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Jeanne Pendariès n’est plus

jeannette pendariès

Jeannette avait fêté ses 90 ans en compagnie des amis de la chorale Eissalabra

Photo archives, Novembre 2012

Lundi 10 mai, un dernier hommage était rendu à Jeanne Pendariès, née Saurat, domiciliée Route de Lavelanet et décédée à l’âge de 98 ans. Née le 13 novembre 1922 à Carcassonne où son père Jean-Paul Saurat exerce la profession de facteur et vit aux côtés de son épouse Rosalie Escande, la petite Jeanne passera son enfance et son adolescence à Chalabre.  

Dès l’âge de 13 ans, elle travaille à la confection Amiel, puis elle est embauchée à l’usine Canat. Lorsque la guerre éclate, elle devient correspondante de guerre et agit aux côtés de Georges Pendariès, qu’elle épousera après la démobilisation. Georges vient travailler en pays chalabrais, et épouse Jeannette en l’église Saint Pierre, le 15 janvier 1946.

Après la naissance de leur fille Monique, le 10 septembre 1946, Georges intègre l’armée de l’air et la famille s’installe d’abord à Châteaudun, puis à Strasbourg jusqu’à la retraite. Entre temps, un contrat signé avec l’armée française permet à Georges d’exercer en qualité de contrôleur aérien pendant douze années à Berlin. Avant un retour à Chalabre et l’installation définitive, route de Lavelanet.

D’un tempérament actif et joyeux, Jeannette avait intégré plusieurs associations, notamment le club du 3e âge et la chorale Eissalabra. Mais une autre passion l’emmenait tous les dimanches après-midi au Moulin de l’Evêque, chez Marie, où elle dansait en compagnie de Georges. En janvier 2006, Georges s’en va et elle reste seule, entourée de sa fille, de sa petite fille, de ses sœurs et de ses amis. Toujours coquette, coiffée, légèrement maquillée, Jeannette passait ses journées à lire, à faire des mots mêlés et à regarder la télé.

Au terme de la cérémonie religieuse célébrée en l'église Saint-Pierre, Jeanne Pendariès a été inhumée aux côtés de son mari Georges. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à sa fille Monique, à Karine sa petite-fille, à ses petits-enfants, à ses soeurs Irène et Henriette, à toutes les personnes que ce deuil affecte.

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