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C'était hier : Fluris s'est endormi sur ses deux oreilles

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 21 décembre 2013.

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L'envie de rallumer la flamme  n'attend pas le nombre des années

Photos Patrick Lasseube, Décembre 2013

Le traditionnel charivari qui trouble la nuit chalabroise chaque 13 décembre, a permis de ressusciter cette année encore, le souvenir de Jacques Fleury, qui acheva en Kercorb sa carrière de contrôleur au grenier à sel. C'était en 1697, il y a donc déjà quelques lustres, mais la flamme ne s'est jamais éteinte, dans le coeur de multiples générations « d'arrosegaïres ». Ces tireurs de traîneaux qui se succèdent depuis, en faisant monter dans les rues de la bastide, un bruit sourd, angoissant et métallique, en mémoire de « Fluris ».

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Menée de main de maître par Thomas Rossi et ses compères, l'assourdissante sarabande a investi chaque artère de la cité, en ponctuant sa procession par de tonitruants : « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ». Derrière les créneaux de la vieille demeure des de Bruyères-Mauléon-Narbonne, le sieur Jacques Fleury apaisé, pouvait souffler une à une les bougies d'un chandelier éclairant un sourire de félicité.

Il était l'heure de revenir dans les appartements jadis réservés à Monseigneur l'évêque, pour une longue nuit de sommeil, que seul un nouveau rendez-vous fixé par les « arrossegaïres » pourra interrompre, vraisemblablement le samedi 13 décembre 2014.

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