Loisirs. Treize sportifs se sont élancés à l'assaut du massif du Madrès.
Bredouilles mais libérés de leurs raquettes, dans le confort d’un refuge.
Le rendez-vous était coché sur les agendas depuis plusieurs semaines, et c’est une cordée de treize éléments qui a participé dernièrement à une hivernale ayant pour cadre le massif du Madrès. Celui que d’aucuns qualifient parfois avec dédain (et à tort) de montagne à vaches, a vu débarquer une équipe partie avant le jour, bien décidée à atteindre le sommet d’un pic pointé à 2469 m.
Au terme de 10 km de marche et après avoir refait les sacs à hauteur du refuge pastoral (1865 m), il suffisait de chausser les raquettes et de repartir en direction du col de Marrane. L’arrivée sur le point culminant audois après deux heures de marche, se fera en simultané avec un groupe aux couleurs catalanes. Vent violent oblige, les échanges seront brefs, avant un retour vers le refuge où il était prévu d’attendre la nuit.
Soucieux de ne pas négliger le volet hydratation, nos montagnards devront ensuite se rendre à l’évidence, l’Aiguette n’est pas un ruisseau à saumon. Une séance de toilettage sommaire plus tard, l’heure était venue de faire honneur à un menu de gala tiré du sac. Mais il fallait déjà penser au jour d’après, et c’est avec sagesse que chacun se glissait dans sa couette de montagne, pour une nuit dédiée au repos, dans un silence quasi monacal. Levés avant le jour et après avoir reconstitué le paquetage, ils étaient toujours treize à abandonner le vallon de la Clarianelle, sans avoir perçu un seul indice révélant la présence de la poule des neiges.
Commentaires
J'ai lu avec attention, ... je savais que le "saumon" allait se glisser dans le texte...
Joli récit d'une belle aventure,
Amitié