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C'était hier : XIIe  Masters de la Brouette : L’esprit tourné vers les JO de Pékin

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 20 juillet 2008.

course à la brouette

Les pilotes seront sous les ordres du starter dès 17 h 30

Photo archives, Juillet 2006

Le compte à rebours a commencé sur les hauteurs du Cazal où se déroulera aujourd’hui dimanche 20 juillet à partir de 17 h 30 la douzième édition de la course internationale à la brouette. Comme chaque année, cette épreuve réunira sur l’anneau surchauffé du Tataoubas la crème de la discipline, assistée d’une ahurissante armada de mécanos. Depuis plusieurs jours déjà, les soufflets de forge s’époumonent sans relâche ici et là, afin de permettre aux petits bolides de respecter le cahier des charges et surtout de tenir la distance. Dans les stands l’heure est aux ultimes réglages et l’annonce de précipitations orageuses sur le Cazal fait planer le doute quant au choix des gommes. Toutefois la comparaison avec la Formule I s’arrête là, puisque la brouette n’est mue que par une seule roue, ce qui rend son pilotage nettement plus délicat. Bien que rompus au maniement de la brouette, certains pilotes espèrent en secret bénéficier de la complicité de Marie Madeleine sainte patronne du Cazal, par le biais d’un petit coup de pouce qui leur assurerait les « minimas » olympiques.

Selon des sources proches du WTC (Wheelbarrow Team del Cazal), une vingtaine d’équipages tous sexes confondus devraient s’aligner au départ de l’édition 2008. Devraient, car en dépit d’une accréditation en bonne et due forme, la meute de journalistes dépêchée sur place éprouve toutes les peines du monde à pénétrer le secret des équipages en lice. Seule certitude et elle est de taille, les tenants du titre seront là,  Pascal Ilhat et Thierry Noy chez les garçons, Marion  Balaguer et Sophie Latouche chez les filles. Brillants lauréats 2007 qui avaient alors fait forte impression, aiguisant du même coup les jalousies et exacerbant une forte soif de revanche. Nul doute que le spectacle sera au rendez-vous ce dimanche, à l’heure où le soleil dardera de ses rayons le bitume d’un circuit de légende. La Descente de Rose, la Ruelà dels Amoroses, le Virage de la Chapelle, le Col de Jo, autant de noms dont la seule évocation provoque instantanément la chair de poule.

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