L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 21 avril 1994.

Un tribunal de bric et de broc a mis Badaluc au supplice

Photos archives, Avril 1994

Reçu avec tous les honneurs dus à son rang, le prince du Carnaval 1994 a accumulé les erreurs au cours de sa visite en Kercorb. Enveloppé dans les flammes infernales, Badaluc 26e de la lignée a emporté avec lui une multitude de promesses, faites la veille devant une population chalabroise séduite par ce touriste nonchalant et porteur de bonnes nouvelles.

L’OPVC avait pourtant mis les petits plats dans les grands, et la réception d’un invité de marque sous la halle de la cité chalabroise offrait aux écoliers du groupe Louis-Pergaud, l’occasion de régaler l’auditoire avec la Danse de l’ours, En ligno toutis en roun, et une pointe d’exotisme grâce au Pays des cocotiers.

Aimé à la manœuvre, Badaluc est confiant

Leur chant de carnaval composé pour certains couplets par les enfants eux-mêmes permit une transition facile, la chorale Eissalabra interprétait alors Badaluc est de retour, sur des paroles d‘Edouard Garcia.

En soirée, le tour de Fécos assuré par une fringante formation de l’OPVC a emmené une multitude de masques sur un tour de ville balayé par un vent froid, humide, et désireux de prendre part à la fête.

Photos collection Yves Saddier

Créé sur le cours Sully le 1er janvier 1970, le Sivom du Chalabrais n'avait pas fermé ses portes mais avait changé de dénomination le 13 octobre 1992, pour s'appeler District du Chalabrais. Depuis, d'autres qualifications ont pris le relais, mais dans l'intervalle, il arrivait que les Chalabrois soient invités à y venir pour apprécier un concert.

Comme ce fut le cas dans les années 1980, Christophe Roncalli et ses compagnons musiciens avaient offert un live entre les vieilles pierres des lieux.

Chants et chorégraphies ont enchanté les résidants

Les vacances scolaires, mises à profit pour aller au-devant de nouvelles rencontres, ont donné lieu à un beau moment de partage, vendredi 12 avril dans les salons de l'hôpital local. Après avoir quitté leur port d'attache de la plaine du Pont-Neuf, les enfants du centre de loisirs partaient en direction de la colline de Roquefère, encadrés par Sandrine, Carine, Nathalie et Lucie. Au préalable, les services techniques de l'établissement par les soins de Patrice et Philippe, avaient dressé une estrade pour le tour de chant que les enfants avaient décidé d'offrir à leurs aînés.

Après les présentations assurées par Valérie Taurines, aide médico-psychologique de l'établissement (photo ci-dessus), les chanteurs en herbe allaient peu à peu oublier ce trac qui souvent trouble les carrières naissantes. Au gré d'un programme musical faisant la part belle au patrimoine de la chanson française, mélodies et chorégraphies ont permis à nos petits interprètes de mener à bien une prestation parfaitement travaillée.

Les jeunes artistes ont ensuite quitté la scène pour aller au devant d'un public conquis, avant une remise de fleurs à des pensionnaires encore sous le charme. Et s'ils n'avaient pas ménagé les applaudissements à l'attention de leurs jeunes visiteurs, les résidants auront ensuite démontré tout leur sens de l'hospitalité, avec un goûter que six d'entre eux avaient pris le soin de confectionner. Des gourmandises très appréciées qui auront favorisé un échange entre générations. Au final, un bel après-midi qui en appelle d'autres, de nouvelles animations ont déjà été pressenties.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 15 avril 2004 

Photo archives, Avril 1997

A quelques heures de la venue en Kercorb de sa Majesté Carnaval, de la lignée le XXXVIe, les musiciens de l’OPVC font la une de la presse spécialisée, à travers les conclusions d’un sondage entièrement acquis ou presque, à leur faveur. Voici en exclusivité, et en avant-première nationale, les résultats d’une enquête qui ne laissera personne indifférent.

Si 52% des Chalabrois avouent aimer le carnaval, 35% préfèrent Fluris, tandis que 13% se contentent de faire des tours de ville sous la pluie. Les dates des 17 et 18 avril conviennent à 43% de nos concitoyens, contre 31% qui auraient préféré le week-end de l’Ascension, 18% le 14 juillet, 0,1% réservent leur avis. Si 68% des Chalabrois trouvent que les musiciens restent trop longtemps dans les cafés, 75% avouent en profiter pour aller boire un coup. 38% des sondés reconnaissent qu’il faut brûler Badaluc, mais 24,5% souhaiteraient le voir noyé, 7% étouffé par des confettis, et 3% seraient d’accord pour le punir en le nommant président du comité des fêtes.

Photo archives, Mars 1996

La cote de popularité de l’OPVC pique parfois du nez, puisque seulement 20% du milieu mélomane se déclare satisfait par les prestations fournies. Il faut ici marquer un bémol, car à l’annonce du montant du cachet perçu par les musiciens, 99% des sondés disent qu’ils les trouvent très bons.

Photo archives, Avril 2002

Enfin, à la question : « Dans quel sens faut-il faire le tour de fécos ? », 100% des personnes interrogées ont coché la case : « Dans le bon sens ! ». En marge de ce sondage, tout à l’honneur des filles et fils spirituels des virtuoses de l’harmonie-fanfare de l’Avenir du Kercorb, ces derniers nous demandent de préciser que les personnes désirant postuler à la fonction de grosse-caissiste, sont invitées à ne plus téléphoner. Crise oblige, le poste vient d’être supprimé, purement, et simplement.

NDLR : Le questionnaire de ce sondage avait été établi au début des années 2000 par le regretté Jean-Jacques Conte, trompettiste et éminent compagnon de l'OPVC. 

Un sondage que nos petits écoliers de la maternelle n'auraient pas contesté

De gauche à droite, Aurélien Moralès, Laura Teisseyre, Samuel Tur y Tur, Alicia Garros

Photo archives, Mai 1992