En attendant le Chardonnay nouveau

En fin de mois de juin dernier, la vigne paysagère de Roubichoux avait reçu la visite d'une colle de bénévoles sollicités par Pierre Bénet. En ce 25 juillet, et dans un mode très proche de la cousinade, ils et elles étaient venus terminer une tâche consistant à effeuiller le clos planté en cépage Chardonnay. Attacher les tiges de la vigne, éclaircir une frondaison trop fournie,... « la Bande à Pierre » a usé du geste juste qui va aider à maîtriser la croissance de la plante, faciliter la récolte et bien sûr à améliorer la qualité du raisin.

Actions accomplies juste avant que le soleil n'arrive à son zénith, et juste à temps pour rallier une remise ombragée où chacun était invité à reprendre des forces. Le moral était au beau fixe, les modalités restauration avait été confiées comme à l'habitude à Dame Brigitte, auparavant, un apéritif musical était partagé aux accents de la guitare et de la voix de Al Delort. Avec l'arrivée sur les tables de la dernière cuvée de Chardonnay, les conversations s'orienteront tout naturellement vers la future vendange, dont la date a d'ores et déjà été fixée.

Avant de quitter la table, chacun était invité à noter la date du dimanche 22 septembre, nouvelle journée festive qui sera précédée par la vendange à l'ancienne du Clos Roubichoux. Chapeaux de paille, sécateurs seront de sortie, et Caoline, jument comtoise, viendra participer à la fête, avant que les Compagnons ne célèbrent un nouveau chapitre au théâtre de verdure.

Al Delort a posé sa guitare et pris part aux agapes 

« Poupou » et « Le Grand Fusil » accueillis à l’hôtel de France, aux côtés des Festejaïres del Cazal

Photos Henriette Brembilla, archives Juillet 2001

Ce siècle avait un an, et la société du Tour de France avait eu la bonne idée de mettre le Kercorb sur la feuille de route des forçats du même nom. Le vendredi 20 juillet 2001, le Tour ou plutôt la caravane faisait escale en Kercorb à l’occasion de l’étape Perpignan-Ax Bonascre. Un petit retour dans le temps, pour rendre hommage à celui qui a rejoint le panthéon des champions, le vendredi 5 juillet dernier à l'âge de 99 ans.

Et donc le vendredi 20 juillet 2001, les salons de l’hôtel de France retrouvaient l’ambiance des grands jours, avec l’entrée de Raphaël Geminiani et de Raymond Poulidor. D’autant que par le plus pur des hasards, les Festejaïres del Cazal se trouvaient là, avec leurs instruments de musique. Invités à se joindre à la fête, le Grand Fusil et Poupou s’étaient très gentiment prêtés au jeu, s’accordant un petit intermède musical offert par les solistes de l’OPVC trop heureux de soigner leurs partitions pour deux sympathiques champions. A la nuit tombée, les Festejaïres quittaient l’hôtel pour le Cazal, au petit jour, « Gem », « Poupou », et l’équipe partenaire du maillot jaune regagnaient les Hautes-Pyrénées et le peloton.

Didier, Geminiani et les Festejaïres del Cazal, sur le perron de l'hôtel de France

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 29 juillet 2009.

Le biplan de Simon et Julien, tenants du titre, ne prend que la troisième place

Photos archives, Juillet 2009

La treizième édition de la course à la brouette qui se déroulait dimanche sur les hauteurs du Cazal a consacré un équipage ayant mis la barre (de coupe) assez haut, afin que nul ne puisse venir contester sa victoire. Auparavant, la multitude des spectateurs massés sur des gradins prêtés gratis par le pétillant cercle taurin cher à l’ami Thomas, aura vu bondir hors des stands la classe junior, pressée d’en découdre. Deux tours de circuit suffiront à Sébastien Mamet et Enzo Molini pour s’adjuger la victoire, devant les paires Hugo Mellado-Pierre Rossi et Clément Pradel-Thomas Rossi.

Sébastien Mamet et Enzo Molini, Pierre Rossi et Hugo Mellado, dans un mouchoir de poche

Le spectacle était lancé et le drapeau à damier s’effaçait une première fois, devant les pilotes Dames, invitées à faire leur entrée sur un macadam proche de la fusion. Quatre équipages se mettaient sous les ordres du starter, objectif annoncé, empêcher le duo des Bikers Girls (Christine-Sophie) de rééditer le chrono de 2008. Peine perdue puisque les championnes sortantes vont régler au sprint Magali et Lorenza, les vahinés des Hauts-de-Bon-Accueil. Derrière, les jeux étaient faits depuis longtemps, les forces ayant abandonné dans le col de Jo des School girls en jupettes et des parturientes en goguette.

Magali et Lorenza, les vahinés des Hauts-de-Bon-Accueil

Après un nettoyage sommaire de la piste et le passage de la « safety wheelbarrow », la chambre d’appel accueillait les concurrents Messieurs. Cinq tandems acceptaient le règlement édicté par le WTC, organisateur de ces XIIIe Masters de la brouette. Sous la banderole, quatre nageurs et leur piscine personnelle en quête d’un sésame pour les Mondiaux de Rome, un duo nostalgique de l’Aéropostale, une paire de Saint-Joryens en perdition totale, enfin un double accusant un fort penchant pour le battage à l’ancienne. Ce dernier composé de Johan Rivals et Yoann Kolodjewski prendra un départ très moyen mais fera très vite parler la poudre pour passer la ligne en vainqueur (photo ci-dessous). Disséminés tout au long d’un parcours portant les stigmates d‘une lutte sans merci, leurs adversaires n’avaient plus qu’à jeter l’éponge. En attendant un quatorzième départ, programmé le dimanche 25 juillet 2010 à 17 h 30 précises.

S'il  a commencé, le travail n'est pas fini

Titre en jeu pour les Bikers Girls

En piste, deux bassins de natation désynchronisée

La jeune garde attend son heure