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Animations - Page 234

  • Un 8 mai avec l'Avenir du Kercorb

    Dans la perspective d'une commémoration du 8 mai 1945 qui sera célébrée sans cérémonie et en l'absence des solistes de Batucada, il revient le souvenir des défilés assurés par l'Avenir du Kercorb, avec majorettes, tambour-major, tambours, clairons et harmonie. Cet ensemble avait été fondé en 1961 à l'initiative de René Berland, François Huillet, Gérard Roncalli et Augustin Sibra (cf Tome VI Il était une fois Chalabre, sous la plume de Sophie Jacques Serano). L'essentiel des photos mises en ligne ci-dessous datent de 1963, Louis Taillefer était alors président, après avoir succédé à René Benoit.

    avenir du kercorb

    Roulements de tambour devant le café Tournois

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    Les musiciens sur le cours d'Aguesseau vont négocier le virage vers le Pont-Neuf, entre l'auto P 60 de M. Auriol,... et les parfums des pâtisseries de Georges Fabre

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    A droite, le tambour-major Daniel Gaubert

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    Sur le Pont-Neuf, au 1er plan, Antoine Canal, devant Jean Paquier (à gauche), Henri Sabatier et Jean Bigou

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    Henri Sabatier dirige les dernières sonneries devant la mairie

    Au deuxième plan, le président Louis Taillefer

    1er rang André Chaumond, Jean-Pierre Brzesc, René Delpech, Michel Castelnaud, Marc Bedin, Jean-Jacques Conte, Richard Conte (masqué)

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    L'Avenir du Kercorb réuni sous le porche de l'église Saint-Pierre

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    L'Avenir du Kercorb en 1967 sur le perron du château

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    Derrière les majorettes (ici Mlle Estève), Jacques Castella et Francis Garcia emmènent les tambours

    Et derrière eux, un as des percussions en devenir

  • Avec la Confrérie des Pénibles

    les péniblesAux premiers rousillous, les Pénibles montaient à Picaussel.

    « Peniblo es, peniblo restaras ». Telle était la devise d'une joyeuse équipe de Chalabrois qui se fédérait il y a à peine cinquante ans, pour le meilleur. Un seul tour allait suffire afin de porter Roger Caux à la présidence de la Confrérie des Pénibles. Cette toute nouvelle association accueillait une majorité de quinquagénaires qui cultivaient un certain art de vivre et privilégiaient les rencontres conviviales. Les Pénibles se retrouvaient régulièrement en leur siège du café de la Paix, Cours Colbert, où ils étaient reçus comme il se doit par François et Ginette Lopez, maîtres des lieux. Animés par une belle complicité, ils étaient en réalité de vrais épicuriens dont nous sommes heureux d’évoquer le souvenir, en ayant une pensée pour tous ceux qui nous ont hélas quittés.

    Au chapitre des anecdotes il y en eut mille bien sûr, dont une est revenue à la mémoire d’un Pénible terminant son noviciat : « Un jour les Pénibles décident de faire un repas Chez Milou à Puivert. Avant de passer à table l’ami Bicoca propose de faire un tour de passe-passe : Vous allez voir, je vais vous montrer un truc que vous n’avez jamais vu, je vais faire tourner une pièce de monnaie dans un bol. Ce faisant il demande un bol à Milou, ce dernier lui précise que c’est un souvenir et qu’il y tient. Bicoca prend le bol, met une pièce à l’intérieur, et « patatrac »,... le bol se retrouve par terre en mille morceaux. Sous les rires de l’assistance, et devant un Milou déconfit ».

    les pénibles

    Chaque membre cotisant présentait sa carte, mais cette distinction n'était pas héréditaire

    Cliché ci-dessous, debout de gauche à droite : Christian Amouroux, Raymond Fort, Gabriel Gallardo, Pedro Molina, Jean Salvat, Roger Raynaud, Jacques Montagné, Roger Caux (assis), Louis Gimenez, Jacques Arcizet, François Sanchez, François Lopez, Victor Baro (assis masqué), Jean-Claude Cazettes (assis). Absent sur cette photo, Pepe Villena, qui a remplacé Jacques Montagné, chargé de prendre la photo ci-dessus (Photos Collection Francine Sanchez-Gayet).

    les pénibles

  • A l’Ehpad, joie et gourmandise en prévention au Covid 19

    2020 Ehpad 23 avril 001.JPGLa situation reste sous contrôle au pied de la colline de Roquefère.

    Depuis le 11 mars, l’Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil a fermé ses portes à toutes visites. A l’intérieur, les professionnels se relayent jour et nuit pour lutter contre le Covid 19, mais également contre la morosité. Et cela avec le concours de trois alliés choisis, la joie, la bonne humeur et la gourmandise, au-delà des mesures barrières très soutenues. Et pour le moment, le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche. Aucune trace de Covid, aucun signe de lassitude parmi les résidents et les personnels.

    Ces six semaines particulières ont permis d’enchaîner une multitude d’idées. Et à situation exceptionnelle, actions exceptionnelles. Il a ainsi été décidé d’organiser une grande fête dans l’établissement, pour un divertissement, ou plutôt deux, puisque l’Ehpad est par sécurité, divisé hermétiquement en deux secteurs.

    Pendant deux semaines, résidents et personnels dans la confidence attendaient avec impatience ce rendez-vous. Les équipes ont préparé des surprises aux pensionnaires avec chansons, danses, sketchs, musique et karaoké. Les professionnels ont eu aussi goûté à une surprise, remportant chocolat et blanquette. Les gâteaux de la boulangerie Serrano à Espéraza, futur artisan à Chalabre, sollicité pour l’occasion, ont été dévorés avec gourmandise. Nombreux sont les résidents qui ont dit : « j’en veux un autre ! » La fête a été très réussie, trois heures de véritable bonne humeur, pour le bien-être de tous.

    ehpad hauts-de-bon-accueil hauts-de-bon-accueil

    Ils ont fait la fête, malgré tout.

    Sylvie Soinnard, directrice de l’établissement, « remercie la Fondation de France qui a financé la télé très grand écran, le karaoké, les chocolats et les blanquettes, la mairie de Chalabre qui a offert les pâtisseries, et les professionnels, impliqués dans l’orchestration de cette fête, pour préserver le moral de tous ».

    Chacun espère sur les Hauts-de-Bon-Accueil, que l’Ehpad puisse être épargné de l’épidémie.

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    Accompagnement au violon pour André Danjou et sa guitare

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    Les gourmandises ont été acheminées depuis la Haute-Vallée

  • C'était hier : Badaluc avait la tête trop prêt du bonnet

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 29 avril 2010.

    carnaval chalabre 2010Badaluc et le grand prêtre Atahualpa son complice. Deux aigrefins de haut vol, assistés d'une déesse de la pluie, un poil farfelue. (photos archives avril 2010).

    Il flottait en ce dernier samedi d'avril un parfum de fête d'autant plus léger que l'arrivée de sa majesté Carnaval par la Porte d'Aval était annoncée. Première entorse faite au protocole, mais pas la dernière, Badaluc le 41e va faire son entrée par la Porte d'Amont. Un contre pied que les pistons flingueurs de l'OPVC rompus à la pratique du contre-ut vont tolérer sans sourciller. L'incident diplomatique était évité et son Altesse venue de l'altiplano andin condescendait à accepter les clefs d'or de la ville. L'instant solennel était rehaussé par la présence de Cercopeyros et Icalana John (photo ci-dessous), deux pointures scientifiques auxquelles s'était joint Atahualpa Rouzalpadici, grand prêtre visiblement illuminé pour ne pas dire allumé.

    carnaval chalabre 2010

    Trois sommités requises afin d'analyser la brillance d'une pierre à tel point lumineuse que depuis trois jours, la nuit ne tombait plus en Kercorb. Pendant ce temps et malgré les honneurs rendus à sa personne, l'illustre visiteur donnait la désagréable impression de prendre les autochtones d'un peu haut, avec son air mélancolique et brumeux. On saura plus tard et donc trop tard, que le supposé bienfaiteur des gens d'ici avait employé son voyage depuis Cochabamba à Eissalabra via le Canavayrou, à mâcher « un sacat » de feuilles de coca.

    Mais le Chalabrois n'étant pas susceptible, le privilège de vivre des instants aussi divins en compagnie de ce fier descendant d'une parenté prestigieuse, sera partagé par le plus grand nombre. A la nuit enfin tombée, un cortège de masques envahira les rues d'une bourgade d'ordinaire paisible, métamorphosée par la présence de l'homme au «chullo », traditionnel galure des locataires de l'énigmatique cité de « Machu Picchu ».

    carnaval chalabre 2010

    Le charme pourtant ne durera que l'espace d'une courte nuit, et la clarté du jour une fois revenue, l'imposteur ne fera plus illusion. La bienséance oblige à passer sur certains détails, tous plus accablants les uns que les autres (voir photo ci-dessous).

    carnaval chalabre 2010

    La coupe était bien pleine et Badaluc XLI ayant trahi la confiance de ses hôtes, le tribunal d'inquisition avait les mains libres pour le réexpédier vers sa cordillère natale. Ce qui fut fait, malgré les imprécations de « Mestre Rema Salsa », avocat de la défense à jeun d'avoir sauvé un seul de ses clients après plus de quarante ans de plaidoiries. Ainsi se terminait la visite d'un affligeant mystificateur, en présence d'une multitude déconfite et en pleurs.

    carnaval chalabre 2010

    carnaval chalabre 2010

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