L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 14 août 2020.
Davy Kilembé a révélé une vieille histoire d’amour avec Chalabre
Photos archives, Août 2020
Vendredi 7 août aux alentours de 17 heures, Jean-Jacques Aulombard maire déclarait ouverte la 3e édition du festival Chalabre en Sérénade, levant sous une chaleur suffocante, les vapeurs venues troubler ces dernières semaines. Et de balcon en balcon, depuis la maison commune jusqu’à l’hôtel de France, Al Delort, Davy Kilembé, Sebah, Maxime Bolasell et Mawogani, seront les premiers à déclamer leurs mots d’amour. Sentiments dévoilés à un auditoire orienté de demeure en demeure par de magnifiques blasons faisant référence au Chalabre d’antan.
Le mercure musicomane ne voudra bien sûr rien perdre de la fête, ainsi degrés celsius et décibels prendront un malin plaisir à échauffer les cours. Avec deux soirées concert sur les scènes du café des Sports et du café de la Paix, alternant roots, soul reggae, funk, caribbean et chanson pop.
La musique sera en fête quarante-huit heures durant, les balcons retrouvant samedi leurs Roméo et Juliette, par les voix d’Indiana Carsin (photo ci-dessus), Davy Kilembé, Sebah et Mawogani, sans oublier le saxo d’Alex Augé. Dans le même temps et comme à l’habitude, Fred Bourdy et Freddy Zerbib redoublaient de maîtrise en coulisses, assurant ainsi le tempo entre chaque prestation des artistes au programme.
Et si le chapeau était le code vestimentaire de cette édition 2020, il convient de le lever pour saluer le travail réalisé par l’association Chalabre en Sérénade et son président Raymond Crampagne. Rendez-vous est pris avec 2021, pour un festival appelé à retrouver son format habituel, c’est tout ce que chacun en Kercorb espère.