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Les Foulées du Kercorb en quête d’oxygène

foulées du kercorbLa cordée a pu se poser à l’abri du refuge du Madrès.

Elle était programmée de longue date, la sortie montagne vers le refuge du massif de Madrès a permis à un groupe de 17 éléments des Foulées du Kercorb de prendre un peu d’altitude. Samedi 19 février à la pointe du jour, la cordée en formation avait rendez-vous au pied de la Fontaine royale, dressée aux portes de la boulangerie. Les sacs une fois reconstitués avec les dernières provisions, la colonne partait pour Roquefort-de-Sault, le Bousquet et le sommet du col de Garabel. A pied d’œuvre sur la piste forestière qui mène au refuge de Madrès (1865 m), nos montagnards trouveront très vite une neige assez épaisse pour motiver l’abandon de la progression autotractée.

Partis pour 7,5 km d'ascension sac au dos et raquettes au pied, nos marcheurs partageront d’abord quelques flocons, avant de progresser sous un ciel chargé libérant une neige de plus en plus abondante. 3 h 15 d'efforts seront nécessaires pour atteindre la chaleur d’un refuge pastoral à température, laquelle rivalisait avec le degré extérieur de mercure. Deux poêles et la cheminée, prestement allumés, ne seront pas de trop pour réchauffer l’ambiance. Dans le même temps, le casse-croûte du midi assurait l’apport vital de calories.

Blottis au creux du vallon de la Clarianelle et regard pointé en direction du col de Marrane, les randonneurs allaient abandonner à regret l'objectif de départ visant à atteindre les 2469 m du sommet du pic de Madrès. Conditions météo oblige, l’après-midi favorisera discussion à bâtons rompus autour du poêle et jeux de cartes, les plus jeunes allant chercher de l'eau dans le petit cours d’eau de l’Aiguette. Lequel contrairement à la légende, n’est pas un ruisseau à saumon.

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La neige s’accordait un break en fin d'après midi et quelques rayons de soleil aidant, une petite balade allait permettre d’admirer le paysage. A la nuit tombée, la cheminée accueillait son lot de pommes de terres en robe d’alu, un peu de saucisse, un peu de boudin aussi,  ingrédients imparables pour assurer une chaleureuse soirée. Au réveil, un soleil radieux accompagnait un bon petit déjeuner, avant une dernière photo devant le refuge, en guise d’au revoir. Le chemin du retour sera entrepris au beau milieu d’un paysage saupoudré de neige fraîche et éclairé par un beau soleil. De l’avis général, une très belle expérience, « avec un final magnifique, sans oublier de remercier David, notre guide du week-end ».

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