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Carnet noir - Page 4

  • Sylvette Calmet nous a quittés

    sylvette calmet née cathalaMardi 30 juillet, un dernier hommage était rendu en l'église de la Nativité de Festes à Madame Sylvette Calmet née Cathala, décédée à l’âge de 81 ans. Dernière née d'une fratrie de dix enfants, Sylvette avait vu le jour le 4 mars 1943 aux Vinsous, sur la commune de Montjardin. C'est là qu'elle grandira entourée d'une grande famille, Marius et Marie ses parents y exercent l'activité d'agriculteur. Sylvette poursuivra sa scolarité à l'école communale de Montjardin puis à Chalabre, avant de commencer une vie active d'abord à l'usine de chaussures Antoine-Canat. Elle quitte ensuite le Kercorb pour rejoindre le pays limouxin et le personnel de l'hôtel Le Mauzac, ouvert à l'initiative du producteur de blanquette Tailhan.

    De Limoux à la vallée de la Corneilla il n'y a qu'un petit pas, que Sylvette franchira après avoir fait la connaissance de Paul Calmet, citoyen viticulteur de Festes qu'elle épouse le 14 décembre 1968. Tandis qu'elle seconde son mari à la bonne marche de la propriété familiale, elle occupe la fonction d'éducatrice au centre de soins pour personnes addictives de Tournebouix, sur la commune de Bourigeole. Elle s'emploiera également à des ménages au Domaine Bellelauze, à Bouriège. Animée d'un tempérament très actif, Sylvette Calmet aura mis son dynamisme au service de la société Jean Vaquié, institution limouxine implantée sous les arcades. Présente en boutique et sur le terrain, elle participait au service traiteur lors de repas de mariage ou à domicile.

    En mai 2011, Sylvette est durement éprouvée par le décès de Paul, avant de parvenir à surmonter de graves ennuis de santé. Elle poursuit le chemin dans sa maison du Cazal à Festes, et rend de fréquentes visites à ses amis et à sa famille résidant en pays du Chalabrais. En septembre 2018, lors de la création à Montjardin de l'association Dans les pas d'Auguste, destinée à perpétuer la mémoire de son frère Auguste Cathala, Sylvette Calmet avait accepté la présidence, une fonction qu'elle occupait encore aujourd'hui.

    sylvette calmet née cathala

    Sylvette dépose un bouquet à l'endroit où le corps supplicié d'Auguste a été relevé  

    Photo archives, Ferme du Roudié, 2 juin 2019

    Sylvette, très attachée à sa famille, à ses amis, inséparable d'avec ses chiens Whisky, Gypsy ou Jade, incarnait la joie de vivre et restait toujours très disponible. Très dévouée, beaucoup d'humour, autant de simplicité, Sylvette a quitté ses proches et amis, venus nombreux lui adresser un dernier au revoir.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses soeurs Marthe, Janine et Georgette, à ses belles-soeurs et beaux-frères, à ses neveux et nièces, à toutes les personnes que cette disparition attriste.

  • Angel Moreno n'est plus

    angel moreno

    Lundi 29 juillet, la communauté du Puivertain et du Chalabrais se retrouvait en l'église Saint-Marcel de Puivert, afin de rendre un dernier hommage à Angel Moreno, enlevé à l'affection des siens à l'âge de 86 ans. Natif de Chalabre, il avait vu le jour le 23 octobre 1937 rue Terre-Blanche, où ses parents Enrique et Carmen résidaient. A la fin de la guerre, il part vers l'Ariège voisine aux côtés de ses soeurs et frère Henriette, Joseph et Dolorès. La famille s'installe à Montbel-d'en-Haut, Enrique occupe la fonction de métayer sur les terres du domaine Maury. Angel poursuit sa scolarité à l'école de Montbel, puis, à l'âge de 18 ans, il choisit de devancer l'appel sous les drapeaux. Il rejoint Port-Vendres et embarque pour l'Afrique du Nord sur le navire de transport de troupes « Président de Cazalet ».

    Incorporé au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens stationné à Blida, le grenadier voltigeur Moreno prend part notamment aux opérations dans les gorges de la Chiffa. Au terme de deux ans de séjour en Algérie, nommé caporal, Angel Moreno retrouve la vie civile sous le ciel de Puivert et rejoint les siens, à la métairie d'En Bor. Dans le même temps il travaille à la coopérative de stockage de blé du Chalabrais, puis à la vulcanisation aux établissements Antoine Canat.

    Une passion naissante pour le rugby l'amène à rejoindre le groupe des copains de l'Union Sportive Chalabroise XV, Angel opère au poste de talonneur. Les supporters le retrouvent en 1965 lors d'une affiche inscrite au programme des fêtes de l’Ascension. La formation de l’US Chalabre XV alors présidée par André Dherment, se présente sur le terrain pour y affronter le Stade Toulousain. Dans un quinze remanié le talonneur tient son rang, sous un maillot qui restera cette fois encore au siège après le match, pour éviter les foudres paternelles.

    angel moreno

    1965, jour d'Ascension à Chalabre

    Au volant de sa 4L, Angel emmène les copains vers les fêtes voisines, et c'est au pied du château du Puy Verd qu'il fait la connaissance de Geneviève Ferrier, ils se marient le 27 août 1966. Le jeune couple vient vivre rue du Barry-du-Lion, et aura le bonheur de voir grandir auprès de lui quatre enfants, Pascale, Yvan, Valérie et Fabien.

    Dans l'intervalle, Angel a raccroché les crampons, il restera un fidèle supporter du ballon ovale, et de ses deux garçons rugbymen, Yvan et Fabien. Après avoir travaillé un temps chez Formica, il intègre en 1977 la société T2L Chimie, à Chalabre puis à Quillan où il fera valoir ses droits à la retraite en 1998.

    Son tempérament volontaire et joueur sera éprouvé une première fois en février 2019, avec la disparition de Pascale sa fille, âgée de 51 ans. En décembre 2020 un nouveau malheur frappe Angel et sa famille, avec le décès subit de Yvan à l'âge de 50 ans. Affaibli par ces épreuves, Angel voit sa santé chanceler, il poursuit le chemin avec l'entier soutien de son entourage, avant de s’éteindre en ce dernier vendredi de juillet.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Geneviève son épouse, à Valérie et Fabien ses enfants, à sa belle-fille Véronique, à Dolorès sa soeur, à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    angel moreno

    L'US Chalabroise XV, Saison 1966-1967

    angel moreno

    1981, avec le onze du Corpo football club Canat T2L Chimie

  • Carnet noir

    olga fournès

    Un dernier hommage sera rendu demain samedi 3 août à Madame Olga Fournès née Semerniakoff, décédée à l’âge de 95 ans. La cérémonie sera célébrée à 10 h 30 en l'église Notre-Dame de Chalabre, suivie de l'inhumation au cimetière Saint-Pierre.

    Très sincères condoléances à Chantal, Raymond et Corinne ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil attriste.

  • Jacques Séris nous a quittés

    jacques séris

    Jeudi 18 juillet, à l'heure où le hameau du Cazal s'apprêtait pour la fête, Chalabre apprenait la triste nouvelle du décès de Jacques Séris, enlevé à l'affection de ses proches à l'âge de 60 ans.

    Né le 31 août 1963 à Maisons-Laffitte (Yvelines), où son père Paul exerçait la fonction de facteur de ville, Jacques avait découvert le pays du Chalabrais l'année suivante. Quand un poste de titulaire au bureau de Chalabre avait permis à Paul et à sa petite famille de retrouver le Kercorb, où Jacques grandira.

    A l'issue de sa scolarité, il fait l'apprentissage de la vie active en intégrant les personnels de l'entreprise de maçonnerie René Horte, basée avenue de Verdun. En décembre 1985, la société cesse son activité, Jacques rejoindra ensuite les services techniques du Sivom du Chalabrais, puis du District. Au gré des évolutions administratives, il exercera par la suite au sein de la Communauté de Communes du Chalabrais, puis se mettra au service de l'entité des Pyrénées Audoises.

    Très présent dans la vie du village, au rendez-vous des concours hebdomadaires de belote, fervent supporter de rugby, Jacques fut un temps membre actif du bureau de l'USC XV, sous la présidence du regretté Guy Garros, à la fin des années 1990. Quand il ne se rendait pas au stade Lolo-Mazon tout proche, Jacques arpentait les quelques mètres séparant la maison familiale du coeur du village. A l'ombre de vieux platanes au pied desquels il ne cheminera plus.

    Depuis plusieurs semaines, Jacques était affecté par des ennuis de santé, mais chacun espérait le retrouver bientôt sur les cours de la cité. Jacques est parti rejoindre ses parents, Paul (†2002) et Huguette (†2023), et ses compagnons du quotidien, Joël et Patrice, disparus en mars et juin 2016. Jacques Séris laisse le souvenir d'une personnalité affable, et ses airs parfois bougons, parvenaient à masquer un peu une grande sensibilité.

    En ce triste samedi 20 juillet, toute une communauté a témoigné affection et soutien à ses proches, au cours d'une cérémonie célébrée sous les vieux cyprès de la plaine Saint-Pierre. Un dernier adieu était ainsi adressé à Jacques, accompagné vers sa dernière demeure par ces accords de musique dont il sera resté l'adepte inconditionnel.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Patrick son frère, à sa soeur Valérie, à Judicaëlle sa nièce et filleule, à Thibaud et Cléa son neveu et sa nièce, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    jacques séris