Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Animations - Page 232

  • Le plurilinguisme au programme de l’Upek

    upek,christian lagarde

    La confusion des langues

    (Gustave Doré 1832-1883)

    La prochaine conférence proposée par l’UPEK (Université populaire en Kercorb), aura lieu le vendredi 11 septembre à 20 h 30 sous la halle, place Espérance-Folchet. Initialement prévu place Charles-Amouroux, ce rendez-vous sera animé par Christian Lagarde sur le thème des enjeux du plurilinguisme.

    Professeur émérite de linguistique hispanique de l’Université de Perpignan-Via Domitia, ses recherches portent sur les thèmes de sociolinguistique en domaine hispanique, catalan et occitan. Christian Lagarde a publié quelque 130 articles et chapitres, il est président d’honneur de la Société des Hispanistes Français (SHF) et de l’association française des Catalanistes (AFC).

    « Par idéologie, et surtout en France, on a voulu nous faire croire qu’à chaque pays ne correspond qu’une seule et même langue. Rien n’est plus faux : il y a au monde quelques 7 000 langues pour quelques 200 États. La plupart des individus, par nécessité ou attachement, sont bi ou plurilingues. Au-delà de la compétence, des usages, ce qui est en jeu, c’est un état d’esprit : comprendre l’autre, c’est mieux accepter l’autre. Il faut d’autre part constater que les langues sont en concurrence : il en disparaît plus qu’il ne s’en crée. Les langues étant associées aux cultures, c’est là un enjeu aussi important que la préservation de la biodiversité ».

    L’entrée est gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents. Si la météo n'est pas clémente, il est recommandé de bien se couvrir. Les gestes barrières seront respectés, chaises à un mètre de distance et gel disponible. Pour contacter l'équipe du CA d’Upek, le courriel : upek11@laposte.net ou le blog : http://upek.over-blog.com

  • Une Fête des roses solidaire à Camon

    La cité voisine de Camon célèbrera la 18e édition de la Fête des Roses le dimanche 13 septembre prochain. A l'initiative de l’association « Ostal Per Totis », ce rendez-vous initialement prévu le 17 mai dernier propose un marché aux fleurs et un marché artisanal et gourmand. Dans le même temps, la 3e édition du Festival de musique se déroulera à partir du samedi 12. A 20 h 30 dans l’église, l’Orchestre de Chambre du Festival interprètera les Quatre Saisons de Vivaldi ainsi que les Quatre Saisons de Piazzola. Dimanche, le cloître de l’abbaye accueillera une cérémonie du cacao, des chansons populaires et une initiation à la danse (place Philippe-de-Lévis). En cette année particulière, l’association « Ostal Per Totis » souhaite reverser les bénéfices de la fête à des établissements de santé investis durant le confinement, en faveur des personnes malades.

    2020 Camon roses.jpg

    Une balade accompagnée à la rencontre des orchidées et des cabanes en pierre sèche, ainsi que des déambulations musicales dans les rues de Camon, sont au programme.

    camon

    Vue de l'ancienne abbatiale

    Photo Louis Monnier

  • Le chevalier à la Triste Figure sera bientôt dans nos murs

    don quichotte

    Lost in la Mancha

    (image du film de Terry Gilliam)

    Voilà plus de 400 ans qu’il promène sa silhouette de chevalier chargeant lance au poing les blancs moulins de la Mancha. Don Quichotte, accompagné de son fidèle Sancho Panza s'est engagé sur les chemins, depuis sa chère Meseta castillane, déterminé à atteindre au plus tôt le Kercorb. Nul n’ignore que ces deux personnages mythiques sont nés de l’imagination de Miguel de Cervantès Saavedra, connu pour être l’auteur du deuxième ouvrage le plus lu au monde (après la Bible). Il fut également l’un de ceux qui prirent part à la célèbre bataille de Lépante. L’écrivain espagnol embarqué sur La Marquesa (la Marquise), perdra l’usage de sa main gauche, ce qui lui vaudra le surnom de « manchot de Lépante » (el manco de Lepanto).

    Mais à l’heure qu’il est, nul doute que le célèbre Quijote a pris congé de la venta de Puerto Làpiche où il fut armé chevalier, préférant à sa chère Dulcinée, un hébergement en pays chalabrais. En espérant que nulle entrave ne vienne dérouter son expédition, le chevalier à la Triste Figure donne rendez-vous pour une rencontre avec l’Histoire, le vendredi 18 septembre en fin d’après-midi, aux abords du Cours Sully (17 h).

    Le plus noble et le plus simple des hommes, le plus fou et le plus sage, juché sur sa Rossinante en quête de l’inaccessible étoile, est annoncé en Kercorb. Voilà la bonne nouvelle, et en ces temps incertains, Chalabre saura offrir l’hospitalité à ce chevalier mais aussi à son écuyer, qu’il faut imaginer harcelés par les archers de l’Inquisition à leurs trousses.