De l’eco-pâturage aux portes de la ville.
Depuis plusieurs jours, les riverains du quartier de la gare bénéficient d’une quiétude parfaite, libérés de toutes contraintes sonores causées par tondeuses, rotors et autres fils à couper les broussailles. Aussi silencieux qu’efficace, un bataillon caprin dépêché par l’ami Cédric Courdil, éleveur sur les coteaux de la Sigalière, a en effet investi les lieux.
Avec une énergie phénoménale, les chèvres, au nombre d’une douzaine, ont réduit à néant, un beau roncier qui avait cru prendre ses aises sous l’ancien four désaffecté de l’usine Canat. Visiblement, les consignes délivrées étaient strictes, mais la tache a semblé parfaitement correspondre au tempérament des pensionnaires de Cédric, ravies du menu proposé. Et heureuses de joindre l’utile à l’agréable, puisque le service des espaces verts de la ville s’est trouvé ainsi, un peu libéré de ses attributions estivales.
Les biquettes reprendront bientôt le chemin de leur enclos, déterminées à accepter un nouveau contrat propice à la gestion durable des espaces verts de la commune.
Un petit jeu de « cap a cap», à l'heure de la pause.
Contrat rempli ou presque pour les pensionnaires de Cédric Courdil.