La cérémonie des obsèques civiles à la mémoire de Monsieur Jacques Rosich, décédé à l’âge de 93 ans, sera célébrée le samedi 20 mai à 11 heures. Les visites sont possibles à la chambre funéraire, route de Lavelanet à Chalabre.

En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à la famille.

Samedi 6 mai, un ultime hommage était rendu à Madame Marie Nogherotto née Lucchese, décédée à l’âge de 94 ans. Née le 23 septembre 1928 à Gorgo Al Monticano, province de Trévise (Italie), Marie rejoindra le pays de France aux côtés de son mari Volteïo, tous deux s’installent à Montcalm (Gard), où ils sont employés comme ouvriers dans la viticulture. En 1960, c’est un nouveau départ, vers Chalabre cette fois, lorsqu’ils décident de prendre la propriété de Saint-Martin en fermage. Dans l’intervalle, Volteïo et Marie voient grandir à leurs côtés, leurs deux filles, Nadia et Renée.  

Quelques années plus tard, Marie crée et ouvre le restaurant du Moulin de l’Evêque à Rivel, un lieu qui devient très vite l’endroit où il faut être. La touche gastronomique relève du cercle familial, ce qui contribuera à pérenniser l’excellente réputation de l’établissement, jusqu’en 2000. Les bals rétro du 3e âge et les lotos viendront élargir l’activité du restaurant avec grand succès, tandis que les années se succèderont au rythme de fameux réveillons du Nouvel An.

Marie laisse le souvenir d’une personnalité dynamique et déterminée, très attachée aux rencontres et à leur caractère convivial. Entre autre images, les tables dressées sous les hangars de Saint-Martin, où étaient accueillis les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier.

Après un dernier adieu, Marie Nogherotto a été inhumée dans le caveau familial, où elle repose aux côtés de Volteïo. A Renée sa fille, à son petit- fils Jérôme, à Maëlys et Clara ses arrière petites filles, à tous ses proches, très sincères condoléances.

Mardi 9 mai, un dernier hommage était rendu à Mike Laurence Wagstaff, décédé en son domicile de la rue du Presbytère à l’âge de 85 ans. Né le 8 mai 1937 à Birmingham, il grandira dans cette cité britannique des Midlands, où il intègre l'un des établissements scolaires les mieux cotés du Royaume-Uni.

Sa passion naissante pour l'aviation orientera au final son choix vers la Royal Air Force, plutôt que vers l'université. Au terme de sa formation, l’élève Laurence à qui l’on demande un jour le prénom dans un pub, répond, mais ajoute qu’il ne l'aime pas. Son interlocuteur lui répondra par un « Bonjour Mike », prénom qui va lui rester. Il sera ensuite amené à piloter des chasseurs huit années durant dans le ciel d’Allemagne, pendant la période de guerre froide. Son activité se déplace ensuite vers Chypre, pays qu’il affectionne et pour lequel il quitte la RAF, intégrant la Cyprus Airways en qualité de pilote commercial. Mais avec l’invasion de l’île de Chypre lancée en juillet 1974 par la Turquie, Mike Wagstaff et sa famille sont évacués en Angleterre. Il ne tardera pas à retrouver un poste de pilotage, au Kenya cette fois, aux commandes de petits avions destinés à emmener les touristes survoler les safari-parcs. L’occasion pour lui de maîtriser la langue allemande, de par une majorité de clients germaniques, mais aussi d’apprendre le swahili. Il retrouvera la compagnie Cyprus Airways, brièvement, avant de piloter pour Saudia, compagnie d'Arabie Saoudite. 

Dans la chaleur du mois d'août 1983, lors d'une escale et sur un balcon parfumé de jasmin, il rencontre Sandra Charlton, et c'est le coup de foudre. Après la cérémonie des fiançailles, ils achètent une maison à Campbigou, hameau de Sainte Colombe-sur-l’Hers, avant un mariage en janvier 1984 au consulat britannique de Bruxelles. 

Quelques années plus tard, tous deux déménagent à Hong Kong où Mike retrouvera un poste de commandant de bord, jusqu’à la retraite, tandis que Sandra dirige son atelier de lutherie. Quinze ans intenses au cours desquels ils seront également très impliqués au sein de l’Asian Youth Orchestra, avant de vivre la rétrocession de Hong Kong à la Chine, en 1997. Plus tard, ils décident de rentrer en France, où ils fondent l’entreprise Luthès-Paris, à Paris dans un premier temps, avant de transférer leur activité en novembre 2004, jusqu’à l’ancienne gare de Chalabre. A la rentrée de septembre 2007, Mike Wagstaff gérant de l'entreprise avec son épouse Sandra, cèdera définitivement l'enseigne Luthès pour goûter aux plaisirs d'une véritable retraite.

La cérémonie célébrée sur les hauts du mont Calvaire a permis à parents et amis d’adresser  un dernier adieu à Mike Laurence Wagstaff. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Sandra son épouse, à ses enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

Les Chalabrois accompagnaient dernièrement vers sa dernière demeure, Madame Odette Laffont née Rolland, décédée en son domicile de la rue des Boulangers à l’âge de 97 ans. Originaire de Sonnac-sur-l’Hers où elle était née le 7 mai 1925, elle y avait commencé sa scolarité, avant de fréquenter l’Ecole des Filles à Chalabre, où la famille était venue s’installer.

Odette Rolland signera son entrée dans la vie active au service de la confection Amiel, route de Lavelanet, puis fera la connaissance de Bernard Laffont, jeune Chalabrois avec lequel elle fonde un foyer. La naissance de Francette vient agrandir le cercle familial, et tandis que Bernard poursuit son activité au sein de l’entreprise Horte, Odette va assurer le rôle de mère au foyer. Elle intègrera ensuite l’usine de chaussures Canat où elle occupe un poste à l’atelier piquage, jusqu’en 1970, lorsque les premiers licenciements sont annoncés. Cette même année, son époux Bernard décède, laissant la famille dans le désarroi. En 1972, Odette retrouve sa place au sein de l’effectif de l’entreprise Canat, jusqu’en 1975 et l’arrêt définitif d’une activité jusqu’alors florissante au pied de la colline du Calvaire.   

Elle continuera à partager son quotidien rue des Boulangers, auprès de sa mère qui réside avec elle, et de sa fille. Au chapitre des distractions, Odette Laffont aimait rejoindre sur les cours chalabrois la farandole des masques de carnaval, mais elle était aussi et surtout une couturière hors pair, créatrice de costumes, notamment pour les musiciens de l‘OPVC.

Les sorties sur les cours chalabrois n’étaient plus d’actualité, et Odette aura bénéficié des soins de sa fille, jusqu’aux derniers instants. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Francette sa fille, à toutes les personnes que ce deuil afflige.