Sa majesté Badaluc le 52e n'a pu, pour les raisons que l'on sait, franchir les portes fermées de la ville. Comme ce fut le cas au plus fort de l'année 1631, lorsque la peste avait interdit l'entrée de tout étranger dans la bastide. Comment ne pas avoir aujourd'hui une pensée à l'égard de nos musiciens, que l'on imagine effondrés au pied de leurs pupitres. Et qui voient s'évanouir une année entière consacrée à réviser leurs gammes, en l'honneur du prince de l'éphémère. Cette situation sans précédent offre l'occasion d'effectuer un petit flash-back en musique, sans partition, juste à la feuille.
Cazal