(Photo archives, juillet 2019)
Bis repetita, annus horribilis, les mots sont pesés, à l’image de juillet 2020, les grandes festivités annuelles célébrées en l’honneur de Sainte Marie-Madeleine n’auront pas lieu. Depuis l’année 2019, autant dire depuis une éternité, les « Festejaïres del Cazal » en rangs serrés, se morfondent, lassés de devoir différer un rendez-vous que l’actualité semblait promettre pour le vendredi 23 juillet prochain. Il n’en sera rien hélas, et sous réserve, seul un service minimum de distribution de courrier sera assuré, vraisemblablement par voie aérienne, ou « By air mail ».
Si l’habituel service de restauration rapide d’ordinaire assuré sous les lampions avait déjà été annulé, il restait un infime espoir de permettre quelques plaisantes retrouvailles, là-haut au pied du Tatauba. A la lecture du dernier numéro de la gazette du Cazal Libre, il apparaît que le vieil hameau ne bénéficiera en la circonstance d’aucune dérogation, malgré un aller-retour express du vicaire du Cazal dans la cité mariale. La mort dans l’âme et le train d’atterrissage rentré, les « Festejaïres del Cazal » rendus à l’évidence, vous espèrent nombreux en juillet 2022.
Commentaires
Bel article Momo, traduisant non sans humour le ressenti des festejaïres...
Petit détail, sur la photo, tu pouvais ajouter en légende (comme dans les reportages TF1) : "images tournées avant la crise sanitaire " ...