Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11 novembre à chalabre - Page 5

  • Paul Frédéric Babou, le poilu oublié

    Le 26 février 1888 à 10h, Paul Bézard, maire de Chalabre et officier de l’état-civil, accueille Alfred Alexandre Babou, chapelier, accompagné d’un bébé né la veille, à deux heures du matin dans la maison de Fidèle Dantoine, rue du Communal. Cette déclaration de naissance concerne un petit Paul Frédéric, dont la maman s’appelle Marie Léran. Le jeune Chalabrois grandira dans la maison familiale, avant d’exercer comme son père, le métier de chapelier.

    Futur conscrit de la classe 1906, il s’engage pour trois ans le 8 novembre 1907, auprès des services de la mairie de Toulouse. Dirigé le jour même vers le 14e régiment d’infanterie, le soldat de 2e classe deviendra soldat-musicien le 18 janvier 1908. Le 8 novembre 1910, Paul Frédéric Babou, matricule 1370, passe dans la réserve de la vie active, et retrouve le Kercorb, en possession d’un certificat de bonne conduite.

    11 novembre à chalabre,paul frédéric babou

    De retour à la vie civile, il reprend son métier de chapelier, puis rencontre Joséphine Anna Cantié, qu’il épouse à Chalabre, le 20 mai 1914. Mais l’intermède conjugal sera de très courte durée, puisqu’il est « rappelé à l’activité à la mobilisation », le 5 août 1914, avant d’être incorporé au 80e régiment d’infanterie de Narbonne. Blessé le 15 octobre 1914 et décoré de la médaille militaire, Paul Frédéric Babou sera réformé par la commission spéciale de Carcassonne le 27 août 1915. S’il retrouve une nouvelle fois le pays chalabrais et sa famille, son état de santé ne fera que se dégrader, et il décédera des suites de ses blessures, le 20 juillet 1918 à Chalabre.

    Survenue loin du théâtre des opérations, cette disparition sera bien mentionnée sur l’état signalétique de services de Paul Frédéric Babou. Mais son nom ne sera jamais inscrit sur le monument aux Morts, aux côtés des 74 enfants de Chalabre morts pour la France.

    (Remerciements à Serge Fournié, "pensionnaire" des archives départementales)

    11 novembre à chalabre,paul frédéric babou

    La cérémonie commémorant le 94e anniversaire de la signature de l’armistice à Rethondes, sera célébrée dimanche à partir de 11h. Christian Guilhamat, son conseil municipal et le comité des anciens combattants invitent la population à s’associer à cette journée du souvenir. Le cortège se formera devant la mairie, puis rejoindra le monument aux Morts et le carré militaire.

  • L’Armistice de 1918 a été commémoré

    11 novembre à chalabreLa mémoire des enfants de Chalabre tombés au combat a été honorée.

    Le 93° anniversaire de la fin du premier conflit mondial a été célébré vendredi 11 novembre à l’occasion d’une cérémonie qui a rassemblé les anciens combattants de Rhin et Danube et de la Fnaca, Christian Guilhamat et son conseil municipal, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, et une délégation du centre de secours Jean Cabanier, conduite par l’adjudant-chef Stéphane Ferrier. La brigade de gendarmerie était représentée par l’adjudant Michel Canilhac et Pierre-Marie Moutte, maréchal des logis chef. Le cortège ouvert par les porte-drapeaux Louis Arcizet (Prisonniers de guerre) et Lazare Hernandez (Fnaca) a fait une première halte devant la maison natale du docteur Joseph Raynaud, avant de se diriger vers le monument aux Morts, aux accents parfaits du quintet de la formation Batucada.

     11 novembre à chalabre

    Ce rendez-vous solennel a permis de saluer la mémoire des soldats «Morts pour la France», et de rendre un hommage tout particulier aux 64 enfants de Chalabre envoyés au front et qui ne sont jamais revenus. Après le dépôt de gerbe et les sonneries, le cortège se rendait au mémorial du cimetière St Pierre, où une rose rouge est venue fleurir chacune des onze tombes du carré militaire. Le cortège a ensuite rallié le cours Sully en musique, avant qu’une aubade offerte par les solistes de Mirepoix (photo ci-dessous), n’apporte la note finale à cette journée du souvenir, à laquelle les jeunes générations n’étaient pas associées. Christian Guilhamat remerciait les porte-drapeaux, et invitait l’assistance à rejoindre la salle du conseil municipal pour le traditionnel vin d’honneur.

    11 novembre à chalabre