L eau a toujours le dernier mot ...L arbre qui gêne le bon écoulement de cette rivière en cas de crue devrait être enlevé ..En plus dans l état ou il est il sera arraché lors une prochaine fois ....

Bonjour,

Ce n'est plus le Chalabreil de notre enfance !!
Le pêcheur au gouffre de la "Tistette" comme nous le faisions à la sortie de l'école.
Nous allions pêcher au chiffon rouge les "gragnottes" que l'on portait à Jean Cabanier pour son repas de midi, et en retour des bonbons , soit jetées dans le puits de chez Izore.
Le Chalabreil coulait bien toute l'année avant les passerelles, seule la partie de l'abattoir était parfois sèche.

Pas d'arbre ni de plantes dans le lit de notre rivière. On faisait même des radeaux qui étaient sur l'eau au niveau du barrage du lac, car il se formait un plan d'eau assez long pour "naviguer.
Ne parlons pas des "Piches", les grands sautaient depuis le mur (partie droite du gouffre face à la cascade) à la 3eme.

C'était toute une vie qui tournait autour de ce ruisseau, arrosage des jardins, lavoir du voisinage, douche et bidet en rentrant du travail soit de jouer au ballon, poissonnier des quartiers voisinant, aire de jeux nautique des enfants (on matais, braconnais à la main soit à la bouteille, apprentissage de la pêche , toilettage des chiens, plan de navigation pour nos bateaux miniatures de fabrication maison...)
Les riverains entretenaient les abords du cours d'eau que l'on pouvait remonté facilement.
Mr Négrier faisait ses paniers et corbeilles sur le bord.
Toutes les générations étaient tout l'été au bord de ce ruisseau vivant.
En période de forte pluie il nettoyait la décharge du quartier du Plumet entre le jardin d'Izore et le portail de la maison de Mlle Sicre et de Zélie.

Des souvenirs !

Merci Momo pour tes articles qui nous permettent de revenir un moment sur ce passé proche et heureux de notre enfance, tout était bien différent, peu de chose, mais le bonheur était là!