(photo archives, Titou Cnocquart)
En juin 2019, et donc voilà tout juste un an, la gazette le Cazal libre dévoilait une information de taille, à l’image de la pierre enchâssée au cœur de la nouvelle. Ainsi la cathédrale de Notre-Dame de Paris, dévorée par les flammes les 15 et 16 avril précédents, allait-elle être reconstruite sur la grand-place du Cazal. Le vieil hameau bénéficiait en la circonstance, d’une erreur d’affectation des dossiers de financement participatif. D’aucuns avaient alors doucement souri, tandis que d’autres avaient difficilement retenu leur envie de crier au blasphème.
Punition divine ou simple hasard du calendrier bactérien, en ce mois de juin 2020, les « Festejaïres del Cazal » sont au regret d’annoncer que les traditionnelles festivités célébrées en l’honneur de Sainte-Marie-Madeleine, sont reportées à juillet 2021. Cette décision prise collectivement, intervient après plusieurs semaines de confinement, alors que la vie reprend doucement son cours avec une sérénité très relative, et ... incertaine.
La grande majorité des événements festifs de l'été ont d'ores et déjà été annulés, et laissent présager partout en France d’un été particulier. Un contexte d’exception dans lequel les « Festejaïres del Cazal » ne souhaitent pas s’inscrire comme l'exception : « Le Cazal a toujours su réunir et c'est une belle chose, mais en cette fin de mois de juillet qui vient, il serait mal perçu de vouloir rassembler à tout prix, dans un espace certes convivial, mais trop petit en la circonstance ».
Comme chacun peut le constater, ce satané virus venu de Chine aura réussi à terrasser un sincère esprit festif, en même temps qu’une multitude de manifestations. Le Cazal n’est pas épargné certes, mais il est dit qu’un « Festejaïre » qui se respecte ne cède jamais à la rancune. Que nos amis Chinois se rassurent, car un peuple ayant gratifié le monde entier, et le Cazal en particulier, de l'invention de la brouette - un siècle avant Jésus-Christ - ne pourra jamais être blâmé.
Plutôt conscient qu’il ne sera pas conforme à la tradition, l’Eté 2020 a confié qu’il était prêt à passer le témoin à son austère compère que l’on appelle Hiver. Et dans le même état d’esprit, les « Festejaïres del Cazal » assurent d’ores et déjà qu’ils redoubleront d'effort en 2021.
Merci à toutes et à tous, et rendez-vous demain...