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Carnet noir - Page 8

  • L'abbé Robert Berland nous a quittés

    abbé robert berland

    La triste nouvelle est venue de Carcassonne aux premiers jours de janvier, Robert Berland à quitté ce monde à l'âge de 90 ans. Né le 30 juin 1934 à Chalabre, il avait grandi rue Notre-Dame où habitaient ses parents Jules Berland et Henriette Quimeso. Il était ensuite entré dans les ordres, célébrant sa première messe à l'église Saint-Pierre, aux côtés de l'abbé Raymond Fourtanier (photo ci-dessous). Depuis quelques années,  Robert avait retrouvé ses marques audoises au sein de la résidence Béthanie qui accueille d’anciens prêtres, et où il s'est éteint. 

    abbé robert berland

    Grand amateur de marches en montagne, il effectuait régulièrement un pèlerinage vers les sommets pyrénéens et alpins, une activité qui lui avait permis de gravir entre autres sommets, l'Aneto ou le Mont-Blanc, parfois en qualité de guide. Prêtre et militant, Robert Berland aura toujours défendu les causes qui lui tenaient à coeur : « Mon engagement politique découle directement de mon engagement religieux ».
    Anecdote recueillie quelques temps avant sa disparition, Robert avait quitté sa résidence d'accueil un certain matin de très bonne heure, un train l'attendait en gare de Carcassonne. Notre montagnard en partance pour Chamonix referme la porte au passage d'une patrouille de police, assez intriguée pour lui demander où il allait. Robert avait simplement répondu : « Je pars au Mont-Blanc ».        
    Un dernier hommage lui sera rendu aujourd'hui jeudi 16 janvier à 15 h 30 en l'église St Jacques à Carcassonne. Très sincères condoléances à sa famille et à ses amis.

    abbé robert berland

    Une ascension a emmené de jeunes Chalabrois guidés par l’abbé Robert Berland vers la montagne sacrée des Catalans

    De gauche à droite, Christian Huillet, Pierre Mèche, Jean-Claude Sicre, Louis Icre, l’abbé Robert Berland, Jean Montoro, Roger Laffont, Francis Ferrier (le Mouscaillou), Jean Triat

  • Jean Tarbouriech n'est plus

    jean tarbouriech

    Année scolaire 1965-1966, Equipe de hand-ball du collège

    De gauche à droite, debout, Jean Tarbouriech, Francis Romero, Serge Nègre, Daniel Delpech. Accroupis, Alain Saurel, Michel Brembilla, Gérard Calbo, Daniel Gaubert 

    La triste nouvelle est venue des Corbières et de sa ville de Lézignan, où Jean Tarbouriech est décédé le 11 janvier dernier, à l'âge de 84 ans. Une disparition qui ravivera de très bons souvenirs dans la mémoire des jeunes élèves du collège Antoine-Pons, où Jean Tarbouriech avait enseigné en qualité de professeur de mathématiques. Un premier poste pour un jeune enseignant qui au début des années 1960 rejoignait Chalabre, et l'équipe éducative du CEG (collège d'enseignement général), composée par Marc Jean-Pierre, Maryse Le Roy, Hubert Carcy, Jacques Adrados,...

    Les mathématiques, mais aussi le sport, Jean Tarbouriech avait initié sous le ciel du Kercorb, quelques générations de sportifs amenés à se découvrir des aptitudes pour le hand-ball et le volley-ball, voire même le grimper de corde. Dans le souvenir de ces années que les collégiens d'hier n'oublient pas, très sincères condoléances à Martine son épouse, à ses enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    Plus d'informations avec l'article d'Arnaud Chabé, publié le lundi 13 janvier dans les colonnes de l'Indépendant :

    https://www.lindependant.fr/2025/01/13/jean-tarbouriech-ancien-adjoint-au-maire-de-lezignan-corbieres-nous-a-quittes-12442382.php

    jean tarbouriech

    Tournoi de volley-ball à Quillan

    De gauche à droite, debout, Claude Conquet, Claude Fernandez, Jacky Pagès, Marc Jean-Pierre. Accroupis, Yvan Conquet, ?, Jean Tarbouriech, Louis Icre

    Photo collection Thierry Meynier

  • Carnet noir

    martine sicre

    Jeudi 16 janvier, un dernier hommage sera rendu à Madame Martine Sicre née Carbonneau, domiciliée 4 Place du Pont-Rouge, décédée à l'âge de 74 ans. La cérémonie d’incinération sera célébrée à 11 h 15 à Pamiers.

    Martine repose à la chambre funéraire de La Rose à Chalabre (Route de Lavelanet), où la famille recevra mardi 14 et mercredi 15, de 15 heures à 19 heures. Ni fleurs, ni couronnes, ni plaques.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Nadia, Stéphane et Romain ses enfants, à ses petits-enfants, à toutes les personnes touchées par ce deuil.

  • Paul-Louis Boyer n'est plus

    paul-louis boyer

    Jeudi 12 décembre, une cérémonie laïque à la mémoire de Paul-Louis Boyer, décédé à l'âge de 64 ans était célébrée au crématorium de Perpignan. Natif de Lavelanet où il avait vu le jour le 28 décembre 1959, issu d'une vieille famille chalabroise, Paul-Louis avait grandi dans le quartier de Terre-Blanche, rue des Bains. Après le collège Antoine-Pons, puis le lycée Jacques-Ruffié à Limoux, il avait engagé des études de marketing à l'université de Toulouse III-Paul Sabatier (IUT). Durant ses jeunes années, il participe à l'encadrement de camps de vacances aux côtés de jeunes handicapés, il se retrouve aussi avec son frère Christian sur les pistes enneigées pour y pratiquer le ski. Dans l'intervalle, en 1981, il est appelé pour effectuer son service sous les drapeaux à Nîmes.

    Après avoir fait connaissance avec Monique, sa future épouse domiciliée à Montgeron (Essonne), Paul-Louis « monte » à Paris où il obtient une maîtrise en histoire. Il enseignera un temps avant de se consacrer à d'autres activités, il entre ainsi dans la sphère politique au sein du parti socialiste. Directeur de cabinet du maire de Dourdan (Essonne), puis attaché parlementaire de Henri Nallet, il poursuit ses fonctions aux côtés de Laurent Fabius. Il rejoindra par la suite le conseil général de l'Essonne, un dernier exercice avant de mettre fin à ses activités.

    Domiciliés à Ris-Orangis, Monique et Paul-Louis auront eu le bonheur de voir grandir leurs trois filles, avant pour Paul-Louis un retour aux racines, à Chalabre, et à la rue Terre-Blanche, vers la fin des années 2010. Grand amateur de randonnées en montagne, il avait à son actif une ascension du Mont-Blanc, effectuée autour de 1980 en compagnie d'un guide, chalabrois lui aussi, l'abbé Robert Berland.

    Après un dernier hommage rendu en terre catalane où il résidait depuis quelques mois, Paul-Louis est revenu à Chalabre. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses filles, Alexandra, Gilliane, Lauren et à leurs conjoints, à ses petits-enfants, à son frère Christian et Monique sa compagne, à Jean-Paul son beau-frère, à toutes les personnes affectées par ce deuil.