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Carnet noir - Page 5

  • Carnet noir

    sébastien dombrisLa triste nouvelle est parvenue depuis la commune de Fleury-Mérogis où il résidait, Sébastien Dombris a été subitement enlevé à l'affection des siens le 7 juillet dernier à l'âge de 46 ans. Sébastien était surveillant pénitentiaire au centre de Fleury-Mérogis, une cérémonie d'adieu a été célébrée au crématorium de Bondoufle (Essonne).

    Sébastien était le fils de Michel Dombris, le petit-fils de Marinette Dombris née Courtade et de Roger Dombris, et l'arrière petit-fils de Albanie Courtade, la famille résidait rue Saint-Antoine à Chalabre.

    Un ultime hommage sera rendu à Sébastien, avec le dépôt de l'urne funéraire qui aura lieu au caveau Courtade-Dombris, cimetière de Chalabre, le lundi 16 septembre à 11 heures. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Michel, à Evelyne, ses parents, et à belle-maman Christine, à ses frères Jérôme et Guillaume, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Olga Fournès n'est plus

    olga fournèsJeudi 1er août, la communauté chalabroise apprenait avec tristesse la disparition de Madame Olga Fournès née Semerniakoff, décédée à l’âge de 95 ans. Née à Toulouse le 27 avril 1929 de parents d'origine cosaque, réfugiés en France après la révolution d'octobre en Russie, Olga était l’aînée d’une grande famille de dix enfants. Une fratrie qu’elle contribuera à élever et avec laquelle toujours elle gardera des liens très forts.

    Ses parents sont ouvriers agricoles et se louent de ferme en ferme dans la campagne ariégeoise. A l'occasion d’une fête à Moulin-Neuf, Olga fait la connaissance de Yves Fournès, un jeune Chalabrois, et un fameux danseur. Une passion va naître, Yves et Olga se marient le 5 août 1950 à Besset, aux portes de Mirepoix. Tous deux viennent ensuite s’installer à Chalabre dans la maison de la famille Fournès, sur le cours Colbert. Le jeune couple connaît le bonheur de voir grandir avec lui trois enfants, et Chantal, Raymond, Corinne viendront agrandir le cercle d'une famille très unie.

    Yves exerce en qualité de voyageur de commerce, une activité qui l'éloigne fréquemment de la maison, Olga s’occupe des enfants et gère le foyer. Elle sera le catalyseur de la famille, aimant rassembler, notamment à l'occasion de déjeuners sur l'herbe. Reine des pique-nique sur les hauts de Picaussel, rien ne venait à manquer, ni la nappe, ni sa fameuse salade de pommes de terre.

    Cinq petits enfants, Fanny, Marion, Florian, Lisa et Louise viendront à leur tour égayer puis animer la maisonnée, lors des vacances et des fêtes. Avec un plaisir toujours renouvelé, Olga les réunit auprès d’elle, tous présents à la maison et souvent accompagnés par leurs copains du village. De nombreux jeunes Chalabrois retrouvent eux aussi une confidente, une grand-mère par procuration.

    Après le décès survenu en février 1999 de son cher Yves, Olga continuera le chemin entourée des siens, restant au contact de la communauté chalabroise et de ses nombreux amis. Avec les années qui passent et pour préserver sa sécurité, elle quitte le logis du cours Colbert pour intégrer l'Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil. Fidèle à sa nature, elle tisse près de quatre années durant des liens avec les agents de la résidence, qu'elle connaît depuis leur enfance pour certains.

    Au matin de ce 1er août Olga a quitté les siens, et après une bénédiction célébrée en l'église Notre-Dame, une nombreuse assistance l'a accompagnée vers sa dernière demeure, où elle repose aux côtés de Yves. Très sincères condoléances à Chantal, Raymond et Corinne ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil attriste.

  • Sylvette Calmet nous a quittés

    sylvette calmet née cathalaMardi 30 juillet, un dernier hommage était rendu en l'église de la Nativité de Festes à Madame Sylvette Calmet née Cathala, décédée à l’âge de 81 ans. Dernière née d'une fratrie de dix enfants, Sylvette avait vu le jour le 4 mars 1943 aux Vinsous, sur la commune de Montjardin. C'est là qu'elle grandira entourée d'une grande famille, Marius et Marie ses parents y exercent l'activité d'agriculteur. Sylvette poursuivra sa scolarité à l'école communale de Montjardin puis à Chalabre, avant de commencer une vie active d'abord à l'usine de chaussures Antoine-Canat. Elle quitte ensuite le Kercorb pour rejoindre le pays limouxin et le personnel de l'hôtel Le Mauzac, ouvert à l'initiative du producteur de blanquette Tailhan.

    De Limoux à la vallée de la Corneilla il n'y a qu'un petit pas, que Sylvette franchira après avoir fait la connaissance de Paul Calmet, citoyen viticulteur de Festes qu'elle épouse le 14 décembre 1968. Tandis qu'elle seconde son mari à la bonne marche de la propriété familiale, elle occupe la fonction d'éducatrice au centre de soins pour personnes addictives de Tournebouix, sur la commune de Bourigeole. Elle s'emploiera également à des ménages au Domaine Bellelauze, à Bouriège. Animée d'un tempérament très actif, Sylvette Calmet aura mis son dynamisme au service de la société Jean Vaquié, institution limouxine implantée sous les arcades. Présente en boutique et sur le terrain, elle participait au service traiteur lors de repas de mariage ou à domicile.

    En mai 2011, Sylvette est durement éprouvée par le décès de Paul, avant de parvenir à surmonter de graves ennuis de santé. Elle poursuit le chemin dans sa maison du Cazal à Festes, et rend de fréquentes visites à ses amis et à sa famille résidant en pays du Chalabrais. En septembre 2018, lors de la création à Montjardin de l'association Dans les pas d'Auguste, destinée à perpétuer la mémoire de son frère Auguste Cathala, Sylvette Calmet avait accepté la présidence, une fonction qu'elle occupait encore aujourd'hui.

    sylvette calmet née cathala

    Sylvette dépose un bouquet à l'endroit où le corps supplicié d'Auguste a été relevé  

    Photo archives, Ferme du Roudié, 2 juin 2019

    Sylvette, très attachée à sa famille, à ses amis, inséparable d'avec ses chiens Whisky, Gypsy ou Jade, incarnait la joie de vivre et restait toujours très disponible. Très dévouée, beaucoup d'humour, autant de simplicité, Sylvette a quitté ses proches et amis, venus nombreux lui adresser un dernier au revoir.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses soeurs Marthe, Janine et Georgette, à ses belles-soeurs et beaux-frères, à ses neveux et nièces, à toutes les personnes que cette disparition attriste.

  • Angel Moreno n'est plus

    angel moreno

    Lundi 29 juillet, la communauté du Puivertain et du Chalabrais se retrouvait en l'église Saint-Marcel de Puivert, afin de rendre un dernier hommage à Angel Moreno, enlevé à l'affection des siens à l'âge de 86 ans. Natif de Chalabre, il avait vu le jour le 23 octobre 1937 rue Terre-Blanche, où ses parents Enrique et Carmen résidaient. A la fin de la guerre, il part vers l'Ariège voisine aux côtés de ses soeurs et frère Henriette, Joseph et Dolorès. La famille s'installe à Montbel-d'en-Haut, Enrique occupe la fonction de métayer sur les terres du domaine Maury. Angel poursuit sa scolarité à l'école de Montbel, puis, à l'âge de 18 ans, il choisit de devancer l'appel sous les drapeaux. Il rejoint Port-Vendres et embarque pour l'Afrique du Nord sur le navire de transport de troupes « Président de Cazalet ».

    Incorporé au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens stationné à Blida, le grenadier voltigeur Moreno prend part notamment aux opérations dans les gorges de la Chiffa. Au terme de deux ans de séjour en Algérie, nommé caporal, Angel Moreno retrouve la vie civile sous le ciel de Puivert et rejoint les siens, à la métairie d'En Bor. Dans le même temps il travaille à la coopérative de stockage de blé du Chalabrais, puis à la vulcanisation aux établissements Antoine Canat.

    Une passion naissante pour le rugby l'amène à rejoindre le groupe des copains de l'Union Sportive Chalabroise XV, Angel opère au poste de talonneur. Les supporters le retrouvent en 1965 lors d'une affiche inscrite au programme des fêtes de l’Ascension. La formation de l’US Chalabre XV alors présidée par André Dherment, se présente sur le terrain pour y affronter le Stade Toulousain. Dans un quinze remanié le talonneur tient son rang, sous un maillot qui restera cette fois encore au siège après le match, pour éviter les foudres paternelles.

    angel moreno

    1965, jour d'Ascension à Chalabre

    Au volant de sa 4L, Angel emmène les copains vers les fêtes voisines, et c'est au pied du château du Puy Verd qu'il fait la connaissance de Geneviève Ferrier, ils se marient le 27 août 1966. Le jeune couple vient vivre rue du Barry-du-Lion, et aura le bonheur de voir grandir auprès de lui quatre enfants, Pascale, Yvan, Valérie et Fabien.

    Dans l'intervalle, Angel a raccroché les crampons, il restera un fidèle supporter du ballon ovale, et de ses deux garçons rugbymen, Yvan et Fabien. Après avoir travaillé un temps chez Formica, il intègre en 1977 la société T2L Chimie, à Chalabre puis à Quillan où il fera valoir ses droits à la retraite en 1998.

    Son tempérament volontaire et joueur sera éprouvé une première fois en février 2019, avec la disparition de Pascale sa fille, âgée de 51 ans. En décembre 2020 un nouveau malheur frappe Angel et sa famille, avec le décès subit de Yvan à l'âge de 50 ans. Affaibli par ces épreuves, Angel voit sa santé chanceler, il poursuit le chemin avec l'entier soutien de son entourage, avant de s’éteindre en ce dernier vendredi de juillet.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Geneviève son épouse, à Valérie et Fabien ses enfants, à sa belle-fille Véronique, à Dolorès sa soeur, à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    angel moreno

    L'US Chalabroise XV, Saison 1966-1967

    angel moreno

    1981, avec le onze du Corpo football club Canat T2L Chimie