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amanda attenburow

  • « Tri’Angles de vues » à la galerie de Léran

    galeazzi copy.jpgLe «Castelou», galerie d'art à Léran en Ariège, propose jusqu’à ce soir (de 15h à 19h), les regards de trois artistes, pour trois angles de vues différents et trois interprétations artistiques.

    Amanda Attenburow née à Londres, artiste plasticienne vous invite dans ses espaces aériens, où se posent comme des oiseaux, ses collages dentelles. Son regard tout en finesse et délicatesse se promène dans l'espace, pour une vision de l’existence sous différentes perspectives, permettant d’échapper à ce monde parfois pesant. Elle est aussi avec Andy son mari, propriétaire de ce lieu, ancienne demeure du Duc de Lévis de Mirepoix au début du 19e siècle. Les vitraux de la galerie ont été réalisés par Louis-Victor Gesta.

    Manuel Menendez, poète  et peintre sculpteur catalan, vivant à Llançà en Espagne, propose un regard qui synthétise la force de la matière en une concentration de la couleur à travers des aplats très structurés. Scènes de la vie quotidienne d'un environnement qu'il affectionne, il ponctue ses tableaux d'annotations poétiques et nous emmène dans sa vision du monde haute en couleur. Pour la première fois, Manuel présente une série de sculptures, « Miss Meninas », formes très épurées, géométriques, lisses laissant apparaître son grand attachement à l'art contemporain.

    Joëlle Sommier, originaire du 93, artiste plasticienne, livre un regard plus introspectif, un voyage au centre de la matière, là où règne le vide. Elle le symbolise par ces espaces blancs, qui sont pour elle comme des respirations, des silences au coeur du chaos des couleurs. Ces intervalles qui nous habitent, et qui nous relient, là où les différences redeviennent unité. « Tout le monde est une seule personne qui n'existe pas » F. Pessoa. « ET » est le titre de cette série de peintures acryliques sur carton, marouflées sur toile.

    Plus connu sous le nom occitan de «Castelou» ou petit château, ce bâtiment d’une sobriété classique côté rue, dévoile à l’intérieur, stucs rococo, carreaux ornementaux signés L. Vigier (Pont Saint-Esprit) et décors de style néo-gothique. Une impressionnante galerie éclairée côté jardin par des vitraux crées par le célèbre Louis-Victor Gesta (1824-1884) dont l’atelier toulousain était considéré à l’époque comme «le plus grand atelier de vitraux dans le monde» donne «au petit-château» un charme raffiné. Propriété des ducs de Lévis-Mirepoix jusqu’en 1960, la légende raconte que le «Castelou» aurait été construit à proximité de l’imposant château familial pour abriter les amours clandestines du duc (Guy?) et d’une de ses maîtresses.