Lundi 1er septembre, un dernier hommage était rendu à Guy Laffont, résidant au Cazal, enlevé à l’affection des siens à l’âge de 82 ans. Guy était né le 21 juillet 1943 à Paychels, sur la commune de Besset (Ariège), et son enfance s’était écoulée d'abord à Lagarde, puis à Mirepoix. Toujours aux côtés de ses frères et de ses cousins de Tréziers, avec lesquels il partagera de nombreuses aventures de jeunesse, parfois espiègles.
A l'image des jeunes gens de sa génération, il répondra à l’appel sous les drapeaux, avant d'embarquer pour l’Algérie et Oran, le 22 avril 1963. Guy Laffont réussit son certificat élémentaire pratique de canonnier, puis est désigné pour servir à la 343e Batterie de Quartier Général où il sert comme conducteur d’autorité. Comme précisé dans l'hommage rendu par ses amis de la FNACA, « Guy fait certainement partie des derniers militaires français encore présents sur le territoire algérien en ce début d’année 1964. Son unité et lui-même échapperont à plusieurs attentats, avant une libération et un embarquement pour Marseille, le 25 avril 1964 ».
Au terme d'un épisode de vie qui l'aura marqué profondément, Guy Laffont renoue avec l'activité professionnelle mais à regrets, il ne pourra donner libre cours à son don pour le dessin. Il choisit finalement la maçonnerie, un métier qui deviendra sa vocation et dans lequel il démontrera son savoir-faire et son sérieux.
En 1967, Guy rencontre Jeanine, une jeune fille de Bram, et leur mariage célébré en 1968 marque le début d’un long chemin partagé. Installés à Chalabre, d’abord à la Maison Laffitte, puis rue du Presbytère, ils fondent un foyer uni. Jeannine travaille dans les bureaux de l’usine Canat, tandis que Guy fonde sa propre entreprise de maçonnerie en 1973. La famille s’agrandit avec la naissance de Didier en 1969, puis de Sylvie en 1975. Quelques années plus tard, c’est au Cazal, dans la zone artisanale, que Guy construira de ses propres mains atelier et maison, offrant à sa famille un foyer chaleureux et stable.
Grand passionné de rugby, il suivait avec ferveur chaque match de l’ASM. Mais Guy était aussi un homme de convivialité et de partage, et à l’heure de la retraite, il profitait pleinement de ce temps bien mérité. A Chalabre, où il retrouvait ses amis au boulodrome de l’abattoir pour des parties de pétanque que ni la pluie ni la chaleur ne pouvaient interrompre, à Argelès-sur-Mer, où il goûtait les joies simples du camping, entre balades, siestes réparatrices et... pétanque. Homme de cœur, fidèle en amitié, attaché à sa famille comme à son territoire, Guy laisse le souvenir d’une vie riche de travail et d’engagement.
En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Jeannine son épouse, à son fils Didier, à Sylvie sa fille, à Anne sa belle-fille, à ses petits-enfants, Thibault, Teddy, Charline et Zoé, à toute les personnes affectées par cette disparition.
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Sincères condoléances.....