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  • C’était hier : Luthès-Paris a pris ses quartiers à la gare

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié le dimanche 30 juillet 2006. Il rendait compte de la signature du bail officialisant le partenariat entre la mairie de Chalabre, et son locataire, la société Luthès-Paris, installée en Kercorb depuis l’automne 2005. Une date anniversaire qui coïncide avec le transfert voilà quelques semaines, de cette activité vers le PRAE Charles Cros (parc régional d’activités économiques) de Limoux (photos archives, juillet 2006).

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  • Frédéric Paillard, le luthier inspiré de La Bâtisse

    frédéric paillard,luthes-paris,kercorb patrimoineLa harpe gauloise, une œuvre d’art, promise à la musique, et créée par Frédéric Paillard. 

    Animateur de l’association « Kercorb Patrimoine », désireux de valoriser certaines pratiques oubliées, Frédéric Paillard entretient plusieurs passions, dans la proximité des potagers du Quartier du Moulin. Ancien artisan ébéniste, Frédéric a profité de ses vacances estivales, et du bois sec entreposé dans son grenier, pour fabriquer une harpe gauloise.

    S’il veut accéder au petit atelier de La Bâtisse, le visiteur doit d’abord saluer une petite ânesse prénommée Molly, laquelle le guidera vers l’artiste, installé tel le Gepetto de notre enfance. Comment lui est venue l’idée de créer cet instrument, se demande le néophyte ? « Je joue d’une petite harpe troubadour depuis une vingtaine d’années, et à la suite d’une rencontre avec Myliane, musicienne, chanteuse et pianiste, nous avons décidé de monter un petit groupe, aidés en cela par ma fille Claire. Ma petite harpe ressemblant plutôt à un jouet, j’ai voulu m’en procurer une de plus conséquente. Après renseignement, il s’est très vite avéré que les prix d’achat étaient simplement inabordables. Et là, j’ai décidé de fabriquer mon propre instrument ». Plusieurs heures de réflexion et autant de croquis plus tard, notre luthier se mettra à l’ouvrage, en commençant par le choix du bois, ce qui n’allait pas être une mince affaire.

    Du bois d'ici

    «Grâce à mes quelques connaissances en la matière, j’ai choisi du frêne pour l’arche avant, de l’ormeau pour l’arche du haut, du cyprès pour la table d’harmonie recevant les cordes, et du cèdre pour la caisse de résonance. Des bois exclusivement collectés autour de Chalabre voilà quelques années, et séchés en planche sur liteau dans mon grenier, depuis pas moins de quinze ans. J’ai même tourné les clefs de tension dans du buis ramassé au-dessus de Puivert».

     Une fois la harpe terminée, il restait un point crucial à résoudre, celui des cordes. « J’ai essayé plusieurs matières, le boyau, que j’ai torsadé moi-même, le nylon, le métal, … sans jamais obtenir le son espéré. L’idée m’est venue de rendre visite à Luthès-Paris, une petite entreprise installée dans le hall de l’ancienne gare de Chalabre ». Cette société commercialise depuis novembre 2004, violons, violoncelles et contrebasses, ainsi que divers instruments, comme la viole de gambe. « J’ai eu la possibilité d’essayer différentes cordes en métal, avant de découvrir que les cordes de viole de gambe, convenaient parfaitement pour les premières cordes basses ». Frédéric Paillard explique ensuite comment il sera obligé de commander en Bretagne, les cordes complémentaires pour les octaves suivantes. Une fois les cordes montées, il ne reste plus qu’à accorder la harpe.

    Cent jours pour un bon accord

    Une phase délicate, car le bois travaille, tout comme les cordes. Il prend conseil auprès de Robert Wolken, facteur en piano domicilié sur le cours d’Aguesseau, qui lui explique comment il faudra accorder cent jours de suite, avant d’obtenir un son juste. Au terme des deux mois impartis, la harpe de Frédéric « tient enfin l’accord ».

    Depuis lors, Myliane, Claire et Frédéric répètent chaque dimanche après-midi, à la chapelle Notre-Dame du Val d’Amour de Bélesta (Ariège). Séances auxquelles le public est cordialement invité à assister. Pour conclure, Frédéric veut bien admettre que la création d’un tel instrument, relève de l’alchimie. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager l’organisation de stages de fabrication de harpe, dans le cadre de l’association « Kercorb Patrimoine ».

  • Les services de la poste révisent leurs gammes

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    Roland Fourcassa et le bureau du Pont-neuf se sont mis au diapason.

    Depuis plusieurs semaines, les usagers de la Poste amenés à pousser la porte du bureau du Pont-Neuf effectuent leurs opérations dans un espace où partition et métronome donnent la mesure. Grâce au prêt effectué par la société spécialisée « Luthès-Paris », dont les ateliers se trouvent dans l'ancienne gare de Chalabre, le public peut admirer de magnifiques instruments de musique, exposés jusqu'à la fin du mois de juillet.

    Remis au niveau de tous les standards de qualité attendue par la clientèle, le bureau récemment rénové renvoie vers un univers musical où se côtoient violons, altos, violoncelles et contrebasse. Eléments de base du quatuor, ces instruments à cordes importés de Chine sont réalisés en matériau de qualité et présentent une finition irréprochable. La poste de Chalabre partenaire de cette exposition invite la population  à venir découvrir de véritables oeuvres d'art, et effectuer ainsi un voyage virtuel vers Crémone, berceau des maîtres luthiers Antonio Stradivari et Andrea Guarneri.

    Dans la perspective d'une fête de la musique annoncée, Roland Fourcassa s'est spontanément reconverti en « conseiller es quatuor », accueillant et informant avec la gentillesse et la compétence qui le caractérisent une moyenne quotidienne de cent cinquante usagers.