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Animations - Page 237

  • Puivert : Fête de la Lumière

    Fête de la Lumière 2018.jpg« Illuminez vos fenêtres pour faire scintiller notre village ! ». Mercredi 19 décembre, la MJC invite à célébrer la Fête de la Lumière, à partir de 17 h sous la halle. Point de départ d’une déambulation lumineuse dans les rues du village, jusqu’au lac, qui sera illuminé pour l’occasion. Avec un spectacle de solstice surprise, après le lâcher de lanternes.

    Soupe, chaï, gâteaux, choco et vin chaud, pom’ en jus chaud et gâteaux, viendront réchauffer les organismes, à l’occasion de cette fête populaire. Les instruments de musique seront eux aussi les bienvenus. L’animation pourra être annulée en cas de pluie. Plus d’informations auprès de Dominique au 06 83 30 86 49.

  • Les Festejaïres del Cazal ont partagé un repas en famille

    festejaïres del cazalUne soirée chaleureuse sur les planches du théâtre Georges-Méliès.

    A la fin de l’été, l'association « Les Festejaïres del Cazal » lançait un projet de financement participatif, afin de pouvoir acquérir le mythique local de la grange, nécessaire aux divers préparatifs des fêtes célébrées en juillet, sur les hauteurs du hameau. Une fois obtenu un délai gracieusement accordé par John et Penny Delow, propriétaires des lieux résidant en East-Sussex (G.B), le projet a fédéré les adhésions, pour progresser de manière très encourageante.

    festejaïres del cazal,tonton kéké

    C'est donc avec dynamisme et pour tonifier un compte toujours plus prospère, que le Dîner du Cazal était organisé le samedi 1er décembre dernier au théâtre Georges-Méliès. Cette rencontre festive, automnale et inédite, a permis de visionner de courtes séquences des fêtes du Cazal d’hier et aujourd'hui, avec quelques surprises réservées par les Festejaïres, dans une version dîner spectacle. Et toujours ce même fil rouge, qui fait la part belle à la bonne chère.

    D’emblée, les riches heures du théâtre municipal seront revenues à la mémoire des plus anciens, distinguant les silhouettes furtives de Lucien, Louis ou Léon, aux abords d’un vieux guichet oublié. Il suffisait alors de prendre place sous les bas-reliefs célébrant la Musique et la Danse, pour que la fête recommence.

    festejaïres del cazal,tonton kéké

    Eloignés de leur vénérable antre du Cazal, plus de 130 convives, que les Festejaïres craignaient de voir frappés par le mal du pays, ont en vérité goûté à de réjouissantes incursions dans le passé. Un passé à la fois proche et lointain, avec une émouvante succession de visages et de sourires que la mémoire de chacun garde en bonne place. Pour que la fête et son esprit perdurent, là-bas au pied de la colline du Tataoubas, qui renvoyait en cette première nuit de décembre, le son que venait de remettre Tonton Kéké.

    L’espoir est désormais plus que jamais permis, avec une étape capitale à venir, qui devrait passer par une étude sise rue du Communal. Les personnes qui le souhaitent peuvent faire parvenir leurs dons en mairie, ou via le site http://feteaucazal.com/2018/09/le-cazal-a-besoin-de-vous.html

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    Un album-photos (partiel) Dîner du Cazal 2018 a été mis en ligne

  • L'âme de Fluris semble condamnée à errer pour l'éternité

    fluris 2018

    Fluris 13 Décembre 1993

    Après l’appel à l’unité lancé dernièrement à tous les « arrossegaires » désireux d’honorer la mémoire de Jacques Fleury, un énigmatique courrier à l’adresse du correspondant local est parvenu dans la boîte aux lettres de notre titre. Dans lequel il apparaît que le mystère « Fluris » fait encore débat, en voici quelques extraits :

    « Nos royales oreilles ont été importunées, agacées, choquées, scandalisées par la rumeur d’un écrit paru dans une gazette provinciale et publiée dans une contrée méridionale située aux marches pyrénéennes de notre royaume, et plus connue sous le nom de Kercorb ou Terre Privilégiée (ainsi qu’il apparaissait il y a peu encore sur la devanture d’un herboriste et apothicaire local).

    Notre intendant général nous a informé sur ces faits regrettables et nous apprenons à notre grande et douloureuse stupeur que, en l’an du Seigneur 1697, notre dévoué contrôleur des gabelles le sieur Fleury fut navré et occis de male mort en la cité orgueilleuse de Chalabre. Mais il y a pire. La gazette affirme dans ses colonnes que, en l’an du Seigneur 1697, régnait sur la France notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom. Or tout le monde sait que notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom naquit en 1601 et trépassa à l’âge de 42 ans en l’an du Seigneur 1643. Par conséquent notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom n’aurait pu régner en l’an du Seigneur 1697. Cette erreur est inadmissible, véritable crime de lèse-majesté étant donné que nous, Louis XIVe du nom par la grâce de Dieu régnons sur la France depuis l’an 1643 et exerçons notre divin pouvoir depuis le trépas de notre très estimé Cardinal Giolo Mazzarini en l’an du Seigneur 1661.

    Par conséquent, le Seigneur Hugues des Arcis sénéchal de Carcassonne est chargé de constituer une chambre ardente qui siègera au château comtal de la Cité. Elle aura toute latitude pour ouïr et interroger par question ordinaire si nécessaire, le responsable de cette abomination. Le Seigneur Hugues des Arcis nous rendra compte personnellement des résultats de son enquête, afin que le coupable soit identifié, saisi au corps par les exempts et châtié à proportion de la gravité de sa faute ».

    Assurément écrit par une plume consignée outre-tombe, ce texte a le grand mérite de rétablir une vérité historique, mais ne résout pas le mystère de « Fluris ». D’où la motivation intacte des petits « arrossegaires » du Kercorb, attendus jeudi 13 décembre prochain sur les cours Colbert, Sully et d‘Aguesseau, pour crier en choeur , « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

    fluris 2018

    Fluris 13 Décembre 1997