frais, puis les biscuits secs, les produits salés ou fumés et enfin les jambons et haricots. Ces derniers ingurgités, c’était là le signal que l’équipage du navire ne pourrait plus survivre longtemps sans rejoindre les côtes et se ravitailler.
Une autre hypothèse explique que, dans les internats, les élèves étaient nourris en fonction des ressources financières disponibles. Les haricots étant une denrée bas de gamme, en période de vaches maigres, les internes étaient nourris essentiellement de ces légumes. Si les finances ne revenaient pas au beau fixe, après les haricots il n’y avait plus rien.
Enfin, la dernière explication nous indique que cette expression trouve son origine dans les jeux de société pratiqués en famille au début du XXe siècle. On ne jouait pas d’argent mais des haricots secs. La fin des haricots signifiait donc la fin de la partie. Par extension, cette expression a été utilisée pour parler d’une situation critique, avec la perte de tout espoir.
Copié/collé pour la curiosité de Cine et, probablement, d'autres intéressés.
P.S : Michel Brembilla, Président d''il était une fois Chalabre" peut vous conter (!) les haricots, de leur naissance à leur disparition.
Bonjour à tous et merci Marc pour l'origine de cette expression..
Effectivement je tiens à la disposition des gens intéressés les paroles de la chanson "les haricots" que Bourvil interprétait avec talent.
si mes souvenirs sont exacts en plus des haricots que tu chantais à l'époque lors de nos libations au café Tournois (50 ans ont passé) tu avais également un répertoire plus étoffé dont nous nous faisions un plaisir d'entonner en coeur même si certains couplets pouvaient choquer des oreilles non averties.
Quel heureux temps...............