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C'était hier : Les agriculteurs en « brament »

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 30 octobre 1993.

dédou mamet

Le maïs dans un triste état

Photo archives, Octobre 1993 au tournant de l'enfer

Mardi soir, quelques gros producteurs de maïs de la région s'étaient donné rendez-vous chez Joseph Mamet dit Dédou, président de la société de chasse de Chalabre, pour évoquer les dégâts occasionnés à leurs cultures par le gros gibier.

Et nous avons été très surpris ! Comme les communs des mortels, nous pensions que les sangliers étaient les ravageurs des champs de maïs. Détrompez-vous ! Comme le faisait remarquer un des présents, « C'est bien beau d'écouter le brame du cerf au moment des amours. Quand on n'est qu'amoureux de la nature et non producteur, on peut goûter à ce concert idyllique. Mais nous, agriculteurs, avons à protéger les fruits de notre travail. Ce ne sont pas les sangliers qui actuellement causent le plus de dégâts. Ce sont les cerfs, les biches et les chevreuils qui fréquentent régulièrement nos champs et gaspillent inutilement des centaines de pieds de maïs en les renversant sur leur passage et en les piétinant. Les responsables de la chasse doivent se rendre à l'évidence, cerfs et biches sont trop nombreux dans notre région ».

Et là, de s'adresser au responsable des chasseurs : « Vous devriez vous arranger grâce à des battues -sans fusil s'il le faut- à faire fuir ces bêtes vers la montagne. Ou bien que les responsables revoient leur plan de chasse et donnent davantage de médailles à chacune des sociétés de la région. Ceci ne peut durer ».

Quand on sait que les chasseurs de gros gibier ont vu monter leur timbre spécifique de 50 à 100 puis à 150 F pour payer les dégâts et que ces dégâts sont de plus en plus importants, eux aussi finiront par mêler leurs protestations à celles des producteurs.

Ce qui pourrait faire faire un drôle de brame.

dédou mamet

Commentaires

  • J'en profite pour réagir, toute cette année ci mon jardin à été continuellement massacré (patates, fèves, tomates ...) par des sangliers qui me labourent la terre et ce malgré les grillages, bordures en bois... J'ai demandé une battue exceptionnelle qui m'a été refusée, je remarque que les chasseurs viennent trop peu chasser le sanglier.
    En 10 ans c'est la première fois que cela arrive si près de la maison. Je ne parle pas des chasseurs de Chalabre qui ne peuvent pas intervenir sur le secteur en cause; ceci à cause apparemment de vieilles querelles...
    C'est désespérant.

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